NOTES SUR LES FONCTIONS CONVEXES D’ORDRE SUPÊRIEUR (I)
par
Tiberiu Popoviciu
Reçue le 1 Septembre 1933.
CHAPITRE I.
Sur les équations dont les trois premiers coefficients sont donnés.
1.
Considérons la famille d’équations de degré
(1)
ayant toutes leurs racines réelles et pour lesquelles ont des : valeurs données. On voit facilemment que les racines, donc aussi les autres coefficients, restent bornés.
Nous avons
l’égalité n’étant possible que si toutes les racines de (1) sont égales.
Les équations (1), prenant les valeurs , et ayant au plus deux racines distinctes sont :
Si est une racine de l’équation (1) on a
l’égalité n’étant possible que si toutes les racines, autres que , sont égales.
Nous avons donc la propriété suivante :
La limite supérieure des racines des équations (1) n’est alteinte que pour l’équation et leur limite inférieure seulement pour l’équaiion .
Nous avons pour toute racine
Pour que l’équation (1) ait toujours áes racines de mêmes signes il faut et il suffit que
Les racines sont alors toujours non-négatives ou non-positives suivant que ou .
2. Remarquons que deux coefficients consécutifs d’une équation ayant toutes ses racines réelles ne peuvent pas être nuls à la fois. De la, en regardant la courbe représentative de l’équation
(2)
et tenant compte d’une transformation linéaire éventuelle, on déduit que
Le coefficient atteint son minimum seulement pour l’équation et son maximum seulement pour .
Cette propriété n’est autre que la condition de réalité des racines de l’équation (2) et s’exprime expliciternent par l’inégalité
(3) ,
l’égalité n’étant possible que pour les équations .
3. Proposons-nous de déterminer le maximum du plus petit intervalle contenant les racines. Ce maximum est nécessairement atteint.
Supposons que l’équation (1) ait au moins quatre racines distinotes
(4)
00footnotetext: (1) Cetie propriété a élé trouvée par Lauuerre. Voir , Suvres" t. I, p. 93 .
æt étant la plus grande et ô la plus petite racine de (1). Nous avons
Laissons fixe le polynome , nous avons alors un système de quatre équations linéaires en dont le déterminant est différent de zéro. Remplaçant par respectivement nous avons un nouveau système auquel correspoud le polynome ayant pour zéros . Si sont assez voisins de respectivement, sont réels et on a . Le polynome . prend les coefficients donnés . Prenant , on voit que le maximum en question ne peut être atteint pour une équation ayant au moins quatre racines distinctes.
Le maximum ne poura donc être atteint que pour une équation de la forme
(5)
Par un procédé analogue à celui employé plus haut, en posant avec , on montre facilement que le maximum ne peut être atteint si . Un calcul simple nous montre alors qu’il faut prendre donc,
Le plus petit intervalle contenant les racines de l’équation (1) est au plus égal à
—
Ia limite n’étart atteinte que pour l’équation
On peut aussi énoncer cette propriété de la manière suivante :
Si sont les racines de la dérivée , Ibs racines ide l’équation (1) sont toutes dans un intervalle de longueur au plus égale à
4.
Nous pouvons chercher aussi le minimum de la longueur, dúa plus petit intervalle contenant les recines. Mettons l’équation (1) sous : la forme (4). Construisons encore le polynome en posant et si ne sont pas de zéros simples répétons-la même. opération sur jusqu’à ce que nous arrivons à un polynome dontc les zéros extrèmes sont simples. On voit de cette façon que le minimum ne peut être atteint que par une équation de la forme (5). Une discution simple nous montre que le minimum ne peut être atteint que si ou donc si l’équation as au plus deux racines distinctes.
On trouve facilement que :
Le plus petit intervalle contenant toutes les racines de l’equations. (1) est au moins égale à
la limite n’étant atteinte que pour l’équation si est pair et pour les équations . si est impair.
On retrouve encore ces équations si on cherche à déterminer leplus petit intervalle de centre contenant toujours au moins uneracine de l’équation (1). Soit en effet cet intervalle. On montre comme plus haut que pour la détermination de il suffit de considérer seulement les équations de la forme (5). Une discution simple, que nous no reproduisons pas nous montre que :
L’équation (1) a toujours au moins une racine dans l’intervalle : (fermé)
GHAPITRE II.
Sur les équations dont les quatre preniers coefficients sont donnés
—
1.
Considérons maintenant l’ensemble des équations (1) ayant lleurs racines toutes réelles et pour lesquelles les coefficients , - sont donnés.
Cherchons à déterminer une équation de la forme
prenant les coefficients donnés.
Nous avons au plus trois équations de cette forme avec réel suivant que cette racine est égale a l’une des racines - de l’équation .
Ecartons les cas où le polynome (1) est nécessairement de la forme ou .
Supposens done que
(7)
Si on a le polynome (6) doit nécessairement être identique à
et l’équation a, en vertu de (7), toutes ses racines réelles.
Si la forme (6) est péelle avec elle est nécessairement -identique à
d’où la condition de réalité
(8)
Posons pour simplifier
(2) Nous disons, pour simplifier, cque la forme (6) est réelle si et sont réels.
qui est un nombre posilif. L’inégalité (8) devient
(9)
De même nous trouvons que la forme (6) est réelle pour seulement si
(10)
Remarquons encore que le second membre des inégalités (9) et (10) croit avec et tend vers , donc si e est à l’extérieur (au sens strict) de l’intervalle
une des formes (6) avec "" ou "’ est réelle quel que soit le degré du polynome .
6. Toute racine de l’équation doit vérifier une certaine inégalité." Cette inégalité sobtient de (3) en y remplaçant par respectivement. Le maximum et le minimum de annulerons le premier membre de cetto inégalité. D’autre part si annule cette expression le polynome (1) est nécessairement de la forme (6). Le maximum et le minimum des racines ne peuvent donc être atteints que par une équation de la forme (6). Cette affirmation est justifiée par le fait qu’il y a toujoursau moins une forme réelle (6).
Tenant compte de (9) on vérifie facilement que si (6) est réel. avec " les racines de l’équation
sont toujours comprises entre les racines de l’équation
.
On a la même propriélé pour la forme (6) avec "’ si elle est réelle.
On peut donc énoncer la propriété suivante :
Les limites supérieure et inférieure des racines ne sont atteintes. que par l’equation .
¿ Nous voyons aussi qie les racines de l’équation (1) sont toujours-
comprises dans un intervalle de longueur au plus égale à
Le radical est maximum pour , donc
Si sont la plus petite et la plus grande racine de los ème dérivée , les racines de l’équation donnée sont toutes dans un intervalle de longueur au plus égale à
7.
En egardant la courbe nous voyons que
Le minimum de a n’est atteint que pour l’équation .
Considérons la fonction symétrique des racines
(11)
de l’équation (1).
Cette expression étant de la forme , où A ne dépend que de , sera maximum pour l’équation . Nous pouvons donc dire que si sont donnés (11) est maximum seulement pour une équation de la forme (5) dans laquelle , . Un calcul simple nous montre alors que ce maximum est atteint seulement si .
Nous en déduisons donc la propriété suivante :
Si l’équation (1) a toutes ses racines réelles on a
l’égalité n’étant possible que pour l’équation
8.
On peut également chercher le maximum du coefficient . On peut montrer facilement que ce maximum, atteint nécessairement, ne l’est que par une équation de la forme (5). Il est à remarquer que la forme de l’équation maximisante n’est pas invariable et change suivant les valeurs de . Nous n’insistons pas ici sur ce point.
Un des problèmes traités plus haut se généralise sans dificulté comme nous le verrons au Chapitre suivant.
CHAPITRE III.
Sur les racines de l’équation dérivée
9.
Désignons par la plus grande racine (ou l’une d’elles s’il y a plusieurs) de l’équation (1). Nous désignerons donc par la plus grande racine de la kème derivée .
D’après un théorème classique on a
Remarquons que si est racine d’ordre de multiplicité de l’équation dérivée il est nécessairement racine d’ordre de l’équation donnée. On en déduit facilement que la seule disposition générale possible est la suivante :
et alors est racine d’ordre de multiplicité pour l’équation (1) et est racine simple de l’équation pour , .
Le polynome (1) est en général de la forme suivante :
L’équation dérivée a deux sortes de racines. D’abord racines distinctes des et séparées par ces dernières
Si toutes les racines différentes des restent fixes.
Si il y a une racine de la dérivée qui se détache de , mais elle varie évidemment dans le même sens que . Cette racine est donc une fonction croissante de la racine variée de l’équation donnée. Toutes les autres racines distinctes des restent fixes.
Il reste à examiner la variation d’une racine .
Supposons pour fixer les idées et posons alors
On a
Mais on a aussi
adoù et comme on trouve
Posons maintenant
étant dans le voisinage de . Nous trouvons
d’où
Mais, dans le voisinage gauche de on a
et, étant suffisamment près de a une seule racine dans l’intervalle [si est remplacé ici par ] qui est précisément la racine variée ; soit . Il en résulte que
done est une fonction croissante de la racine variée.
On obtient la même propriété et on la démontre de la même manière si .
Nous n’avons donné la démonstration que pour les variations de autour de sa position initiale. Il est facile de voir que la propriété reste vraie pour toute variation de si on a soin de numéroter préalablement les racines de l’équation dérivée et de ne pas changercette numérotation même si ces racines passent l’une par l’autre.
11. La propriété précédement démontrée a quelques conséquences intéressantes.
On voit par exemple que si
où est un polynome fixe de degré dont les zéros sont au moins égaux à et un polynome dont les zéros sont au
(3) On posse comme d’habitude sig. suivant que .
plus égaux à , on a
l’égalité n’étant possible que si .
En laissant toujours fixes la racine el le polynome on voit que
On approchera en effet indéfiniment ce minimum en faisant tendre vers les zéros de . On peut aussi éviter les infinis par une transformation simple. Nous pouvons supposer sans restreindre la généralité. Il suffit alors de faire la transformation sur l’équation et appliquer les resultats du No. précédent à la plus. petite racine positive de cette équation.
l’égalité ne pouvant avoir lieu que pour et la limite inférieure ne pouvant être remplacée par aucun autre nombre plus petit.
Si et , où les zéros : de sont au plus égaux à , on a
l’égalité n’étant possible gue pour. et la limite inférieure ne pouvant être remplacée par aucun nombre plus petit.
Les resultats du No. précédent s’appliquent aussi aux racines des équations etc. que nous avons dit sur la limitation de peut facilement être étendu aux racines , etc. On peut donc obtenir diverses inégalités pour ces. racines comme précédemment. Supposons par exemple que
ot soit un facteur, non constante, du polynome . Nous avons
où ne doit pas dépasser le degré du polynome .
Laguerre a démontré que si sont deux racines consécutives de l’équation (1) il n’y a aucune racine de l’équation dérivée dans les intervalles . On voit que plus exactement s’il y a racines à gauche de ou confondes avec il n’y a acune. racine de la dérivée dans les intervalles
12. Soit la longueur du plus petit intervalle contenant les racines de l’équation (1). Les racines de l’équation dérivée sont toutes : dans un intervalle de longueur au moins égale à .
Nous nous proposons de déterminer ce nombre à qui est évidemment plus petit que 1. Sans restreindre la généralité nous pouvons. prendre
où les racines de sont toutes dans l’intervalle ( ) ; soient la plus grande et la plus peitite racine de cette équation et la plus grande et la plus petite racine de . Il s’agit de déterminer le minimum de .
Si nous avons .
Si ou d’après les résultats du No. 10 on obtient la plus petite valeur de pour , respectivemet ; d’où
: Supposons maintenant que . Nous pouvons écrire alors
En écrivant nous avons un système de deux équations linéaires en . Si le déterminant de ce système est différent de zéro en appliquant un raisonnement analogue à celui du No. 3 on montre que le polynome peut être remplacé par un autre
(4) Ce résultat se déduit aussi de la généralisation donnée au théorème de Laguerre par M. J. v. Sz. Nagy "Ueber algebraische Gleichungen mit lauter reellen Wurzeln" Jahreshericht der Deutschen Math. Ver. 27 (1918) p. 37-43.
pour lequel solt plus petit. On tient compte ici du fait que , , sont des racines simples.
Si le déterminant est nul l’une des équations est conséquence de l’autre. Prenant alors
—
on a et sont la plus grande et la plus petite racine - de . Nous recommençons alors indéfiniment la même opération. - On voit qu’ou bien nous tombons sur un déterminant non nul ou bien alors par un passage à la limite on trouve une équation de la forme pour laquelle sont encore la plus grande et - et la plus petite racine de sa dérivée. En tout cas pour trouver le minimum de il suffit d’examiner les équations .
Le minimum a pour valeur et s’obtient pour .
Nous avons done la propriété suivante :
Si les racines de l’équation derivée sont dans un intervalle de lonyueur les racines de l’équation donnée sont toutes dans un intervalls de longueur au plus égale ò
On voit d’ailleurs qu’on peut énoncer plus généralement la propriété suivante :
Si les racines de la kème dérivée sont toutes dans un. intervalle de longueur les racines de l’équation donnée sont toutes dans an intervalle de longueur au plus égale à
C’est la généralisation des cas dejà signalés aux Chap. I et II.
00footnotetext: (5) Je vient de prendre connaissance du mémoire de M. J. v. Sz. Nagy, * loc. cit. ( 4 ), malheuresement après avoir fait les corrections. Ces résultats sont udûs à M. J. v. Sz. Nagy.
CHAPITRE IV.
Sur l’inégalité de M. I. Schur*
13.
Considérons la famille des équations (1) pour lesquelles law et ont des valeurs données. Proposons-nous de déterminer lemaximum de .
Si on a évidemment max. et ce maximum est atteint par toute équation pour laquelle est racine aus. moins triple.
Si nous pouvons prendre, sans restreindre la généralité, .
Supposons que l’équation (1) aié au moins deux racines distinctes de . Nous pouvons écrire la décomposition (4) avec
Nous avons le système
(12)
de deux équations linéaires en .
Si le déterminant de ce système est différent de zéro on peut,… par suite de la continuité, déterminer un polynome . tel que si on ait
Si le déterminant est nul la seconde équation (12) est conséquence de la première. Dans ce cas lorsque décroit vers a croît vers une limite qui est déterminée par l’équation … Nous avons [donc aussi ] c’est-à-dire que
On voit alors que si
14.
Nous pouvons déterminer maintenant le maximum de b
Remarquons qu’une équation de la forme
est complétement déterminée par les conditions . Nous avons alors et quel que soit .
Soit . Nous avons et le déterminant du système (12) est différent de zéro. Le maximum n’est donc atteint que pour l’équation .
Nous démontrerons la propriété suivante :
Le maximum dè ne peut être atteint que ur les équations de la forme (13).
De la propriété démontrée au No. précédent on voit que le maximum est atteint ou bien pour l’équation ou bien pour une équation de degré .
Nous ferons la démonstration par récurrence. Nous avons vu que la propriété est vraie pour les degrés et démontrons-la pour le degré . Choisissant convenablement les racines et on voit que la propriété est démontrée par récurrence.
Cette propriété est due à M. I. Schur ( 6 ) qui l’a énoncé de la manière suivante :
Si l’équation (1) a toutes ses racines réelles on a l’inégalité
l’égalité n’étant possible - en dehors du cas trivial - que pour les équations de la forme
15.
On peut étendre un peu le résultat précedent au cas où sont données. On montre oncore, comme plus haut, que le maximum de ne peut êtrę atteint que par une équation de la forme
Une telle équation est complètement déterminée par les valeurs données. En effet, s’il y en avait deux on pourrait transformer l’une dans l’autre par une transformation linéaire simple et on tomberait sur une contradiction avec la propriété de croissance démontrée au No. 10.
Il est clair que le minimum du rapport
(6) I Schur „Zwei Sätze über algebrai she Gleichungen mit lauter reelslen Wurzeln , Journal für Math. B. 144 (4, 4) pp. 75-88.
s’obtient en calculant sa valeur pour l’équation par exemple.
En particulier, pour on obtient la propriété suivante :
Si l’équation (1) a toutes : s racines réelles et si on a
l’égalité n’étant possible que pour les équations de la forme
16.
Proposons-nous de déterminer une équation de la forme
prenant les valeurs données .
Le cas a été déjà mis en évidence et nous savons qu’alors l’équation (14) est complètement déterminée. Il en est de même si .
Supposons done que .
Sans restreindre la généralité nous pouvons supposer que , et alors . L’équation (14) devient
(15)
Si nous écrivons que débarrasé du facteur 5’annule pour nous obtenons une équation de la forme
(16)
pour déterminer . On a ainsi négligé la valeur -1 de quand (15) tend vers une équation du second degré.
Faisant les calculs on trouve
Le discriminant de l’équatiun (17) est de la forme
(17)
en supprimant le cas qui conduit à , cas que nous avons đéjà étudié.
Nous avons
ce qui montre que la suite
présente au moins trois variations. Il en résulte que le polynome (17) a au plus trois zéros négatifs.
On vérifie d’abord que (17) s’annule pour .
Considérons l’équation (14) ot le rapport
(18)
Supposons et fixes et faisons varier de jusqu’s : . Le rapport (18) decroit de jusqu’à la valeur 1 pour qui est un minimum. Après il croît jusqu’à un maximum pour decroître ensuite vers à pour .
Il en résulte que étant données il existe toujours au moins une équation de la forme (14) avec prenant ces valeurs.
Il en résulte encore qu’il existe un nombre tel que pour compris duns l’équation (16) ait trois racines réelles dont deux sont . Si l’équation (16) a une racine double plus petite que - ( ).
Remarquons que (35) donne aussi les valeurs de pour lesquelles n’est plus la plus grande racine de la dérivée seconde maisl’autre racine différente de la racine multiple.
L’examen du rapport (18) nous montre l’existence d’un nombre tel que si l’équation (16) ait encore trois racines réelles dont deux donnent des équations pour lesquelles n’est pas la plus grande racine de la dérivée seconde. Pour équation (16) a une racine double qui jouit de la même propriété.
Nous avons ainsi mis en évidence les trois zéros négatifs - 1 , du discriminant. On peut montrer qu’on a efectivement . En tout cas le discriminant ne peut s’annuler entre et et change de signe en passant par ces points. Il en résulte que pour compris dans. l’intervalle ( ) l’équation (16) n’a qu’une seule racine réelle.
Nous pouvons maintenant énoncer la proposition que nous avions en vue.
Une équation de la forme (15) avec est complètement déterminée par la connaissance des valeurs .
On peut facilement voir de la propriété précédente que si on considère l’équation (14) avec dans laquelle sont données, la racine est fonction décroissante de et fonction croissante de .
Les résultats précédents peuvent s’étendre au cas où au lieu de la plus grande racine de la dérivée seconde on prend la plus grande racine de la troisième, quatrième,… dérivée.
Dans la suite nous montrerons les propriétés extrémales des équations de la forme (14) et nous déterminerons en particulier le maximum de quand et sont données.