Deux remarques sur les fonctions convexes

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Two remarks on convex functions

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T. Popoviciu, Deux remarques sur les fonctions convexes, Bull. de la Sect. sci. de l’Acad. Roum., 20 (1938) no. ?, pp. 45-49 (in French).

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Bulletin Mathematique de la Societe des Sciences Mathematiques de Roumanie

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Société roumaine des sciences mathématiques

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1938-c -142- Popoviciu- Deux remarques sur les fonctions convexes
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DEUX REMARQUES SUR LES FONCTIONS CONVEXES

PAR

TIBERIU POPOVICIUNote présentée par M. G. Tzitzéica, M. A. R.

I

I. Considérons une fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) non-concave sur un ensemble linéaire E E EEE. Si E E EEE est borné nous désignerons par a = min E a = min E a=min Ea=\min Ea=minE, a < b = max E a < b = max E a < b=max Ea<b=\max Ea<b=maxE ses extrémités. La fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) est bornée sur tout sous-ensemble borné E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 de E E EEE qui contient ses extrémités c , d c , d c,dc, dc,d. De plus, le maximum de f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) sur E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 est toujours atteint et ne l'est qu'en l'une au moins des extrémités c , d c , d c,dc, dc,d, à moins que la fonction ne se réduise pas à une constante sur E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1. Il en est ainsi pour toutes les fonctions f ( x ) + α x + β , α , β f ( x ) + α x + β , α , β f(x)+alpha x+beta,alpha,betaf(x)+\alpha x+\beta, \alpha, \betaf(x)+αx+β,α,β étant deux constantes. D'après une remarque de M. S S SSS. Saks 1 1 ^(1){ }^{1}1 ) la réciproque est vraie et on peut énoncer la propriété suivante:
Pour que la fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) soit non-concave sur E E EEE il faut et il suffit que, quel que soit la constante a et le sous-ensemble borné E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 de E E EEE contenani ses extrémités, la fonction f ( x ) + α x f ( x ) + α x f(x)+alpha xf(x)+\alpha xf(x)+αx atteigne son maximum en l'une au moins de ses extrémités c , d c , d c,dc, dc,d.
On vérifie, en effet, que la propriété est équivalente à l'inégalité de définition
| I x 1 f ( x 1 ) I x 2 f ( x 2 ) I x 3 f ( x 3 ) | 0 , x 1 , < x 2 < x 3 , x 1 , x 2 , x 3 E I      x 1      f x 1 I      x 2      f x 2 I      x 3      f x 3 0 , x 1 , < x 2 < x 3 , x 1 , x 2 , x 3 E |[I,x_(1),f(x_(1))],[I,x_(2),f(x_(2))],[I,x_(3),f(x_(3))]| >= 0,x_(1), < x_(2) < x_(3),x_(1),x_(2),x_(3)sub E\left|\begin{array}{lll} \mathrm{I} & x_{1} & f\left(x_{1}\right) \\ \mathrm{I} & x_{2} & f\left(x_{2}\right) \\ \mathrm{I} & x_{3} & f\left(x_{3}\right) \end{array}\right| \geq 0, x_{1},<x_{2}<x_{3}, x_{1}, x_{2}, x_{3} \subset E|Ix1f(x1)Ix2f(x2)Ix3f(x3)|0,x1,<x2<x3,x1,x2,x3E
de la fonction non-concave f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x).
Les fonctions convexes peuvent être caractérisées de la même manière, mais il faut alors dire dans l'énoncé que f ( x ) + α x f ( x ) + α x f(x)+alpha xf(x)+\alpha xf(x)+αx atteint son maximum seulement en l'une au moins des extrémités.
2. Si une fonction non-concave atteint son minimum en deux points x 1 , x 2 x 1 , x 2 x_(1),x_(2)x_{1}, x_{2}x1,x2 de E E EEE, elle l'atteint en tout point de E E EEE compris entre x 1 , x 2 x 1 , x 2 x_(1),x_(2)x_{1}, x_{2}x1,x2. Nous
chercherons encore à énoncer une réciproque. Nous supposerons maintenant E E EEE borné et fermé et nous dirons qu'une fonction est continue sur E E EEE si elle est continue en tout point du dérivé E E E^(')E^{\prime}E de E E EEE. Nous avons. alors la propriété suivante:
La fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) finie, uniforme et continue sur l'ensemble fermé et borné E E EEE ' est non-concave si lorsque pour un α , f ( x ) + α x α , f ( x ) + α x alpha,f(x)+alpha x\alpha, f(x)+\alpha xα,f(x)+αx atteint son minimum en deux points x 1 , x 2 x 1 , x 2 x_(1),x_(2)x_{1}, x_{2}x1,x2 de E E EEE, elle l'atteint en tout point de E E EEE compris entre x 1 x 1 x_(1)x_{1}x1 et x 2 x 2 x_(2)x_{2}x2.
Remarquons d'abord que la fonction f ( x ) + α x + β f ( x ) + α x + β f(x)+alpha x+betaf(x)+\alpha x+\betaf(x)+αx+β β β beta\betaβ est une constante jouit de la même propriété. Nous tiendrons compte du fait qu'une fonction continue sur un ensemble fermé atteint toujours son minimum.
Toute la difficulté consiste en à montrer que, quel que soit x 0 E x 0 E x_(0)sub Ex_{0} \subset Ex0E et différent des extrémités de E E EEE, on peut trouver un α α alpha\alphaα tel que le minimum, égal à zéro pour un choix convenable de β β beta\betaβ, de f ( x ) + α x + β f ( x ) + α x + β f(x)+alpha x+betaf(x)+\alpha x+\betaf(x)+αx+β soit atteint pour x = x 0 x = x 0 x=x_(0)x=x_{0}x=x0. Ceci revient à dire que par tout point A 0 ( x 0 , f ( x 0 ) ) A 0 x 0 , f x 0 A_(0)(x_(0),f(x_(0)))A_{0}\left(x_{0}, f\left(x_{0}\right)\right)A0(x0,f(x0)), d'abscisse x 0 E x 0 E x_(0)sub Ex_{0} \subset Ex0E passe une droite d'appui 2 2 ^(2){ }^{2}2 ) de la courbe y = f ( x ) y = f ( x ) y=f(x)y=f(x)y=f(x). On sait alors que la fonction est nécessairement non-concave.
Quel que soit λ λ lambda\lambdaλ il existe une droite d'appui de la courbe de direction λ λ lambda\lambdaλ (de coefficient angulaire λ ^ λ ^ hat(lambda)\hat{\lambda}λ^ ). La courbe est d'ailleurs non-audessous de cette droite. Il faut donc démontrer que si x 0 E x 0 E x_(0)sub Ex_{0} \subset Ex0E il existe une droite d'appui passant par A 0 A 0 A_(0)A_{0}A0.
Si la parallèle à l'axe O x O x OxO xOx, menée par A 0 A 0 A_(0)A_{0}A0, est une droite d'appui, la propriété est démontrée. Dans le cas contraire, menons la droite d'appui Δ 0 Δ 0 Delta_(0)\Delta_{0}Δ0 parallèle à O x 3 O x 3 Ox^(3)\mathrm{O} x^{3}Ox3 ). Cette droite contient au moins un point de la courbe y = f ( x ) y = f ( x ) y=f(x)y=f(x)y=f(x); soit A A AAA un de ces points et, pour fixer les idées, supposons son abscisse x 1 < x 0 x 1 < x 0 x_(1) < x_(0)x_{1}<x_{0}x1<x0. Considérons maintenant toutes les droites d'appui Δ λ Δ λ Delta_(lambda)\Delta_{\lambda}Δλ (de direction λ λ lambda\lambdaλ ) de la courbe C C CCC représentée par y = f ( x ) y = f ( x ) y=f(x)y=f(x)y=f(x) lorsque x E x E x sub Ex \subset ExE varie dans l'intervalle fermé ( a , x 0 ) a , x 0 (a,x_(0))\left(a, x_{0}\right)(a,x0) et soit C C C^(')C^{\prime}C la courbe représentée par y = f ( x ) y = f ( x ) y=f(x)y=f(x)y=f(x) lorsque x E x E x sub Ex \subset ExE varie dans l'intervalle fermé ( x 0 , b x 0 , b x_(0),bx_{\mathbf{0}}, bx0,b ). Tous les points de C C C^(')C^{\prime}C sont au-dessus de toute droite Δ λ Δ λ Delta_(lambda)\Delta_{\lambda}Δλ avec λ < λ < lambda <\lambda<λ< o. Lorsque λ λ lambda\lambdaλ commence à croître à partir de 0 , deux cas peuvent se présenter:
I. On arrive (en vertu de la continuité) à une valeur λ 0 λ 0 lambda^(') >= 0\lambda^{\prime} \geq 0λ0 telle que Δ λ Δ λ Delta_(lambda^('))\Delta_{\lambda^{\prime}}Δλ est une droite d'appui de C C CCC. Dans ce cas, cette droite Δ λ Δ λ Delta_(lambda^('))\Delta_{\lambda^{\prime}}Δλ contient au moins un point de C C CCC et au moins un point de C C C^(')C^{\prime}C. Il faut donc que A 0 A 0 A_(0)A_{0}A0 appartienne aussi à cette droite et la propriété est démontrée.
II. La courbe C C C^(')C^{\prime}C est au-dessus de Δ λ Δ λ Delta_(lambda)\Delta_{\lambda}Δλ quel que soit λ λ lambda\lambdaλ. Je dis que ceci est impossible. En effet, Δ λ Δ λ Delta_(lambda)\Delta_{\lambda}Δλ est non-au-dessous de la droite δ λ δ λ delta_(lambda)\delta_{\lambda}δλ, de direction λ λ lambda\lambdaλ, passant par la projection de A 0 A 0 A_(0)A_{0}A0 sur Δ 0 Δ 0 Delta_(0)\Delta_{0}Δ0. La courbe C C C^(')C^{\prime}C doit donc être au-dessus de δ λ δ λ delta_(lambda)\delta_{\lambda}δλ quel que soit λ λ lambda\lambdaλ, ce qui est manifestement impossible.
La propriété énoncée est donc démontrée.
3. - Supposons, en particulier, que E E EEE soit un intervalle fermé et fini ( a , b a , b a,ba, ba,b ), nous pouvons énoncer la propriété suivante:
La fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) finie et continue dans l'intervalle fini et fermé ( a , b a , b a,ba, ba,b ) est convexe si, quel que soit le nombre α α alpha\alphaα, la fonction f ( x ) + α x f ( x ) + α x f(x)+alpha xf(x)+\alpha xf(x)+αx atteint son minimum en un seul point.
L'hypothèse de la continuité ne peut être supprimé dans ces énoncés pour tirer les conclusions précédentes. Considérons pour cela la fonction
g ( x ) = { I I ( x I ) 2 , 0 x < I ( 2 x ) I x 2 g ( x ) = I I ( x I ) 2      , 0 x < I ( 2 x )      I x 2 g(x)={[I-sqrt(I-(x-I)^(2)),","quad0 <= x < I],[(2-x),I <= x <= 2]:}g(x)= \begin{cases}\mathrm{I}-\sqrt{\mathrm{I}-(x-\mathrm{I})^{2}} & , \quad 0 \leqq x<\mathrm{I} \\ (2-x) & \mathrm{I} \leqq x \leqq 2\end{cases}g(x)={II(xI)2,0x<I(2x)Ix2
On vérifie facilement que g ( x ) + α x g ( x ) + α x g(x)+alpha xg(x)+\alpha xg(x)+αx atteint toujours son minimum et en un seul point, la fonction g ( x ) g ( x ) g(x)g(x)g(x) n'est pourtant pas convexe. On peut, au contraire, substituer à la continuité une hypothèse moins restrictive, par exemple la semi-continuité inférieur.

II

I. - Soit E E EEE un ensemble linéaire. Je dis que E E EEE est décomposé en deux sous-ensembles consécutifs E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 et E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2 si: E 1 , E 2 E 1 , E 2 ^(@)E_(1),E_(2){ }^{\circ} E_{1}, E_{2}E1,E2 ne contiennent que des points de E , 2 E , 2 E,2^(@)E, 2^{\circ}E,2 tout point de E E EEE appartient à un et à un seul des ensembles E 1 , E 2 , 3 E 1 , E 2 , 3 E_(1),E_(2),3^(@)E_{1}, E_{2}, 3^{\circ}E1,E2,3 tout point de E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 est à gauche de tout point de E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2. Tout point compris entre max E 1 max E 1 maxE_(1)\max E_{1}maxE1 et min E 2 min E 2 minE_(2)\min E_{2}minE2 est un point de décomposition. Un tels point peut ou non appartenir à l'un des ensembles E 1 , E 2 E 1 , E 2 E_(1),E_(2)E_{1}, E_{2}E1,E2. Il peut d'ailleurs arriver que l'un des ensembles E 1 , E 2 E 1 , E 2 E_(1),E_(2)E_{1}, E_{2}E1,E2 soit vide, l'autre coïncide alors avec E E EEE. Dans ce cas il n'y a pas de point de décomposition.
On sait que:
Si f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) est non-concave sur E E EEE on peut décomposer l'ensemble E E EEE en deux sous-ensembles consécutifs E 1 , E 2 E 1 , E 2 E_(1),E_(2)E_{1}, E_{2}E1,E2 tels que sur chacun la fonction soit monotone.
Si E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 est vide f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) est non-décroissante sur E E EEE et si E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2 est vide f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) est non-croissante sur E E EEE. En général, la fonction est non-croissante sur E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 et non-décroissante sur E 2 4 E 2 4 E_(2)^(4)E_{2}{ }^{4}E24 ).
Mais, il y a des fonctions plus générales qui jouissent de la même propriété. Nous nous proposons de caractériser ces fonctions par des inégalités entre trois de leurs valeurs.
2. - De l'inégalité de définition il résulte immédiatement que si f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) est non-concave on a
(I) f ( x 2 ) max [ f ( x 1 ) , f ( x 3 ) ] , x 1 < x 2 < x 3 , x 1 , x 2 , x 3 E f x 2 max f x 1 , f x 3 , x 1 < x 2 < x 3 , x 1 , x 2 , x 3 E quad f(x_(2)) <= max[f(x_(1)),f(x_(3))],x_(1) < x_(2) < x_(3),x_(1),x_(2),x_(3)sub E\quad f\left(x_{2}\right) \leqq \max \left[f\left(x_{1}\right), f\left(x_{3}\right)\right], x_{1}<x_{2}<x_{3}, x_{1}, x_{2}, x_{3} \subset Ef(x2)max[f(x1),f(x3)],x1<x2<x3,x1,x2,x3E.
Mais, cette inégalité ne caractérise pas les fonctions non-concaves. L'inégalité est vérifiée, par exemple, par toute fonction non-négative dont la p p ppp ème puissance, avec p 1 p 1 p >= 1p \geq 1p1, est non-concave. Les fonctions qui vérifient
l'inégalité ( I ) peuvent être regardées justement comme le cas limite pour p + p + p rarr+oop \rightarrow+\inftyp+.
Nous nous proposons de démontrer que:
Soit f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) une fonction finie, uniforme, et définie sur l'ensemble E. Pour qu'on puisse décomposer E E EEE en deux sous-ensembles consécutifs E 1 , E 2 E 1 , E 2 E_(1),E_(2)E_{1}, E_{2}E1,E2 sur la propriété (I).
Nous supposons que si E 1 , E 2 E 1 , E 2 E_(1),E_(2)E_{1}, E_{2}E1,E2 ne sont pas vides la fonction est noncroissante sur E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 et non-décroissante sur E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2. Dans le cas contraire la fonction - f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x) doit vérifier l'inégalité ( I ).
On voit facilement que la condition est nécessaire. Il reste à montrer qu'elle est aussi suffisante, donc que:
Si la fonction f ( x ) f ( x ) f(x)f(x)f(x), finie, uniforme et définie sur l'ensemble E E EEE vérifie la propriété (1), on peut décomposer l'ensemble E E EEE en deux sous-ensembles consécutifs tels que sur chacun la fonction soit monotone.
3. - Démontrons donc cette dernière propriété. Soit m = min f ( x ) m = min f ( x ) m=min f(x)m=\min f(x)m=minf(x)
qui peut être un nombre fini ou -oo-\infty. Soit
(2) ξ 1 , ξ 2 , ξ n , (2) ξ 1 , ξ 2 , ξ n , {:(2)xi_(1)","xi_(2)dots","xi_(n)","dots:}\begin{equation*} \xi_{1}, \xi_{2} \ldots, \xi_{n}, \ldots \tag{2} \end{equation*}(2)ξ1,ξ2,ξn,
une suite de points, distincts ou non, telle que f ( ξ n ) m f ξ n m f(xi_(n))rarr mf\left(\xi_{n}\right) \rightarrow mf(ξn)m pour n n n rarr oon \rightarrow \inftyn. Nous pouvons toujours supposer que la suite (2) est ou bien convergente ou bien tend vers + + +oo+\infty+ ou -oo-\infty. Pour simplifier on peut dire que la suite tend vers un point ξ ξ xi\xiξ fini ou infini. On voit d'ailleurs facilement que si m = m = m=-oom=-\inftym= il n'existe qu'un seul point ξ ξ xi\xiξ. Trois cas peuvent se présenter:
I. ξ ξ xi\xiξ est fini. Considérons deux points x 1 < x 2 x 1 < x 2 x_(1) < x_(2)x_{1}<x_{2}x1<x2 à gauche de ξ ξ xi\xiξ. On ne peut avoir f ( x 1 ) < f ( x 2 ) f x 1 < f x 2 f(x_(1)) < f(x_(2))f\left(x_{1}\right)<f\left(x_{2}\right)f(x1)<f(x2) puisqu'alors on pourrait trouver un ξ n > x 2 ξ n > x 2 xi_(n) > x_(2)\xi_{n}>x_{2}ξn>x2 tel que l'on ait f ( ξ n ) < f ( x 2 ) f ξ n < f x 2 f(xi_(n)) < f(x_(2))f\left(\xi_{n}\right)<f\left(x_{2}\right)f(ξn)<f(x2). En prenant donc x 3 = ξ n x 3 = ξ n x_(3)=xi_(n)x_{3}=\xi_{n}x3=ξn on est en contradiction avec l'inégalité (I). Il faut donc que f ( x 1 ) f ( x 2 ) f x 1 f x 2 f(x_(1)) >= f(x_(2))f\left(x_{1}\right) \geq f\left(x_{2}\right)f(x1)f(x2). On voit de la même manière que si x 1 < x 2 x 1 < x 2 x_(1) < x_(2)x_{1}<x_{2}x1<x2 sont à droite de ξ ξ xi\xiξ on a f ( x 1 ) f ( x 2 ) f x 1 f x 2 f(x_(1)) <= f(x_(2))f\left(x_{1}\right) \leq f\left(x_{2}\right)f(x1)f(x2). Si donc le point ξ ξ xi\xiξ n'appartient pas à E E EEE la propriété est démontrée. Il reste à montrer qu'il en est encore ainsi si ξ E ξ E xi sub E\xi \subset EξE. Deux cas peuvent se présenter: I f ( ξ ) = m I f ( ξ ) = m I^(@)f(xi)=m\mathrm{I}^{\circ} f(\xi)=mIf(ξ)=m, ce qui n'est possible que si m m mmm est fini. Dans ce cas on a évidemment f ( x 1 ) f ( ξ ) f x 1 f ( ξ ) f(x_(1)) >= f(xi)f\left(x_{1}\right) \geq f(\xi)f(x1)f(ξ) pour ξ > x 1 E ξ > x 1 E xi > x_(1)sub E\xi>x_{1} \subset Eξ>x1E et f ( ξ ) f ( x 2 ) f ( ξ ) f x 2 f(xi) <= f(x_(2))f(\xi) \leq f\left(x_{2}\right)f(ξ)f(x2) pour ξ < x 2 E ξ < x 2 E xi < x_(2)sub E\xi<x_{2} \subset Eξ<x2E. La propriété résulte donc dans ce cas aussi et ξ ξ xi\xiξ appartient indifféremment à E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 ou E 2 , 2 f ( ξ ) > m E 2 , 2 f ( ξ ) > m E_(2),2^(@)f(xi) > mE_{2}, 2^{\circ} f(\xi)>mE2,2f(ξ)>m. Dans ce cas ξ ξ xi\xiξ ne peut être que limite d'un seul côté. S'il est limite de gauche (de droite) on a f ( ξ ) f ( x 2 ) f ( ξ ) f x 2 f(xi) <= f(x_(2))f(\xi) \leqq f\left(x_{2}\right)f(ξ)f(x2) pour tout ξ < x 2 E [ f ( x 2 ) f ( ξ ) ξ < x 2 E f x 2 f ( ξ ) xi < x_(2)sub E[f(x_(2)) >= f(xi):}\xi<x_{2} \subset E\left[f\left(x_{2}\right) \geq f(\xi)\right.ξ<x2E[f(x2)f(ξ) pour tout ξ > x 1 E ] ξ > x 1 E {: xi > x_(1)sub E]\left.\xi>x_{1} \subset E\right]ξ>x1E] et la propriété résulte encore, le point de décomposition ξ ξ xi\xiξ appartenant à E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2 (resp. à E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 ).
II. ξ = ξ = xi=-oo\xi=-\inftyξ=. Ce cas ne peut arriver que si E E EEE est non-borné inférieurement. On voit alors, comme plus haut, que si x 1 < x 2 x 1 < x 2 x_(1) < x_(2)x_{1}<x_{2}x1<x2 sont deux points de E E EEE on a f ( x 1 ) f ( x 2 ) f x 1 f x 2 f(x_(1)) <= f(x_(2))f\left(x_{1}\right) \leqq f\left(x_{2}\right)f(x1)f(x2). La fonction est donc non-décroissante sur E E EEE.
III. ξ = + ξ = + xi=+oo\xi=+\inftyξ=+. On voit de la même manière que la fonction est noncroissante sur E E EEE.
La propriété est donc complètement démontrée.
On peut encore remarquer que si dans (I) l'égalité n'est jamais possible, la fonction est strictement monotone (décroissante et croissante) sur les sous-ensembles de décomposition E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 et E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2 et réciproquement.

Seminarul Matematic, Universitatea Cernăuți


  1. 1 1 ^(1){ }^{1}1 ) S. Saks, O funkcjach wypuklych i podharmonicznych, «Mathesis Polska», t. VI (1931), pp. 43-65.
  2. 2 2 ^(2){ }^{2}2 ) Une droite d'appui est une droite qui passe par un point de la courbe qui est située toute entière d'un même côté de cette droite.
    3 3 ^(3){ }^{3}3 ) Le lecteur est prié de faire la figure.
  3. 4 4 ^(4){ }^{4}4 ) L'exemple E = E = E=E=E= intervalle ( 0 , 1 ) , f ( 0 ) = 1 , f ( x ) = x ( 0 , 1 ) , f ( 0 ) = 1 , f ( x ) = x (0,1),f(0)=1,f(x)=x(0,1), f(0)=1, f(x)=x(0,1),f(0)=1,f(x)=x pour 0 < x 1 0 < x 1 0 < x <= 10<x \leqq 10<x1 nous montre que E 1 E 1 E_(1)E_{1}E1 peut bien être formé par un seul point (de même E 2 E 2 E_(2)E_{2}E2 ). Nous convenons, bien entendu, que toute fonction définie sur un seul point est monotone et indifféremment croissante ou décroissante.
1938

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