Abstract
Let \(X_{1},X_{2}\) be two complete metric spaces, \(X=X_{1}\times X_{2}\) and the nonlinear mappings \(F_{1}:X\rightarrow X_{1},\ F_{2}:X\rightarrow X_{2}\). In order to solve the nonlinear system \(x_{1}=F_{1}\left( x_{1},x_{2}\right),\ x_{2}=F_{2}\left( x_{1},x_{2}\right)\) we consider the Gauss-Seidel type method \[x_{n}=F_1 \left(x_{n-1},y_{n-1}\right), \\ y_{n}=F_2 \left( x_{n},y_{n-1}\right) .\] We obtain error estimations when the nonlinear mappings \(F_{1}\) and \(F_{2}\) are approximated by other mappings.
Authors
Ion Păvăloiu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)
Title
Original title (in French)
Estimation des erreurs dans le résolution numérique des systèmes d’équations dans des espaces métriques
English translation of the title
Error estimations in the numerical solving of systems of equations in metric spaces
Keywords
system of equations in metric space; Gauss-Seidel type method; error estimations
Cite this paper as:
I. Păvăloiu, Estimation des erreurs dans le résolution numérique des systèmes d’équations dans des espaces métriques, Seminar on functional analysis and numerical methods, Preprint no. 1 (1987), pp. 121-129 (in French).
About this paper
Journal
Seminar on functional analysis and numerical methods,
Preprint
Publisher Name
“Babes-Bolyai” University,
Faculty of Mathematics and Physics,
Research Seminars
DOI
Not available yet.
References
[1] Pavaloiu, I., La resolution des systemes operationnelles a l’aide des methodes iteratives, Mathematica, 11(34), 1969, 137–141.
[2] Urabe, M., Error estimation in numerical solution of equation by iteration processes, J. Sci. Hiroshima Univ., Ser. A-I, 26 (1962), 77–91.
Paper (preprint) in HTML form
"Babeş-Bolyai" University
Faculty of Mathematics and Physics
Research Seminars
Seminar on Functional Analysis and Numerical Methods
Preprint Nr.1, 1987, pp.121-129
Estimation des Erreurs dans la Resolution Numérique des systemes d’equations dans des espaces metriques
Désignons par deux espaces métriques complets et par le produit cartésien de ces espaces.
Nous désignons par et deux applications et nous considérons le système d’équations suivant:
(1) | ||||
Pour la résolution du système d’équations (1) nous considérons le procédé itératif suivant, du type Gauss-Seidel:
(2) | ||||
En ce qui concerne la convergence des suites nous avons le Théorème suivant [1]:
THÉORÈME 1.
Si les applications et vérifient les conditions
pour tous les , ou et sont des nombres réels nonnégatifs;
Si les nombres et vérifient les relations
alors le système (1) admet une seul solution et les suites sont convergentes:
Démonstration.
Nous désignons par et deux suites de nombres non-négatifs dont les éléments vérifient les relations
(3) | ||||
Nous associons aux relations (3) le système d’équations en les inconnues et suivant
(4) | ||||
Nous montrerons par la suite que le système (4) admet une solutions réelle pour laquelle si et seulement si les nombres et remplissent les conditions du Théorème 1.
Nous supposons que le système (4) admet les solutions , pour lesquelles les conditons sont remplies. On vérifie immèdiatement que du système (4) résultent les équations suivantes:
(5) | ||||
et
(6) |
où l’on a désigné par le produit Les équations (5) nous montrent que les solutions du système (4) sont réelles et de l’équation (6) et des conditions il résulte , et où . Il est évident que la condition est remplie parce que , et représentent les relations de l’hypothèse du Théorème 1.
Si nous supposons à présent que les relations de l’hypothèse du Théorème 1 sont vérifiées, alors il est évident que et ce qui nous montre que l’équation (6) a ses deux racines positives et moindres que l’unité. En tenant compte des équations (5), nous constatons facilement que le système (4) admet une solution pour laquelle
Nous montrons à présent que si les éléments des suites et vérifient les relations (3) où les nombres et vérifient l’hypothèse du théorème 1, alors il existe une constante , indépendente de telle que pour chaque ont lieu les relations
(7) | ||||
et les séries et sont convergentes.
Désignons par un nombre réel qui vérifie l’inégalité
(8) |
où est la solution positive du système (4).
Nous supposons que les inégalités suivantes ont lieu:
ce qui nous montre que les relations (7) on lieu pour tout .
Il est évident que les séries et sont convergentes, parce que de (7) il s’ensuit qu’elles sont majorées par deux séries géométriques à raison moindre que l’unité.
De (2) et de l’hypothèse du Théorème 1 nous déduisons les relations:
(9) | ||||
Nous posons à présent en (9) et nous obtenons les relations (3). En tenant compte des hypothèses du Théorème 1 nous en déduisons les relations
(10) | ||||
Nous montrerons à présent que suites et sont convergentes.
Nous avons en effet
(11) | ||||
où .
Nous déduisons de la même facon
(12) |
En tenant compte que et du fait que les espaces et sont complets, il résulte que les suites et sont convergentes.
Si nous posons and alors en tenant compte de la continuité des applications et et en passant à la limite dans les égalités (2) lorsque il résulte que répresente une solution du système (1).
En ce qui concerne l’unicité de la solution, nous supposerons par l’absurde que le système (1) n’a pas une solution unique.
Désignons à présent par deux autres applications qui vérifient auprès de et les conditions
(13) | ||||
pour tout où sont deux nombres réels donnés.
A côte du procédé itératif (2) nous considérons le procédé itératif suivant:
(14) | ||||
En ce qui suit nous procéderons à la délimitation des erreurs au cas où la racine du système (1) est approchée par des éléments des suites générées à l’aide du procédé (14). Nous n’avons évidemment aucune information concernant les applications et si non qu’elles vérifient les relations (13), c’est pourquoi nous ne pouvons rien affirmer relativement à la convergence des suites et
Nous montrerons par la suite que le processus du calcul des éléments des suites et peut être certainement arrêté quand et si et sont convenablement choisis par rapport aux nombres et
Nous avons en effet
Pour nous avons de la même manière
Si nous écrivons maintenant alors les inégalités ci-dessus s’écrivent
(15) | ||||
Si nous nous plaçon dans les hypothèses du Théorème 1, alors il existe une constante indépendente de , telle que nous avons les relations suivantes:
(16) | ||||
où est la solution du système (4) qui vérifie les conditions: .
En effet, si nous choisissons tel que
alors il est évident que
et les inégalités (16) sont vérifiées pour .
Nous supposons que les relations (16) sont vérifiées pour chaque et nous montrerons qu’elles ont lieu également pour . Nous déduisons de (15)
On montre de la même manière que la seconde inégalité (16) a égalament lieu pour .
Si à pre’sent nous supposons que
(17) | ||||
alors les relations (16) nous assurent qu’il existe un tel que pour tout nous ayons les inégalités et Désignons par et deux nombres positifs qui vérifient les relations (17) et . Nous proposons d’évaluer dans ces conditions les distances entre et et et c’est -à-dire la délimitation des erreurs au cas de la résolution du système (1) à l’aide d’un procédé d’approximation de la forme (14) où les applications et dépendent de et par les relations (13). En tenant compte des hypothèses dans lesquelles nous nous sommes placés, nous aurons
Nous avons de manière analogue pour
Nous déduisons des inégalités ci-dessus
c’est-à-dire
(18) | ||||
d’où il résulte
(19) |
Du fait que , il résulte que la seconde inégalité de (18) a lieu aussi au cas où nous mettons à la place de c’est-à-dire
Cette inégalité et la première inégalité (18) nous donnent
(20) |
Bibliographie
- [1] ††margin: clickable Păvăloiu, I., La résolution des systèmes operationnelles a l’aide des methodes iteratives, Mathematica, 11(34), 1969, 137–141.
- [2] Urabe, M., Error estimation in numerical solution of equation by iteration processes, J. Sci. Hiroshima Univ., Ser. A-I, 26 (1962), 77–91.