Sur la distribution des zeros de certains polynômes minimisants

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On the distribution of zeros of certain minimizing polynomials

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T. Popoviciu, Sur la distribution des zeros de certains polynômes minimisants, Bul. de la Sect. Sci. de l’Acad, Roumaine, 16 (1934), pp. 214-217 (in French).

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Bul. de la Sect. Sci. de l’Acad, Roumaine

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Bulletin de la Section Scientifique de l’Académie Roumaine

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1934 a -Popoviciu- Bull. Sect. Sci. Acad. Roum. - Sur la distribution des zeros de certains polynome

SUR LA DISTRIBUTION DES ZEROS DE CERTAINS POLYNOMES MINIMISANTS

PAR

TIBERIU POPOVICIU

Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure.
Note présentée à l'Académie Roumaine par Mr. G. Tiţeica, M. A. R.
I. Soit f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) une fonction réelle, uniforme et définie pour les valeurs x 1 < x 2 < < x n x 1 < x 2 < < x n x_(1) < x_(2) < dots < x_(n)x_{1}<x_{2}<\ldots<x_{n}x1<x2<<xn de la variable réelle x x xxx. Considérons l'expression
(I) E ( f ) = i = 1 n λ i ( f ( x i ) ) 2 (I) E ( f ) = i = 1 n λ i f x i 2 {:(I)E(f)=sum_(i=1)^(n)lambda_(i)(f(x_(i)))^(2):}\begin{equation*} \mathrm{E}(f)=\sum_{i=1}^{n} \lambda_{i}\left(f\left(x_{i}\right)\right)^{2} \tag{I} \end{equation*}(I)E(f)=i=1nλi(f(xi))2
λ 1 , λ 2 , , λ n λ 1 , λ 2 , , λ n lambda_(1),lambda_(2),dots,lambda_(n)\lambda_{1}, \lambda_{2}, \ldots, \lambda_{n}λ1,λ2,,λn étant des coefficients positifs. Parmi tous les polynomes P ( x ) P ( x ) P(x)P(x)P(x) de degré m < n m < n m < nm<nm<n de la forme x m + x m + x^(m)+dotsx^{m}+\ldotsxm+ il existe un pour lequel E ( P ) E ( P ) E(P)E(P)E(P) est minimum. Soit P m P m P_(m)P_{m}Pm ce polynome, que nous pouvons appeler polynome minimisant de degré m m mmm de l'expression (1). Le polynome P m P m P_(m)P_{m}Pm est tel que pour tout autre polynome Q ( x ) Q ( x ) Q(x)Q(x)Q(x) de degré < m < m < m<m<m on a
(2) i = 1 n λ i P m ( x i ) Q ( x i ) = 0 (2) i = 1 n λ i P m x i Q x i = 0 {:(2)sum_(i=1)^(n)lambda_(i)P_(m)(x_(i))Q(x_(i))=0:}\begin{equation*} \sum_{i=1}^{n} \lambda_{i} P_{m}\left(x_{i}\right) Q\left(x_{i}\right)=0 \tag{2} \end{equation*}(2)i=1nλiPm(xi)Q(xi)=0
On en déduit facilement que
  1. Le polynome P m P m P_(m)P_{m}Pm a tous ses zéros réels, distincts et situés à l'intérieur de l'intervalle ( x 1 , x n x 1 , x n x_(1),x_(n)x_{1}, x_{n}x1,xn ).
  2. La suite
    (3)
P m ( x 1 ) , P m ( x 2 ) , P m ( x u ) P m x 1 , P m x 2 , P m x u P_(m)(x_(1)),P_(m)(x_(2)),dotsP_(m)(x_(u))P_{m}\left(x_{1}\right), P_{m}\left(x_{2}\right), \ldots P_{m}\left(x_{u}\right)Pm(x1),Pm(x2),Pm(xu)
présente au moins m m mmm variations de signes.
Dans la suite (3) nous supprimons les termes nuls. Nous dirons aussi, pour simplifier le langage, que les zéros du polynome P m ( x ) P m ( x ) P_(m)(x)P_{m}(x)Pm(x) séparent les zéros du polynome P n ( x ) = ( x x 1 ) ( x x 2 ) ( x x n ) P n ( x ) = x x 1 x x 2 x x n P_(n)(x)=(x-x_(1))(x-x_(2))dots(x-x_(n))P_{n}(x)=\left(x-x_{1}\right)\left(x-x_{2}\right) \ldots\left(x-x_{n}\right)Pn(x)=(xx1)(xx2)(xxn). Les polynomes P m ( x ) , P n ( x ) P m ( x ) , P n ( x ) P_(m)(x),P_(n)(x)P_{m}(x), P_{n}(x)Pm(x),Pn(x) ont au plus n m 1 n m 1 n-m-1n-m-1nm1 zéros communs.
2. Soit maintenant 1'expression
(4) I ( f ) = a b p ( x ) ( f ( x ) ) 2 d x (4) I ( f ) = a b p ( x ) ( f ( x ) ) 2 d x {:(4)I(f)=int_(a)^(b)p(x)(f(x))^(2)dx:}\begin{equation*} I(f)=\int_{a}^{b} p(x)(f(x))^{2} d x \tag{4} \end{equation*}(4)I(f)=abp(x)(f(x))2dx
( a , b a , b a,ba, ba,b ) étant un intervalle fini et p ( x ) p ( x ) p(x)p(x)p(x) une fonction sommable non-négative dans ( a , b ) ( a , b ) (a,b)(a, b)(a,b). Désignons maintenant par P n ( x ) P n ( x ) P_(n)(x)P_{n}(x)Pn(x) le polynome qui rend minimum l'expression I ( P ) I ( P ) I(P)I(P)I(P) dans le domaine des polynomes P P PPP de degré n n nnn de la forme x n + x n + x^(n)+dotsx^{n}+\ldotsxn+ Soient x 1 , x 2 , , x n x 1 , x 2 , , x n x_(1),x_(2),dots,x_(n)x_{1}, x_{2}, \ldots, x_{n}x1,x2,,xn les zéros de P n P n P_(n)\mathrm{P}_{n}Pn qui, nous le savons, sont tous réels et distincts.
Un polynome arbitraire Q ( x ) Q ( x ) Q(x)Q(x)Q(x) de degré < n < n < n<n<n s'écrit sous la forme
Q ( x ) = P n ( x ) i = 1 n ( Q ( x i ) ( x x i ) P n ( x i ) ) Q ( x ) = P n ( x ) i = 1 n Q x i x x i P n x i Q(x)=P_(n)(x)sum_(i=1)^(n)((Q(x_(i)))/((x-x_(i))P_(n)^(')(x_(i))))Q(x)=P_{n}(x) \sum_{i=1}^{n}\left(\frac{Q\left(x_{i}\right)}{\left(x-x_{i}\right) P_{n}^{\prime}\left(x_{i}\right)}\right)Q(x)=Pn(x)i=1n(Q(xi)(xxi)Pn(xi))
Compte tenant de la condition d'orthogonalité on a
avec
I ( Q ) = E ( Q ) I ( Q ) = E ( Q ) I(Q)=E(Q)I(Q)=E(Q)I(Q)=E(Q)
λ i = a b p ( x ) ( P n ( x ) ( x x i ) P n ( x i ) ) 2 d x > 0 , i = 1 , 2 , , n λ i = a b p ( x ) P n ( x ) x x i P n x i 2 d x > 0 , i = 1 , 2 , , n lambda_(i)=int_(a)^(b)p(x)((P_(n)(x))/((x-x_(i))P_(n)^(')(x_(i))))^(2)*dx > 0,i=1,2,dots,n\lambda_{i}=\int_{a}^{b} p(x)\left(\frac{P_{n}(x)}{\left(x-x_{i}\right) P_{n}^{\prime}\left(x_{i}\right)}\right)^{2} \cdot d x>0, i=1,2, \ldots, nλi=abp(x)(Pn(x)(xxi)Pn(xi))2dx>0,i=1,2,,n
Nous en déduisons la propriété suivante:
Les zéros d'un polynome de la suite des polynomes minimisants (polynomes orthogonaux)
P 1 , P 2 , , P n , P 1 , P 2 , , P n , P_(1),P_(2),dots,P_(n),dotsP_{1}, P_{2}, \ldots, P_{n}, \ldotsP1,P2,,Pn,
sont séparés par les zéros de tout polynome qui le précède.
Remarque. La propriété reste vraie si on remplace dans 1'expression (4) d x d x dxd xdx par d α ( x ) , α ( x ) d α ( x ) , α ( x ) d alpha(x),alpha(x)d \alpha(x), \alpha(x)dα(x),α(x) étant une fonction non-décroissante et si on prend des intégrales de STIELTJES (l'expression (I) est de cette forme). On peut aussi considérer un intervalle infini. On choisit, bien entendu, les fonction α ( x ) , p ( x ) α ( x ) , p ( x ) alpha(x),p(x)\alpha(x), p(x)α(x),p(x) de manière que les intégrales qui interviennent dans la détermination des polynomes minimisants aient un sens (que les moments existent).
3. Soit F ( x ) F ( x ) F(x)F(x)F(x) un polynome de degré n n nnn ayant tous ses zéros réels et distincts et formons la suite de STURM de ce polynome
(5) F ( x ) , F 1 ( x ) , F 2 ( x ) , , F n ( x ) ( F 1 ( x ) = F ( x ) ) (5) F ( x ) , F 1 ( x ) , F 2 ( x ) , , F n ( x ) F 1 ( x ) = F ( x ) {:(5)F(x)","F_(1)(x)","F_(2)(x)","dots","F_(n)(x)quad(F_(1)(x)=F^(')(x)):}\begin{equation*} F(x), F_{1}(x), F_{2}(x), \ldots, F_{n}(x) \quad\left(F_{1}(x)=F^{\prime}(x)\right) \tag{5} \end{equation*}(5)F(x),F1(x),F2(x),,Fn(x)(F1(x)=F(x))
KRONECKER a démontré 1 1 ^(1){ }^{1}1 ) que si x 1 , x 2 , , x n x 1 , x 2 , , x n x_(1),x_(2),dots,x_(n)x_{1}, x_{2}, \ldots, x_{n}x1,x2,,xn sont les zéros de F ( x ) F ( x ) F(x)F(x)F(x) on a
i = 1 n F k ( x i ) F h ( x i ) ( F ( x i ) ) 2 = 0 ( k h ) i = 1 n F k x i F h x i F x i 2 = 0 ( k h ) sum_(i=1)^(n)(F_(k)(x_(i))F_(h)(x_(i)))/((F^(')(x_(i)))^(2))=0quad(k!=h)\sum_{i=1}^{n} \frac{F_{k}\left(x_{i}\right) F_{h}\left(x_{i}\right)}{\left(F^{\prime}\left(x_{i}\right)\right)^{2}}=0 \quad(k \neq h)i=1nFk(xi)Fh(xi)(F(xi))2=0(kh)
ce qui montre que la suite (5) est orthogonale, donc.
Si les zéros du polynome F ( x ) F ( x ) F(x)F(x)F(x) sont tous réels et distincts, les zéros d'un polynome de la suite de STURM (5) sont séparés par les zéros de tout polynome qui le suit.
Remarque. La propriété reste vraie si F 1 ( x ) F 1 ( x ) F_(1)(x)F_{1}(x)F1(x) est un polynome de degré n n nnn-I dont les zéros séparent ceux de F ( x ) F ( x ) F(x)F(x)F(x).
4. Considérons plus généralement une suite de fonctions
f 0 ( x ) , f 1 ( x ) , f n ( x ) , f 0 ( x ) , f 1 ( x ) , f n ( x ) , f_(0)(x),f_(1)(x),dotsf_(n)(x),dotsf_{0}(x), f_{1}(x), \ldots f_{n}(x), \ldotsf0(x),f1(x),fn(x),
uniformes et continues dans l'intervalle ( a , b a , b a,ba, ba,b ) et supposons que pour tout n n nnn et pour toute suite de points ξ 0 < ξ , < ξ 2 < ξ n ξ 0 < ξ , < ξ 2 < ξ n xi_(0) < xi, < xi_(2)dots < xi_(n)\xi_{0}<\xi,<\xi_{2} \ldots<\xi_{n}ξ0<ξ,<ξ2<ξn, de ( a , b a , b a,ba, ba,b ) le déterminant
| f 0 ( ξ i ) f 1 ( ξ i ) f n ( ξ i ) | i = 0 , 1 , 2 , , n f 0 ξ i f 1 ξ i f n ξ i i = 0 , 1 , 2 , , n {:[|f_(0)(xi_(i))f_(1)(xi_(i))dotsf_(n)(xi_(i))|],[i=0","1","2","dots","n]:}\begin{gathered} \left|f_{0}\left(\xi_{i}\right) f_{1}\left(\xi_{i}\right) \ldots f_{n}\left(\xi_{i}\right)\right| \\ i=0,1,2, \ldots, n \end{gathered}|f0(ξi)f1(ξi)fn(ξi)|i=0,1,2,,n
soit > O > O > O>O>O. Nous savons alors qu'une combinaison linéaire de la forme
(6) φ n = c 0 f 0 + c 1 f 1 + + c n f n ( c 0 , c 1 , , c n constantes ) (6) φ n = c 0 f 0 + c 1 f 1 + + c n f n c 0 , c 1 , , c n  constantes  {:[(6)varphi_(n)=c_(0)f_(0)+c_(1)f_(1)+dots+c_(n)f_(n)],[(c_(0),c_(1),dots,c_(n)" constantes ")]:}\begin{align*} & \varphi_{n}=c_{0} f_{0}+c_{1} f_{1}+\ldots+c_{n} f_{n} \tag{6}\\ & \left(c_{0}, c_{1}, \ldots, c_{n} \text { constantes }\right) \end{align*}(6)φn=c0f0+c1f1++cnfn(c0,c1,,cn constantes )
jouit des propriétés suivantes
I. φ n φ n varphi_(n)\varphi_{n}φn est complètement déterminée par ses valeurs en n + 1 n + 1 n+1n+1n+1 points de l'intervalle ( a , b a , b a,ba, ba,b ).
2. φ n φ n varphi_(n)\varphi_{n}φn s'annule au plus n n nnn fois dans ( a , b a , b a,ba, ba,b ).
3. si φ n φ n varphi_(n)\varphi_{n}φn s'annule n n nnn fois dans ( a , b a , b a,ba, ba,b ) elle change de signe en chacun de ses zéros.
Soit maintenant 1'expression
J ( f ) = a b p ( x ) | f ( x ) | q d x , q > I J ( f ) = a b p ( x ) | f ( x ) | q d x , q > I J(f)=int_(a)^(b)p(x)|f(x)|^(q)dx,quad q > IJ(f)=\int_{a}^{b} p(x)|f(x)|^{q} d x, \quad q>IJ(f)=abp(x)|f(x)|qdx,q>I
p ( x ) p ( x ) p(x)p(x)p(x) étant la fonction définie plus haut.
Parmi toutes les combinaisons linéaires de la forme (6), avec c n = I c n = I c_(n)=Ic_{n}=\mathrm{I}cn=I, il existe une pour laquelle J ( φ n ) J φ n J(varphi_(n))J\left(\varphi_{n}\right)J(φn) est minimum. Soit φ n ( q ) φ n ( q ) varphi_(n)^((q))\varphi_{n}{ }^{(q)}φn(q) cette combinaisons linéaire.
Nous avons 1 1 ^(1){ }^{1}1 )
b a p | φ n ( q ) | q 1 ( s g φ n ( q ) ) φ n 1 d x = 0 b a p φ n ( q ) q 1 s g φ n ( q ) φ n 1 d x = 0 int_(b)^(a)p|varphi_(n)^((q))|^(q-1)(sg*varphi_(n)^((q)))varphi_(n-1)dx=0\int_{b}^{a} p\left|\varphi_{n}^{(q)}\right|^{q-1}\left(s g \cdot \varphi_{n}^{(q)}\right) \varphi_{n-1} d x=0bap|φn(q)|q1(sgφn(q))φn1dx=0
φ n 1 φ n 1 varphi_(n-1)\varphi_{n-1}φn1 est une combinaisons linéaire quelconque entre les n n nnn premières fonctions f i f i f_(i)f_{i}fi.
Il en résulte que φ n ( q ) φ n ( q ) varphi_(n)^((q))\varphi_{n}{ }^{(q)}φn(q) change de signe au moins n n nnn tois dans ( a , b a , b a,ba, ba,b ). On voit aussi que l'expression
α | φ n ( q ) | q I sg φ n ( q ) + β | φ n ( q ) r | q I sg φ n I ( q ) α φ n ( q ) q I sg φ n ( q ) + β φ n ( q ) r q I sg φ n I ( q ) alpha|varphi_(n)^((q))|^(q-I)sg*varphi_(n)^((q))+beta|varphi_(n)^((q))r|^(q-I)sg*varphi_(n-I)^((q))\alpha\left|\varphi_{n}^{(q)}\right|^{q-\mathrm{I}} \operatorname{sg} \cdot \varphi_{n}^{(q)}+\beta\left|\varphi_{n}^{(q)} \mathrm{r}\right|^{q-\mathrm{I}} \operatorname{sg} \cdot \varphi_{n-\mathrm{I}}^{(q)}α|φn(q)|qIsgφn(q)+β|φn(q)r|qIsgφnI(q)
change de signe au moins n 1 n 1 n-1n-1n1 fois dans ( a , b a , b a,ba, ba,b ) quel que soient α α alpha\alphaα et β β beta\betaβ.
De là resulte que α φ n ( q ) + β φ n 1 ( q ) α φ n ( q ) + β φ n 1 ( q ) alphavarphi_(n)^((q))+betavarphi_(n-1)^((q))\alpha \varphi_{n}^{(q)}+\beta \varphi_{n-1}^{(q)}αφn(q)+βφn1(q) change de signe au moins n n nnn-I fois dans ( a , b a , b a,ba, ba,b ) quel que soient a et β β beta\betaβ. On peut en conclure donc, comme la fait O. D. KELLOGG pour le cas q = 2 1 q = 2 1 q=2^(1)q=2^{1}q=21 ), que
Les zéros de φ n ( q ) φ n ( q ) varphi_(n)^((q))\varphi_{n}^{(q)}φn(q) sont séparés par ceux de φ n ( q ) φ n ( q ) varphi_(n)^((q))^(-)\varphi_{n}{ }^{(q)}{ }^{-}φn(q).
5. Considérons encore l'expression J ( f φ n ) f ( x ) J f φ n f ( x ) J(f-varphi_(n))f(x)J\left(f-\varphi_{n}\right) f(x)J(fφn)f(x) étant une fonction continue. Parmi toutes les combinaisons linéaires de la forme (6) il existe une - que nous allons désigner par Φ n ( q ) Φ n ( q ) Phi_(n)^((q))\Phi_{n}^{(q)}Φn(q) - pour laquelle J J JJJ ( f φ n f φ n f-varphi_(n)f-\varphi_{n}fφn ) atteint son minimum.
Comme plus haut on montre que la différence
| f Φ n ( q ) | q r ( sg . ( f Φ u ( q ) ) ) | f Φ n I q | q I ( sg . ( f Φ n I ( q ) ) ) f Φ n ( q ) q r sg . f Φ u ( q ) f Φ n I q q I sg . f Φ n I ( q ) |f-Phi_(n)^((q))|^(q-r)(sg.(f-Phi_(u)^((q))))-|f-Phi_(n-I)^(q)|^(q-I)(sg.(f-Phi_(n-I)^((q))))\left|f-\Phi_{n}^{(q)}\right|^{q-\mathrm{r}}\left(\operatorname{sg} .\left(f-\Phi_{u}^{(q)}\right)\right)-\left|f-\Phi_{n-\mathrm{I}}^{q}\right|^{q-\mathrm{I}}\left(\operatorname{sg} .\left(f-\Phi_{n-\mathrm{I}}^{(q)}\right)\right)|fΦn(q)|qr(sg.(fΦu(q)))|fΦnIq|qI(sg.(fΦnI(q)))
et par conséquence aussi la différence
Φ n ( q ) Φ n r ( q ) Φ n ( q ) Φ n r ( q ) Phi_(n)^((q))-Phi_(n-r)^((q))\Phi_{n}^{(q)}-\Phi_{n-\mathrm{r}}^{(q)}Φn(q)Φnr(q)
change de signe au moins n n nnn-I fois dans ( a , b a , b a,ba, ba,b ).
Revenons au cas simple des polynomes, quand la suite des fonctions f i f i f_(i)f_{i}fi se réduit à
I , x , x 2 , , x n , I , x , x 2 , , x n , I,x,x^(2),dots,x^(n),dotsI, x, x^{2}, \ldots, x^{n}, \ldotsI,x,x2,,xn,
Nous voyons alors que l'équation
Φ n ( q ) Φ n I ( q ) = 0 Φ n ( q ) Φ n I ( q ) = 0 Phi_(n)^((q))-Phi_(n-I)^((q))=0\Phi_{n}^{(q)}-\Phi_{n-\mathrm{I}}^{(q)}=0Φn(q)ΦnI(q)=0
a toutes ses racines réelles.
Nous savons que si q , Φ n ( q ) q , Φ n ( q ) q rarr oo,Phi_(n)^((q))q \rightarrow \infty, \Phi_{n}^{(q)}q,Φn(q) tend uniformément vers le polynome de TCHEBYCHEF de degré n n nnn de la fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x), donc
Si T 0 , T 1 , , T n , T 0 , T 1 , , T n , T_(0),T_(1),dots,T_(n),dotsT_{0}, T_{1}, \ldots, T_{n}, \ldotsT0,T1,,Tn, sont les polynomes de TCHEBYCHEF de meilleure approximation de la fonction continue f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) dans l'intervalle ( a , b ) , l e ́ ( a , b ) , l e ́ (a,b),l^(')é-(a, b), l ' e ́-(a,b),lé quation de degré n n nnn
T n T n 1 = 0 T n T n 1 = 0 T_(n)-T_(n-1)=0T_{n}-T_{n-1}=0TnTn1=0
a toutes ses racines réelles.

  1. 1 ) 1 ) ^(1)){ }^{1)}1) Voir G. MIGNOSI «Teorema di Sturm e sue estensioni» Rendiconti Circ. Mat. Palermo t. XLIX (1925) p. 84.
  2. 1 ) 1 ) ^(1)){ }^{1)}1) Voir les travaux de M. D. Jackson. Spécialement son livre «The Theory of Aproximation » New-York 1930.
  3. 1 1 ^(1){ }^{1}1 ) O. D. KELLOGG "The Oscillation of Function of an Orthogonal Set». Amer. Jurn. of Math. XXXVIII (1916) p. 1.
1934

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