Abstract
Let \(\left( X,\rho \right)\) be a complete metric space, \(f:X\rightarrow X\) a nonlinear mapping. In order to solve the equation \(x=f\left( x\right) \) we consider a multistep method \[x_{n+k+1}=G(x_{n},x_{n+1},…,x_{n+k}), \quad n=1,2,… \] generated by a mapping \(G:X^{k+1}\rightarrow X\), whose diagonal restriction coincides with \(f\): \(G(x,…,x)=f(x)\). Under Lipschitz assumption on \(G\) we determine the algebraic equation whose unique positive solution leads to the convergence order of the iterations. We also study the case when the operator \(G\) replaced by an approximation of it.
Authors
Ion Păvăloiu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)
Title
Original title (in French)
Sur l’approximation des racines des equations dans une espace métrique
English translation of the title
On approximating the solutions of equations in metric spaces
Keywords
multistep iterative methods; convergence; successive approximations
Cite this paper as:
I. Păvăloiu, Sur l’approximation des racines des equations dans une espace métrique, Seminar on functional analysis and numerical methods, Preprint no. 1 (1989), pp. 95-104 (in French).
About this paper
Journal
Seminar on functional analysis and numerical methods,
Preprint
Publisher Name
“Babes-Bolyai” University,
Faculty of Mathematics,
Research Seminars
DOI
Not available yet.
References
[1] I. Pavaloiu, I., Serb, Sur des methodes iteratives optimales, Research Seminars, Seminar on Functional Analysis and Numerical Methods, Preprint Nr.1 (1983), 175–182.
[2] I.A. Rus, An iterative method for the solution of the equation x = f (x, x, . . . , x), Anal. Num´er. Theor. Approx., 10 (1981), 95–100.
[3] Weinischke, J.H., Uber eine klasse von Iterationverfahren, Numerische Mathematik 6 (1964), 395–404.
Paper (preprint) in HTML form
"Babeş-Bolyai" University
Faculty of Mathematics and Physics
Research Seminars
Seminar on Functional Analysis and Numerical Methods
Preprint Nr.1, 1989, pp.95-104
Sur l’approximation des racines des équations dans un espace métrique
Dans cette note nous étudions l’évaluation des erreurs qui surgissent pendant la résolution numérique des équations en espaces métriques à l’aide de certaines méthodes d’itération à plusieurs pas.
Considerons un espace métrique complet et l’équation suivante:
(1) |
où est un opérateur quelconque.
Déssignons par c’est-à-dire le produit cartèsien de l’ensemble avec lui même fois.
Pour la résolution de l’équation (1) nous consiérons l’application dont nous supposons que sa restriction à la diagonale de l’espace coincide avec l’opérateur , c’est-à-dire:
(2) |
pour chaque .
Considérons la suite fournie par le procédé d’iteration suivant:
(3) |
où sont des éléments donnés.
Désignons par un ensemble borné en cet espace. Nous supposons que sur l’ensemble l’opérateur vérifie la condition de Lipschitz c’est-à-dire:
(4) |
où pour chaque , .
Considérons l’équation:
(5) |
On sait que dans lec cas où pour chaque et où il existe au moins un nombre pour lequel , cette équation a une seul racine réelle et positive.
Si de plus:
(6) |
alors cette racine vérifie l’inégalité
(7) |
En ce qui concerne la convergence de la suite fournie par la méthode (3) on a le théorème suivant:
Théorème 1.
Si l’application et les éléments initiaux remplissent les conditions suivantes:
- i)
-
ii)
L’ensemble où est la racine positive de l’équation (5) et
alors on a les propriétés suivantes:
-
j)
pour chaque ;
-
jj)
la suite est convergente et si nous désignons par la limite de la suite , alors et est la solution unique de l’equation (1) de la sphère ;
-
jjj)
on a les inégalités suivantes:
Démonstration.
De la conclusion ii) il résulte que pour chaque . Pour on a les inégalités suivantes:
(8) | ||||
d’où nous déduisons que pour .
Par la suite nous supposons que et pour chaque . De cette inégalité nous déduisons que:
où nous avons utilisé le fait que vérifie l’équation (5).
Des inégalités ci-dessus, et d’une manière similaire à celle utilisée à la démonstration de la relation (8), nous déduisons que . Du principe de l’induction mathématique il résulte donc que tous les éléments de la suite appartiennent à la sphère .
De la complétitude de l’espace et des inégalites
(9) | ||||
pour chaque il résulte que la suite est convergente.
Désignons par . Alors en passant à limite dans les inégalités (9) avec on a:
(10) |
Démontrons maintenant que .
Montrons maintenant que est l’unique solution de l’équation (1) qui appartient à la sphere . Supposons au contraire que l’équation (1) a au moins deux solutions et en . Alors de et , et de (2) il résulte que:
d’où, si nous tenons compte de (6) on obtient
Cette derniere inégalité étant impossible, il résulte que la supposition est fausse, donc que l’équation (1) a une solution unique.
Considérons par la suite l’application qui remplit avec l’application la condition suivante:
(11) |
pour chaque .
Pour la résolution de l’équation (1) nous remplacerons la suite fournie par la relation (3), par la suite fournie par le procédé itératif suivant:
(12) |
où nous supposons qu’on a choisi les éléments intiaux tels que les conditions suivantes sont remplies:
(13) | ||||
En ce qui concerne la relation nous supposons que l’on a la condition suivante
Supposons aussi que l’ensemble:
(14) |
est contenue dans .
En outre nous supposons que les éléments initiaux de la méthode (12) remplissent avec les éléments de (3) les conditions suivantes:
(15) | ||||
À l’aide de ces hypothèses et de plus à l’aide du fait que vérifie les hypothéses du théoréme 1, nous démontrerons que pour chaque on a les inégalités suivantes:
(16) |
(17) |
et
(18) |
En effet, en employant les relations (15) on obtient les relations suivantes:
(19) | ||||
c’est-à-dire que l’inégalité (16) est vérifiée, pour Montrons maintenant que . En employant les inégalités (19) et (8) nous obtenons:
(20) | ||||
Généralement, si nous supposons que
et qu’on a les inegalités suivantes:
pour chaque alors d’une manière similaire à celle employée pour demontrer l’inégalité (19) nous obtenons:
(21) | ||||
d’où il résulte qu’on a les inégalités (16) pour chaque . Des relations (21) et (8), d’une manière similaire à celle utilisée à la déduction de la relation (20), il résulte que .
Démontrons maintenant que les inégalités (17) sont vérifiées. Si nous envisageons les relations (13) on a les inégalités suivantes:
(22) | ||||
donc nous avons obtenu l’inégalité (17) pour
En supposant maintenant qu’on a les inégalités suivantes:
pour d’une manière similaire à celle employée à la déduction de l’inégalité (22) nous obtenons les inégalités (17).
Les inégalités (18) fournissent une évaluation de la distance entre la solution exacte de l’équation (1) et son approximation, obtenue à l’aide de la méthode d’itération (12).
Remarque.
Si nous remarquons que l’ensemble sur lequel la condition (4) est remplie, est lui-même un espace métrique, il resulte que nous pouvons considérer le théorème 1 comme un cas particulier du résultat principal contenu dans le travail [3]. De notre point de vue l’importance de ce théorème consiste dans le fait que l’ensemble étant borné il permet avec facilité le choix de l’application , application qui remplit avec l’application la condition (11). Imaginons par exemple le cas banal de l’équation et l’équation approximante
Du fait que il résulte que la différence n’est pas bornée, donc même dans la cas la condition (11) ne peut pas être remplie dans tout l’espace .
Bibliographie
- [1]
- [2] I. Păvăloiu, I., Şerb, Sur des methodes iteratives optimales, Research Seminars, Seminar on Functional Analysis and Numerical Methods, Preprint Nr.1 (1983), 175–182.
- [3] I.A. Rus, An iterative method for the solution of the equation Anal. Numér. Théor. Approx., 10 (1981), 95–100.
- [4] Weinischke, J.H., Uber eine klasse von Iterationverfahren, Numerische Mathematik 6 (1964), 395–404.
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