Abstract
Let \(X,Y\) be two Banach spaces and \(P:X\rightarrow Y\) a nonlinear operator. We study the semilocal convergence of the Newton, chord and Steffensen methods for which the derivative \(P^{\prime}\left( x\right) \) or the divided differences from each iteration step are approximated by a sequence of operators obtained with the Schultz method:
\begin{equation}
\left\{
\begin{array}
[c]{l}%
x_{n+1}=x_{n}-A_{n}P\left( x_{n}\right) \\
A_{n+1}=A_{n}\left( 2E-\left[ x_{n},x_{n+1};P\right] A_{n}\right)
,\qquad n=0,1,\ldots
\end{array}
\right. \label{f.1.6}%
\end{equation}
and considering the Steffensen method:%
\begin{equation}
\left\{
\begin{array}
[c]{l}%
x_{n+1}=x_{n}-A_{n}P\left( x_{n}\right) \\
A_{n+1}=A_{n}\left( 2E-\left[ x_{n+1},Q\left( x_{n+1}\right) ;P\right]
A_{n}\right) ,\qquad n=0,1,\ldots
\end{array}
\right. \label{f.1.7}%
\end{equation}
Authors
Adrian Diaconu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)
Ion Păvăloiu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)
Title
Originnal title (in French)
Sur quelques méthods itératives pour la résolution des equations operationnelles
English translation of the title
On some iterative methods for solving operator equations
Keywords
Newton method; chord method; Steffensen method; Schultz method; semilocal convergence
Cite this paper as:
A. Diaconu, I. Păvăloiu, Sur quelques méthods itératives pour la résolution des equations operationnelles, Rev. Anal. Numér. Théor. Approx., 1 (1972), pp. 45-61, https://doi.org/10.33993/jnaat11-3 (in French).
About this paper
Journal
Revue d’Analyse Numérique et de Théorie de l’ Approximation
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Academia Republicii S.R.
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References
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[10] Sergheev, A. S., O metode hord. Sibirski mat. jurnal, XI, 2, 282–289 (1961)
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[12] Ul’m, S., Ob obobscenih razdelenyh raznostjah I. Izv. Akad. Nauk. Estonskoi S.S.R., 16, 1, 13–26 (1967).
[13] Ul’m, S., Ob obobscenih razdelenyh raznostjah II. Izv. Akad. Nauk Estonskoi S.S.R., 16, 2, 146–155 (1967).
[14] Ul’m, S., Ob iteraccionnyh metodah s posledovatel’noi approksimacii obratnovo operatora. Izv. Akad. Nauk Estonskoi S.S.R., 16, 4, 403–411 (1967)
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Sur quelques méthodes itératives
pour la résolution des
équations opérationnelles
Dans l’application de quelques méthodes itératives à la résolution des équations opérationnelles non-linéaires la difficulté essentielle est la nécessité de la résolution à chaque pas d’itération d’une équation opérationnelle linéaire.
Par exemple, on considère pour la résolution de l’équation suivante:
(1) |
où est un opérateur non-linéaire, étant des espaces de Banach, la méthode bienconnue de Newton-Kantorovitch:
(2) |
On observe que pour l’application de cette méthode il este nécessaire de résoudre à chaque pas d’itération l’équation opérationnelle linéaire suivante:
où pour fixé, est un opérateur linéaire, représentant la dérivée de Fréchet de l’opérateur dans le point
Cette difficulté se peut éliminer, si on considère outre la suite d’itérations une suite d’opérateurs linéaires tend vers l’inverse de l’opérateur linéaire qui intervient dans la méthode itérative considérée.
Dans le cas de la méthode de Newton ce problème a été étudié par S. Ul’m dans le travail [15]. Pour la résolution de l’équation (1) S. Ul’m a considéré la méthode itérative suivante:
(3) |
où est un opérateur linéaire arbitraire. On observe que pour chaque
Les résultats de S. Ul’m sont basés sur l’hypothèse que l’équation (1) admet une solution.
Dans la travail [3] nous avons étudié la convergence du procédé itératif (3), sans l’hypothèse de l’existence de la solution de l’equation (1). Nous avons établi le théorème suvant:
Théorème 1.
Si dans la sphère les conditions suivantes sont remplies:
-
1)
L’opérateur admet des dérivées de type Fréchét jusqu’à l’ordre 2 inclusivement, la dérivée du premier ordre de l’opérateur admet une inverse bornée, ’c’est-à-dire, pour chaque et
-
2)
L’élément initial l’opérateur initial et les constantes et satisfont à la condition:
où et étant arbitrairement petit, alors ont lieu les propriétés suivantes:
-
1)
Les suites sont convergentes
-
2)
On a les inégalités suivantes:
(4) (5)
Le résultat présenté ci-déssus, établit outre la convergence du procédé itératif (3) l’existence de la solution de l’équation (1). Les inégalités (4) et (5) donnent la rapidité de convergence, une évaluation de l’erreur et montrent que le procédé itératif (3) a l’ordre de convergence arbitrairement petit. En fin le procédé itératif (3) a l’ordre de convergence arbitrairement proche de l’ordre de convergence de la méthode de Newton sans toutefois l’atteindre.
Dans le travail [3] nous avons étudié en même temps d’autres procédés itératifs obtenus à partir de méthodes itératives bien connues. En partant de la méthode de la corde nous avons considéré le procédé itératif suivant
(6) |
et en partant de la méthode de Steffensen le procédé:
(7) |
où est un élément arbitraire de l’espace l’opérateur est un opérateur linéaire arbitraire qui transforme l’espace dans est la différence divisées, [7] de l’opérateur sur les noeuds et l’opérateur est un opérateur itératif attaché à l’équation (1), [8].
Théorème 2.
Si dans la sphère les conditions suivantes sont remplies.
-
1)
L’opéreateur admet des différences divisées jusqu’à l’ordre 2 inclusivement, la différence divisée du premier ordre admet une inverse et: pour chaque et pour chaque (par nous avons désigné la différence divisée de l’ordre de l’opérateur ).
-
2)
L’opérateur est borné et
-
3)
On a les inégalités:
où et arbitrairement petit,
alors ont lieu les propositions suivantes:
-
1)
Les suites et générées par (6), sont convergentes.
-
2)
L’équation (1) admet la solution et
-
3)
Si alors (l’opérateur existe pour chaque par ce que
-
4)
On a les inéqualités suivantes:
(8) (9)
Théorème 3.
Si dans la sphère les conditions suivantes sont remplies:
-
1)
L’opérateur admet des différences divisées jusqu’à l’ordre inclusivement, la différence divisée du premier ordre admet une inverse, pour chaque et pour chaque
-
2)
L’pérateur satisfait aux conditions suivantes:
-
3)
Les condtions suivantes sont vérifiées:
arbitrairement petit, alors:
-
1)
Les suites et générées par (7), sont convergentes.
-
2)
(donc nous pourons conclure à l’existence de la dérivée de type Fréchet de l’opérateur dans le point )
-
3)
Sont vérifiées les inégalités:
(10) (11)
Les théorèmes (2) et (3) montrent que l’ordre de convergence des procédés (6) et (7) est respectivement arbitrairement approché de l’ordre de convergence de la méthode de la corde, respectivement de la méthode de Steffensen, sans toutefois atteindre l’ordre de ces méthodes.
Pour la démonstration des théorèmes énoncés nous avons utilisé la méthode des systèmes des inéqualités récurrentes.
Pour les procédés (3) et (7) on emploie le système suivant:
(12) |
où dans le cas du procédé (3) et dans le cas du procédé (7). On choisit dans le cas du procédé (3) et dans le cas du procédé (7), dans le cas du procédé (3) et dans le cas du procedé (7). Avec les notations ci-dessus et vérifient le système (12).
Relativement au procédé (6) on choisit et et on démontre que l’on a les inéqalités suivantes:
(13) | ||||
Des systèmes (12) et (13) on déduit facilement que: et pour les procédés (3) et (7) et pour le procédé (6). La constante pour les procédés (3) et (6) et pour le procédé (7), pour les procédés (3) et (7) et pour le procédé (6), arbitrairement petit. En
utilisant ces inégalités on déduit facilement dans chaque cas que les suites sont convergentes.
Les autres conclusions se vérifient directement par le calcul.
Nous nous posons maintenant la question suivante: si au lieu de la méthode de type Schultz utilisée pour l’approximation des opérateurs linéaires et nous utilisions une méthode plus rapidement convergente, l’ordre de convergence des procédés obtenus pourrait-il devenir respectivement égal à l’ordre de convergence des méthodes de Newton, Steffensen respectivement de la méthode de la corde?
Pour l’approximation de l’inverse d’un opérateur linéaire la méthode suivante est bien connue.
qui est la méthode de Tchébischeff pour le calcul de l’inverse des opérateurs linéaires. Cette méthode a l’ordre de convegence 3.
Cette méthode se peut combiner avec la méthode de Newton, la méthode de la corde et de Steffensen. Nous obtenons alors les trois procédées suivants:
(14) |
(15) |
(18) | |||
Lemme 1.
Soient données les suites qui satisfont aux inégalités récurrentes suivantes:
(19) |
Si où et alors les éléments des suites données satisfont aux inégalités:
(20) |
et
Démonstration..
Nous démontrerons en utilisant la méthode de l’induction mathématique que pour sont vraies les inégalités suivantes.
(21) |
où:
(22) |
et
(23) |
Pour les inégalités (21) résultent des hypothèses du lemme. Pour de (19) on a:
d’où
parceque si et alors:
Nous supposons maintenant que les inégalités (21) sont vraies pour et nous montrerons qu’elles ont lieu pour
En effet de (19) nous déduisons:
d’où, en tenant compte de (21) et de l’hypothése de l’induction on a:
par ce que des hypothèses du théorème il résulte
Il résulte que les inégalités (21) sont vraies pour chaque et tenant compte de fait que nous avons Le lemme est démontré. ∎
Pour la méthode (15) nous établirons maintenant le:
Lemme 2.
Soient données les suites qui satisfont aux inégalités récurrentes suivantes:
(24) |
Si où et et satisfont aux conditions: alors:
et
Démonstration..
En se basant sur le lemme 1, nous établirons les deux théorèmes suivants:
Théorème 4.
Si dans la sphère sont vérifiées les conditions suivantes:
-
1)
L’opérateur admet des dérivées de type Fréchet jusqu’à l’ordre inclusivement, la dérivée d’ordre este inversable et on a et
-
2)
où
alors, on a les propriétés suivantes:
-
1)
La méthode itérative (14) est convergente.
-
2)
L’équation opérationnelle admet la solution qui peut s’obtenir comme la limite de la suite donnée par la méthode (14).
-
3)
On a les délimitations suivantes:
si la suite tende vers et on a:
Démonstration..
Nous démonstrerons en utilisant l’induction mathématique que pour chaque sont vraies les propriétés suivantes:
(a) | ||||
(b) | ||||
(c) |
Pour les propriétés a) et b) sont vérifiées dans les hypothèses du théorème. Pour c) on a:
Nous supposons que a), b), c) sont vraies pour Pour on a:
d’où il résulte
Pour b) en procédant comme en [3] nous déduisons les relations:
et
d’où avec les notations introduites on a:
Dans les hypothèses du théorème il résulte que pour sont vérifiées les hypothèses de lemme 1, en effet on a:
Pour c) on déduit de manière analogue à celle du cas
Les propriétés a), b), c) étant vraies pour aussi il résulte leur valabilité pour chaque
On a maintenant:
d’où il résulte que la suite etant fondamentale, elle sera convergente vers De b) il résulte d’où Dans l’inégalité ci-dessus on voit facilement que et que l’on a l’inégalité suivante
si on a:
d’où il résulte que tend vers que a lieu la délimitation donnée. La théorème est démontré. ∎
Théorème 5.
Si dans la sphère sont vérifiées les conditions suivantes:
-
1)
L’opérateur admet les différences divisées jousqu’à l’ordre inclusivement, la différence divisée du premier ordre admet une inverse bornée, c’est-a-dire pour chaque et pour chaque
-
2)
L’opérateur itératif satisfait aux conditions suivantes:
-
3)
L’élément initial peut être choisi de telle manière que les conditions suivantes soient remplies:
où
avec
alors:
-
1)
Les suites et données par la méthode itérative (18) sont convergentes.
-
2)
L’équation (1) admet une solution qu’on peut obtenir comme la limite de la suite et
-
3)
On a:
et
La démonstration de ce théorème est absolutment analogue avec la démonstration du théorème 4, tenant compte du lemme 1 et des relations établies à l’occasion de la démonstration du théorème 3, [3].
Théorème 6.
Si dans la sphère sont vérifiées les conditions suivantes:
-
1)
L’opérateur admet des différences divisées jusqu’à l’ordre 2 inclusivement, la différence divisée du premier ordre admet une inverse bornée, c’est-à-dire pour chaque et pour
-
2)
L’opérateur est borné et
-
3)
On a les inégalités:
où
alors:
-
1)
Les suites et données par (15) sont convergentes
- 2)
-
3)
Si est la limite de la suite d’opérateurs il est en même temps la limite de la suite d’opérateurs existe pour chaque par ce que ce qui résulte de la démonstration);
-
4)
On a:
Démonstration..
En employant la méthode de l’induction mathématique nous démontrerons les propriétés suivantes.
-
a)
-
b)
-
c)
-
d)
Dans les hypothèses du théorème il résulte que les propriétés a), b), d) sont vérifiées pour et c) pour
Nous supposons que les propriétés a)–d) sont vérifiées pour et nous montrerons leur valabilité pour
Pour la propriété a) on a:
donc
Pour les propriétés b), c) on établit de la même façon que dans [3] les inégalités:
d’où vu que avec les notations introduites, il résulte:
Du fait que les hypothèses du lemme 2) sont vérifiées
Pour le propriété d) on a:
En accord avec la principe de l’induction mathématique il résulte que les propriétés a), b), d) sont vraies pour chaque et la propriété c) pour chaque
De la même manière que dans la théorème antérieur il résulte:
d’où il résulte que la suite étant fondamentale elle convergera vers donné par l’inégalité:
d’où, en faisant il résulte Du fait que résulte que
Pour la démonstration de la convergence de la suite et de la dernière inégalité on évalue:
Il en résulte
d’où il résulte que la suite étant fondamentale elle sera convergente. En désignant par sa limite, il résulte la délimitation exprimée par l’inégalité de 4).
Nous établirons maintenant que la suite d’opérateurs tend aussi vers En effet:
d’où il résulte que:
La théorème est démontré. ∎
Bibliographie
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Consideraţii asupra metodelor iterative
obţinute prin interpolare inversă,
Studii şi cercetări
matematice, XXIII, 10, 1545–1549 (1971).
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Reçu le 18. IX.1971.