Abstract
We consider the equation \[F\left( x\right) =x-A\left( x\right)=0,\] where \(A\) is an operator from a Banach space \(X\) to itself. The generalized Steffensen method has the form
$$ x_{n+1}=x_{n}-\left[ x_{n},A\left( x_{n}\right) ;F\right] ^{-1}F\left(
x_{n}\right) $$
which is equivalent to
$$
x_{n+1}=A\left( x_{n}\right) -\left[ x_{n},A\left( x_{n}\right)
;F\right] ^{-1}F\left( A\left( x_{n}\right) \right) \label{f.1.4}%
$$
In this paper we give new semilocal convergence conditions which ensure the convergence of the method.
Original title (in French)
Sur la méthode de Steffensen pour la résolution des équations operationnelles nonlinéaires
Authors
Keywords
Steffensen method; divided differences; Banach space; semilocal convergence.
Scanned paper (translation in English)
Cite this paper as:
I. Păvăloiu, Sur la méthode de Steffensen pour la résolution des équations operationnelles nonlinéaires, Revue Roumaine des Mathématiques pures et appliquées, 13 (1968) no. 1, pp. 857-861 (in French).
About this paper
Journal
Revue Roumaine des Mathématiques pures et appliquées
Publisher Name
Editura Academiei Republicii Socialiste Romane
DOI
Not available yet.
Print ISSN
Not available yet.
Online ISSN
Not available yet.
References
[1] J. W. Schmith, Konvergenzgeschwindigkeit der im Banachraum. ZAMM, 1966, 46, 2, 146-148.
[2] S. ULM, Obobscenie metoda Steffensena dlja resenija nelinejnah operatornıh uravneij.”Jur. vacisl. mat. mat. fiziki”, 1964, 4, 6, 1093-1097.
[3] A. M. OSTROVSKI, Resenie uravnenij i sistema uravnenij. ”Mat. izd-vo in. lit.”, 1963.
[4] L. V. KANTOROVICI, Funktional’naj analiz i prikladnaja matematika. ”UMN”, 1948 (28), 3
Paper (preprint) in HTML form
Sur la méthode de Steffensen
pour la résolution des équations
opérationnelles non linéaires∗
Abstraite.
Ce travail répresente une contribution à l’étude de la convergence du procédé généralisé de Steffensen. En partant du travail [2], on apporte des améliorations aux théorèmes d’existence et d’unicité de la solution de l’equation
où est un opérateur non linéaire défini dans l’espace de type Banach et qui transforme cet espace en lui-même.
Soit donnée l’équation
(1) |
où est un opérateur non linéaire qui transforme l’espace de Banach en lui-même.
J. W. Schmith [1] a défini les différences divisées généralisées à l’aide d’un opérateur linéaire qui possède la propriéte:
(2) |
Pour l’équation (1) la méthode généralisée de Steffensen a la forme suivante:
(3) |
Cette méthode est équivalente à la suivante
(4) |
S. Ulm [2] a donné un théorème dans lequel il a étabil des conditions de convergence pour un tel procéde. Dans ce travail l’auteur a donné aussi un théorème d’unicité de la solution de l’équation (1) obtenue par le procédé (3).
Le but de notre travail est d’établir un autre théorème de convergence du procédé (3) dans d’autres hypothèses.
Pour simplifier on désignera par l’opérateur
Le procédé (3) peut être écrit aussi sous la forme
(5) |
et (4) prendra alors la forme
Dans ce qui suit on supposera que l’opérateur est continu dans un domaine convenable.
Théorème 1.
Si
Démonstration.
Si on tient compte de l’hypothèses c) on a
donc l’opérateur
admet un inverse pour lequel on a
Un calcul simple nous montre que
De (3) on déduit
Mais de (2) on peut déduire facilement l’identité
Si l’on tient compte encore de la première itération on en déduit
Ce qui conduit à l’évaluation suivante concernant la norme de la différence
En tenant compte maintenant de l’inégalité d) on a
En raisonnant d’une manière analogue on déduit que
On désignera par alors on a
donc
Par induction on peut démontrer facilement que les relations suivantes ont lieu:
(8) |
(9) |
(10) |
(11) |
pour tout
On peut remarquer que la suite de nombres
satisfait la propriété suivante:
et
Nous allons montrer maintenant que les éléments de la suite:
(12) |
appartiennent à la sphère .
En effet pour tout on a
d’où il résulte que pour tout Nous allons montrer à présent que la suite (12) est une suite foundamentale.
En effet on a
En passant à la limite quand on en déduit
(13) |
Il en résulte que la suite (12) est convergente et On peut aussi déduire facilement qu’on a
(14) |
L’inégalité (7) se déduit facilement; c’est pourquoi on n’en donnera pas la démonstration dans ce travail.
En passant à la limite dans l’égalité (3) et en tenant compte du fait que est un opérateur additif et borné pour tout , il résulte que vérifie l’équation (1).
Nous allons démontrer que est l’unique solution de l’équation (1).
En effet, en supposant que et sont deux solutions de l’équation (1) qui appartiennent à la sphère on a
ce qui est possible seulement si ∎
Remarque.
Si est borné, alors l’ordre de convergence du procédé de Steffensen est 2. Cela résulte de l’inégalité (10). C’est-à-dire pour tout on a
et on peut en déduire encore que
Reçu le 6 juin 1967
Institutul de Calcul, Cluj
Bibliographie
- [1] J. W. Schmith, Konvergenzgeschwindigkeit der im Banachraum. ZAMM, 1966, 46, 2, 146-148.
- [2] S. ULM, Obobşcenie metoda Steffensena dlja reşenija nelinejnâh operatornîh uravneij. ”Jur. vâcisl. mat. mat. fiziki”, 1964, 4, 6, 1093-1097.
- [3] A. M. OSTROVSKI, Reşenie uravnenij i sistema uravnenij. ”Mat. izd-vo in. lit.”, 1963.
- [4] L. V. KANTOROVICI, Funkţional’nâj analiz i prikladnaja matematika. ”UMN”, 1948 (28), 3, 6.
- [5]