Sur certaines formules de quadrature de degré d’exactitude maximum

Abstrait

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Traduction en anglais du titre

On certain quadrature formulas of maximum degree of accuracy

Authors

Tiberiu Popoviciu
(Institutul de Calcul)

Titre originale

Sur certaines formules de quadrature de degré d’exactitude maximum

Mots cle

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Citer cette travail

T. Popoviciu, Sur certaines formules de quadrature de degré d’exactitude maximum, Trudy Mat. Inst. Steklov, 134 (1975), pp. 254-259 (in French) Theory of functions and its applications.

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Trudy Matematicheskogo Instituta imeni V.A. Steklova

Publie par

Institut mathématique Steklov de l’Académie des sciences de Russie

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0081-5438

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1975 a -Popoviciu- Trudy Mat. Inst. Steklov - Sur certaines formules de quadrature de degre d_exacti

T. POPOVICIU

SUR CERTAINES FORMULES DE QUADRATURE DE DEGRÉ D'EXACTITUDE MAXIMUM

  1. Considérons la formule de quadrature
(1) 1 1 f ( x ) d x = i = 1 p j = 0 k i 1 c i , j f ( j ) ( z i ) + R ( f ) (1) 1 1 f ( x ) d x = i = 1 p j = 0 k i 1 c i , j f ( j ) z i + R ( f ) {:(1)int_(-1)^(1)f(x)dx=sum_(i=1)^(p)sum_(j=0)^(k_(i)-1)c_(i,j)f^((j))(z_(i))+R(f):}\begin{equation*} \int_{-1}^{1} f(x) d x=\sum_{i=1}^{p} \sum_{j=0}^{k_{i}-1} c_{i, j} f^{(j)}\left(z_{i}\right)+R(f) \tag{1} \end{equation*}(1)11f(x)dx=i=1pj=0ki1ci,jf(j)(zi)+R(f)
z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp sont p ( > 0 ) p ( > 0 ) p( > 0)p(>0)p(>0) points distincts de l'axe réel. Ces sônt les noeuds de la formule et k 1 , k 2 , , k p k 1 , k 2 , , k p k_(1),k_(2),dots,k_(p)k_{1}, k_{2}, \ldots, k_{p}k1,k2,,kp sont p p ppp nombres naturels, les ordres de multiplicité des noeuds z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp respectifs. Nous pouvons supposer que k i k i k_(i)k_{i}ki noeuds sont confondus dans le point z i z i z_(i)z_{i}zi, donc que z i z i z_(i)z_{i}zi est un noeud d'ordre k i k i k_(i)k_{i}ki de multiplicité. Le nombre total des noeuds distincts ou non est égal à k 1 + k 2 + + k p = m k 1 + k 2 + + k p = m k_(1)+k_(2)+dots dots+k_(p)=mk_{1}+k_{2}+\ldots \ldots+k_{p}=mk1+k2++kp=m, où m m mmm est donc un nombre naturel tel que m p 1 m p 1 m >= p >= 1m \geqslant p \geqslant 1mp1.
En ce qui concerne la fonction f f fff nous pouvons supposer qu'elle est définie et continue sur un intervalle contenant les points 1 , 1 1 , 1 -1,1-1,11,1 et les noeuds z i , i = 1 z i , i = 1 z_(i),i=1z_{i}, i=1zi,i=1, 2 , , p 2 , , p 2,dots,p2, \ldots, p2,,p. De plus, f f fff admet un certain nombre de dérivées, pour que le second membre de la formule (1), où les accents signifient des dérivations successives, ait un sens. Les c i , j c i , j c_(i,j)c_{i, j}ci,j sont des coefficients indépendants de la fonction f f fff, les coefficients de la formule (1) et R ( f ) R ( f ) R(f)R(f)R(f) est le reste de la formule de quadrature considérée. De nombreux auteurs dont nous-même avons étudié [3, 4] la structure de ce reste.
2. La formule (1), ou bien le reste R ( f ) R ( f ) R(f)R(f)R(f) de cette formule, ont un degré d'exactitude. C'est le nombre entier n 1 n 1 n >= -1n \geqslant-1n1 complètement déterminé par la condition que R ( P ) R ( P ) R(P)R(P)R(P) soit nul sur tout polynome P P PPP de degré n n n^(**)n^{*}n et que R ( x n + 1 ) ≠≠ 0 R x n + 1 ≠≠ 0 R(x^(n+1))≠≠0R\left(x^{n+1}\right) \neq \neq 0R(xn+1)≠≠0. On dit aussi que la formule (1), ou le reste R ( f ) R ( f ) R(f)R(f)R(f) de cette formule, est de degré d'exactitude n . R ( f ) n . R ( f ) n.R(f)n . R(f)n.R(f) est, d'ailleurs, comme les deux autres termes de la formule (1), une fonctionnelle linéaire (additive et homogène) définie sur un certain ensemble linéaire des fonctions f f fff. Dans la suite on peut toujours supposer n 0 n 0 n >= 0n \geqslant 0n0, le cas n = 1 n = 1 n=-1n=-1n=1 n'intervenant pas. La condition n 0 n 0 n >= 0n \geqslant 0n0 est, d'ailleurs, équivalente à l'égalité 2 = i = 0 p c i , 0 2 = i = 0 p c i , 0 2=sum_(i=0)^(p)c_(i,0)2=\sum_{i=0}^{p} c_{i, 0}2=i=0pci,0.
3. Les noeuds z i z i z_(i)z_{i}zi et leurs ordres de multiplicité k i , i = 1 , 2 , , p k i , i = 1 , 2 , , p k_(i),i=1,2,dots,pk_{i}, i=1,2, \ldots, pki,i=1,2,,p, étant donnés, mais quelconques, la condition n m 1 n m 1 n >= m-1n \geqslant m-1nm1 détermine complètement la formule de quadrature (1), donc les coefficients c i , j , j = 0 , 1 , , k i 1 c i , j , j = 0 , 1 , , k i 1 c_(i,j),j=0,1,dots,k_(i)-1c_{i, j}, j=0,1, \ldots, k_{i}-1ci,j,j=0,1,,ki1,
i = 1 , 2 , , p i = 1 , 2 , , p i=1,2,dots,pi=1,2, \ldots, pi=1,2,,p, de cette formule. On peut alors obtenir facilement ces coefficients, en appliquant la formule (1) au polynome d'interpolation de Lag-range-Hermite de degré m 1 m 1 m-1m-1m1 de la fonction f f fff correspondant aux noeuds z i z i z_(i)z_{i}zi, comptés avec leurs ordres de multiplicité respectifs. Il est inuțil d'écrire ici ce polynome et les valeurs des coefficients c i , j q u c i , j q u c_(i,j)qu^(')c_{i, j} q u^{\prime}ci,jqu on en déduit. Dans quelques cas particuliers considérés plus loin nous donnerons leurs valeurs explicites.
Dans la suite nous supposerons toujours qu'il s'agit d'une telle formule de quadrature (1).
4. Le degré d'exactitude de la formule est alors égal à n = m + q 1 n = m + q 1 n=m+q-1n=m+q-1n=m+q1, où l'entier non-négatif q q qqq est caractérisé par la propriété que le polynome
(2) l ( x ) = i = 1 p ( x z i ) k i (2) l ( x ) = i = 1 p x z i k i {:(2)l(x)=prod_(i=1)^(p)(x-z_(i))^(k_(i)):}\begin{equation*} l(x)=\prod_{i=1}^{p}\left(x-z_{i}\right)^{k_{i}} \tag{2} \end{equation*}(2)l(x)=i=1p(xzi)ki
est orthogonal à tout polynome de degré q 1 q 1 q-1q-1q1, donc que
(3) 1 1 Q ( x ) l ( x ) d x = 0 (3) 1 1 Q ( x ) l ( x ) d x = 0 {:(3)int_(-1)^(1)Q(x)l(x)dx=0:}\begin{equation*} \int_{-1}^{1} Q(x) l(x) d x=0 \tag{3} \end{equation*}(3)11Q(x)l(x)dx=0
pour tout polynome Q Q QQQ de degré q 1 q 1 q-1q-1q1 et que
1 1 x q l ( x ) d x 0 1 1 x q l ( x ) d x 0 int_(-1)^(1)x^(q)l(x)dx!=0\int_{-1}^{1} x^{q} l(x) d x \neq 011xql(x)dx0
Pour la démonstration voir, par exemple, l'un des nos travaux cilés [4]. Retenons la propriété exprimée par le
Lemme 1. Si la formule de quadrature (1) est de degré d'exactitude n == m + q 1 n == m + q 1 n==m+q-1n= =m+q-1n==m+q1, où q 0 q 0 q >= 0q \geqslant 0q0, le polynome (2) change de signe, à l'intèrieur de l'intervalle [ 1 , 1 ] [ 1 , 1 ] [-1,1][-1,1][1,1], au moins q q qqq fois.
C'est une conséquence immédiate de l'orthogonalité.
5. Nous pouvons chercher à imposer aux noeuds z i z i z_(i)z_{i}zi des conditions supplémentaires pour obtenir un ordre d'exactitude le plus grand possible. L'entier non-négatif q q qqq est au plus égal à p p ppp [4] et le maximun p p ppp de q q qqq peut être atteint. Nous dirons alors (donc si q = p q = p q=pq=pq=p ) que la formule de quadrature (1) est de degré d'exactitude maximum ou encore qu'elle est du type Gauss. De telles formules ont été étudiées par plusieurs auteurs parmi lesquels nous signalons L. Tchakaloff [5], P. Turán [6], A. Ossicini [1, 2], nous les avons considérées dans nos travaux cités [3, 4]. Nous remarquons, en passant, qu'on a aussi considéré des problèmes analogues pour des fonctionnelles linéaires plus générales que le premier membre de la formule (1).
Retenons, en particulier, la propriété exprimée par le
Théorème 1. Pour qu'il existe au moins une formule du type Gauss, de la forme indiquée plus haut, il faut et il suffit que les ordres de multiplicité k 1 , k 2 , , k p k 1 , k 2 , , k p k_(1),k_(2),dots,k_(p)k_{1}, k_{2}, \ldots, k_{p}k1,k2,,kp, supposés donnés, des noeuds z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp soient tous impairs.
Nous pouvons résumer la démonstration de la façon suivante:
La condition est nécessaire d'après le lemme 1.
La condition est aussi suffisante. En effet, si les nombres k i k i k_(i)k_{i}ki sont tous impairs, le polynome de p p ppp variables z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp,
Φ ( z 1 , z 2 , , z p ) = 1 1 l ( x ) i = 1 p ( x z i ) d x Φ z 1 , z 2 , , z p = 1 1 l ( x ) i = 1 p x z i d x Phi(z_(1),z_(2),dots,z_(p))=int_(-1)^(1)l(x)prod_(i=1)^(p)(x-z_(i))dx\Phi\left(z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}\right)=\int_{-1}^{1} l(x) \prod_{i=1}^{p}\left(x-z_{i}\right) d xΦ(z1,z2,,zp)=11l(x)i=1p(xzi)dx
est positif sur tout l'espace à p p ppp dimensions. Il a donc un minimum positif qui est atteint sur un point de minimum relatif. On peut voir facilement que pour un point de minimum (absolu) ( z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp ) les coordonnées z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp sont distinctes.
Sur un tel point on a
(4) Φ z i = 0 , i = 1 , 2 , , p . (4) Φ z i = 0 , i = 1 , 2 , , p . {:(4)(del Phi)/(delz_(i))=0","quad i=1","2","dots","p.:}\begin{equation*} \frac{\partial \Phi}{\partial z_{i}}=0, \quad i=1,2, \ldots, p . \tag{4} \end{equation*}(4)Φzi=0,i=1,2,,p.
Il suffit alors de remarquer que le système (4) est équivalent à l'orthogonalité du polynome (2) avec tout polynome de degré p 1 p 1 p-1p-1p1.
6. Il résulte de ce qui précède, que les nombres k i , i = 1 , 2 , , p k i , i = 1 , 2 , , p k_(i),i=1,2,dots,pk_{i}, i=1,2, \ldots, pki,i=1,2,,p étant supposés toujours impairs, dans toute formule (1) du type Gauss, les noeuds z 1 , z 2 , , z p z 1 , z 2 , , z p z_(1),z_(2),dots,z_(p)z_{1}, z_{2}, \ldots, z_{p}z1,z2,,zp sont distincts et à l'intérieur de l'intervalle [ 1 , 1 ] [ 1 , 1 ] [-1,1][-1,1][1,1].
Mais, à ma connaissance, on ne sait pas encore quel est le nombre exact de formules distinctes du type Gauss, pour un système donné d'ordres de multiplicité (impairs). Il semble que ce nombre est égal au nombre des permutations distinctes des nombres k 1 , k 2 , , k p k 1 , k 2 , , k p k_(1),k_(2),dots,k_(p)k_{1}, k_{2}, \ldots, k_{p}k1,k2,,kp, à toute permutation correspondant une formule du type Gauss bien déterminée. Ceci est vrai si k 1 = k 2 == = k p k 1 = k 2 == = k p k_(1)=k_(2)==dots=k_(p)k_{1}=k_{2}= =\ldots=k_{p}k1=k2===kp. Il y a alors une seule formule du type Gauss.
Deux formules sont, d'ailleurs, distinctes si et seulement si les polynomes (2) correspondants sont différents.
Le but de ce petit travail est de résoudre complètement ce problème dans quelques cas particuliers, différents de celui où les ordres de multiplicité sont tous égaux. Nous complétons ainsi certains de nos résultats antérieurs [3].
7. Considérons le cas p = 2 , k 1 = k , k 2 = 1 p = 2 , k 1 = k , k 2 = 1 p=2,k_(1)=k,k_(2)=1p=2, k_{1}=k, k_{2}=1p=2,k1=k,k2=1. Le cas k = 3 k = 3 k=3k=3k=3 a été considéré antérieurement [3]. Supposons maintenant que k k kkk soit impair quelconque. Les noeuds z 1 , z 2 z 1 , z 2 z_(1),z_(2)z_{1}, z_{2}z1,z2 sont alors donnés par le système
1 1 ( x z 1 ) k + i ( x z 2 ) d x = 0 , i = 0 , 1 1 1 x z 1 k + i x z 2 d x = 0 , i = 0 , 1 int_(-1)^(1)(x-z_(1))^(k+i)(x-z_(2))dx=0,quad i=0,1\int_{-1}^{1}\left(x-z_{1}\right)^{k+i}\left(x-z_{2}\right) d x=0, \quad i=0,111(xz1)k+i(xz2)dx=0,i=0,1
Si nous posons
(5) 1 z 1 1 + z 1 = y (5) 1 z 1 1 + z 1 = y {:(5)(1-z_(1))/(1+z_(1))=y:}\begin{equation*} \frac{1-z_{1}}{1+z_{1}}=y \tag{5} \end{equation*}(5)1z11+z1=y
le système peut s'écrire
y k + 2 + 1 k + 2 + z 1 z 2 1 + z 1 y k + 1 1 k + 1 = 0 , (6) y k + 3 1 k + 3 + z 1 z 2 1 + z 1 y k + 2 + 1 k + 2 = 0 . y k + 2 + 1 k + 2 + z 1 z 2 1 + z 1 y k + 1 1 k + 1 = 0 , (6) y k + 3 1 k + 3 + z 1 z 2 1 + z 1 y k + 2 + 1 k + 2 = 0 . {:[(y^(k+2)+1)/(k+2)+(z_(1)-z_(2))/(1+z_(1))*(y^(k+1)-1)/(k+1)=0","],[(6)(y^(k+3)-1)/(k+3)+(z_(1)-z_(2))/(1+z_(1))*(y^(k+2)+1)/(k+2)=0.]:}\begin{align*} & \frac{y^{k+2}+1}{k+2}+\frac{z_{1}-z_{2}}{1+z_{1}} \cdot \frac{y^{k+1}-1}{k+1}=0, \\ & \frac{y^{k+3}-1}{k+3}+\frac{z_{1}-z_{2}}{1+z_{1}} \cdot \frac{y^{k+2}+1}{k+2}=0 . \tag{6} \end{align*}yk+2+1k+2+z1z21+z1yk+11k+1=0,(6)yk+31k+3+z1z21+z1yk+2+1k+2=0.
En éliminant z 2 z 2 z_(2)z_{2}z2, le noeud z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 est donné par (5) et par l'équation réciproque en y y yyy
( k + 2 ) 2 ( y k + 1 1 ) ( y k + 3 1 ) ( k + 1 ) ( k + 3 ) ( y k + 2 + 1 ) 2 = (7) = y 2 k + 4 ( k + 2 ) 2 y k + 3 2 ( k + 1 ) ( k + 3 ) y k + 2 ( k + 2 ) 2 y k + 1 + 1 = 0 ( k + 2 ) 2 y k + 1 1 y k + 3 1 ( k + 1 ) ( k + 3 ) y k + 2 + 1 2 = (7) = y 2 k + 4 ( k + 2 ) 2 y k + 3 2 ( k + 1 ) ( k + 3 ) y k + 2 ( k + 2 ) 2 y k + 1 + 1 = 0 {:[(k+2)^(2)(y^(k+1)-1)(y^(k+3)-1)-(k+1)(k+3)(y^(k+2)+1)^(2)=],[(7)quad=y^(2k+4)-(k+2)^(2)y^(k+3)-2(k+1)(k+3)y^(k+2)-(k+2)^(2)y^(k+1)+1=0]:}\begin{align*} & (k+2)^{2}\left(y^{k+1}-1\right)\left(y^{k+3}-1\right)-(k+1)(k+3)\left(y^{k+2}+1\right)^{2}= \\ & \quad=y^{2 k+4}-(k+2)^{2} y^{k+3}-2(k+1)(k+3) y^{k+2}-(k+2)^{2} y^{k+1}+1=0 \tag{7} \end{align*}(k+2)2(yk+11)(yk+31)(k+1)(k+3)(yk+2+1)2=(7)=y2k+4(k+2)2yk+32(k+1)(k+3)yk+2(k+2)2yk+1+1=0
qui a exactement 2 racines réelles positives et distinctes (séparées par 1).
Il en rásulte que dans le cas étudié nous avons exáctement deux formules du type Gauss qui sont confondues pour k = 1 k = 1 k=1k=1k=1 dans la formule classique de Gauss, mais sont bien distincts pour k > 1 k > 1 k > 1k>1k>1. En effet, le noeud z 2 z 2 z_(2)z_{2}z2 s'obtient de l'une des équations (6) et la tháorie]précédente nous montre qu'il sera complétement déterminé, différent de z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 et compris strictement entre -1 et 1 .
Pour k = 3 k = 3 k=3k=3k=3 nous avons déjà donné la valeur explicite de z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 (donc aussi de z 2 z 2 z_(2)z_{2}z2 ) et de la formule (1) correspondante. z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 et z 2 z 2 z_(2)z_{2}z2 sont alors des irrationalités quadratiques. Pour k > 3 k > 3 k > 3k>3k>3 la nature arithmétique de z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 et z 2 z 2 z_(2)z_{2}z2 semble être plus compliquée.
8. Pour calculer z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 il faut résoudre d'abord l'équation réciproque (7). Pour cela nous posons
(8) y + 1 y = t . (8) y + 1 y = t . {:(8)y+(1)/(y)=t.:}\begin{equation*} y+\frac{1}{y}=t . \tag{8} \end{equation*}(8)y+1y=t.
Alors y s + 1 / y s y s + 1 / y s y^(s)+1//y^(s)y^{s}+1 / y^{s}ys+1/ys est égal à un polynome P s ( t ) P s ( t ) P_(s)(t)P_{s}(t)Ps(t) en t t ttt, de degré s s sss, donné par la relation de récurrence
P s + 1 = t P s P s 1 , s = 1 , 2 , ( P 0 = 2 , P 1 = t ) P s + 1 = t P s P s 1 , s = 1 , 2 , P 0 = 2 , P 1 = t P_(s+1)=tP_(s)-P_(s-1),s=1,2,dotsquad(P_(0)=2,P_(1)=t)P_{s+1}=t P_{s}-P_{s-1}, s=1,2, \ldots \quad\left(P_{0}=2, P_{1}=t\right)Ps+1=tPsPs1,s=1,2,(P0=2,P1=t)
L'équation en t t ttt est donc
(9) P k + 2 ( t ) ( k + 2 ) 2 t 2 ( k + 1 ) ( k + 3 ) = 0 (9) P k + 2 ( t ) ( k + 2 ) 2 t 2 ( k + 1 ) ( k + 3 ) = 0 {:(9)P_(k+2)(t)-(k+2)^(2)t-2(k+1)(k+3)=0:}\begin{equation*} P_{k+2}(t)-(k+2)^{2} t-2(k+1)(k+3)=0 \tag{9} \end{equation*}(9)Pk+2(t)(k+2)2t2(k+1)(k+3)=0
De ce qui précède il résulte que cette équation en t t ttt a une racine réelle > 2 > 2 > 2>2>2. On vérifie facilement qu'elle a aussi la racine double -2 .
Pour k = 1 k = 1 k=1k=1k=1 et k = 3 k = 3 k=3k=3k=3 le premier membre de (9) est
t 3 12 t 16 = ( t + 2 ) 2 ( t 4 ) t 5 5 t 3 + 5 t 2 25 t 48 = ( t + 2 ) 2 ( t 3 ) ( t 2 t + 4 ) t 3 12 t 16 = ( t + 2 ) 2 ( t 4 ) t 5 5 t 3 + 5 t 2 25 t 48 = ( t + 2 ) 2 ( t 3 ) t 2 t + 4 {:[t^(3)-12 t-16=(t+2)^(2)(t-4)],[t^(5)-5t^(3)+5t^(2)-25 t-48=(t+2)^(2)(t-3)(t^(2)-t+4)]:}\begin{aligned} t^{3}-12 t-16 & =(t+2)^{2}(t-4) \\ t^{5}-5 t^{3}+5 t^{2}-25 t-48 & =(t+2)^{2}(t-3)\left(t^{2}-t+4\right) \end{aligned}t312t16=(t+2)2(t4)t55t3+5t225t48=(t+2)2(t3)(t2t+4)
respectivement, ce qui donne les résultats signalés bien connus.
Pour k = 5 k = 5 k=5k=5k=5 l'équation (9) devient
t 7 7 t 5 + 14 t 3 56 t 96 = ( t + 2 ) 2 ( t 5 4 t 4 + 5 t 3 4 t 2 + 10 t 24 ) = 0 t 7 7 t 5 + 14 t 3 56 t 96 = ( t + 2 ) 2 t 5 4 t 4 + 5 t 3 4 t 2 + 10 t 24 = 0 t^(7)-7t^(5)+14t^(3)-56 t-96=(t+2)^(2)(t^(5)-4t^(4)+5t^(3)-4t^(2)+10 t-24)=0t^{7}-7 t^{5}+14 t^{3}-56 t-96=(t+2)^{2}\left(t^{5}-4 t^{4}+5 t^{3}-4 t^{2}+10 t-24\right)=0t77t5+14t356t96=(t+2)2(t54t4+5t34t2+10t24)=0
et on vérifie que cette équation n'a plus de racines positives rationnelles.
9. Considérons encore le cas p = 3 , k 1 = k , k 2 = k 3 = 1 p = 3 , k 1 = k , k 2 = k 3 = 1 p=3,k_(1)=k,k_(2)=k_(3)=1p=3, k_{1}=k, k_{2}=k_{3}=1p=3,k1=k,k2=k3=1. Le cas k = 3 k = 3 k=3k=3k=3 a déjà été considéré antérieurement [3]. Supposons que k k kkk soit impair quelconque. . Les noeuds z 1 , z 2 , z 3 z 1 , z 2 , z 3 z_(1),z_(2),z_(3)z_{1}, z_{2}, z_{3}z1,z2,z3 sont donnés par le système
(10) 1 1 ( x z 1 ) k + i ( x z 2 ) ( x z 3 ) d x = 0 , i = 0 , 1 , 2 (10) 1 1 x z 1 k + i x z 2 x z 3 d x = 0 , i = 0 , 1 , 2 {:(10)int_(-1)^(1)(x-z_(1))^(k+i)(x-z_(2))(x-z_(3))dx=0","quad i=0","1","2:}\begin{equation*} \int_{-1}^{1}\left(x-z_{1}\right)^{k+i}\left(x-z_{2}\right)\left(x-z_{3}\right) d x=0, \quad i=0,1,2 \tag{10} \end{equation*}(10)11(xz1)k+i(xz2)(xz3)dx=0,i=0,1,2
En écrivant (5) et en éliminant z 2 z 2 z_(2)z_{2}z2 et z 3 z 3 z_(3)z_{3}z3, on trouve que y y yyy est donné par l'équation
| y k + 3 1 k + 3 y k + 2 + 1 k + 2 y k + 1 1 k + 1 y k + 4 + 1 k + 4 y k + 3 1 k + 3 y k + 2 + 1 k + 2 y k + 5 1 k + 5 y k + 4 + 1 k + 4 y k + 3 1 k + 3 | = 0 y k + 3 1 k + 3 y k + 2 + 1 k + 2 y k + 1 1 k + 1 y k + 4 + 1 k + 4 y k + 3 1 k + 3 y k + 2 + 1 k + 2 y k + 5 1 k + 5 y k + 4 + 1 k + 4 y k + 3 1 k + 3 = 0 |[(y^(k+3)-1)/(k+3),(y^(k+2)+1)/(k+2),(y^(k+1)-1)/(k+1)],[(y^(k+4)+1)/(k+4),(y^(k+3)-1)/(k+3),(y^(k+2)+1)/(k+2)],[(y^(k+5)-1)/(k+5),(y^(k+4)+1)/(k+4),(y^(k+3)-1)/(k+3)]|=0\left|\begin{array}{ccc} \frac{y^{k+3}-1}{k+3} & \frac{y^{k+2}+1}{k+2} & \frac{y^{k+1}-1}{k+1} \\ \frac{y^{k+4}+1}{k+4} & \frac{y^{k+3}-1}{k+3} & \frac{y^{k+2}+1}{k+2} \\ \frac{y^{k+5}-1}{k+5} & \frac{y^{k+4}+1}{k+4} & \frac{y^{k+3}-1}{k+3} \end{array}\right|=0|yk+31k+3yk+2+1k+2yk+11k+1yk+4+1k+4yk+31k+3yk+2+1k+2yk+51k+5yk+4+1k+4yk+31k+3|=0
ou, en faisant les calculs,
4 y 3 k + 9 A y 2 k + 8 B y 2 k + 7 C y 2 k + 6 D y 2 k + 5 E y 2 k + 4 + (11) + E y k + 5 + D y k + 4 + C y k + 3 + B y k + 2 + A y k + 1 4 = 0 4 y 3 k + 9 A y 2 k + 8 B y 2 k + 7 C y 2 k + 6 D y 2 k + 5 E y 2 k + 4 + (11) + E y k + 5 + D y k + 4 + C y k + 3 + B y k + 2 + A y k + 1 4 = 0 {:[4y^(3k+9)-Ay^(2k+8)-By^(2k+7)-Cy^(2k+6)-Dy^(2k+5)-Ey^(2k+4)+],[(11)quad+Ey^(k+5)+Dy^(k+4)+Cy^(k+3)+By^(k+2)+Ay^(k+1)-4=0]:}\begin{align*} & 4 y^{3 k+9}-A y^{2 k+8}-B y^{2 k+7}-C y^{2 k+6}-D y^{2 k+5}-E y^{2 k+4}+ \\ & \quad+E y^{k+5}+D y^{k+4}+C y^{k+3}+B y^{k+2}+A y^{k+1}-4=0 \tag{11} \end{align*}4y3k+9Ay2k+8By2k+7Cy2k+6Dy2k+5Ey2k+4+(11)+Eyk+5+Dyk+4+Cyk+3+Byk+2+Ayk+14=0
avec
A = ( k + 2 ) 2 ( k + 3 ) 2 , B = 4 ( k + 1 ) ( k + 3 ) 2 ( k + 4 ) C = 6 ( k + 2 ) ( k + 4 ) ( k 2 + 6 k + 7 ) , D = 4 ( k + 2 ) ( k + 3 ) 2 ( k + 5 ) E = ( k + 3 ) 2 ( k + 4 ) 2 A = ( k + 2 ) 2 ( k + 3 ) 2 ,      B = 4 ( k + 1 ) ( k + 3 ) 2 ( k + 4 ) C = 6 ( k + 2 ) ( k + 4 ) k 2 + 6 k + 7 ,      D = 4 ( k + 2 ) ( k + 3 ) 2 ( k + 5 ) E = ( k + 3 ) 2 ( k + 4 ) 2      {:[A=(k+2)^(2)(k+3)^(2)",",B=4(k+1)(k+3)^(2)(k+4)],[C=6(k+2)(k+4)(k^(2)+6k+7)",",D=4(k+2)(k+3)^(2)(k+5)],[E=(k+3)^(2)(k+4)^(2),]:}\begin{array}{ll} A=(k+2)^{2}(k+3)^{2}, & B=4(k+1)(k+3)^{2}(k+4) \\ C=6(k+2)(k+4)\left(k^{2}+6 k+7\right), & D=4(k+2)(k+3)^{2}(k+5) \\ E=(k+3)^{2}(k+4)^{2} & \end{array}A=(k+2)2(k+3)2,B=4(k+1)(k+3)2(k+4)C=6(k+2)(k+4)(k2+6k+7),D=4(k+2)(k+3)2(k+5)E=(k+3)2(k+4)2
Remarquons que A , B , C , D , E A , B , C , D , E A,B,C,D,EA, B, C, D, EA,B,C,D,E sont positifs.
Si nous désignons par φ ( y ) φ ( y ) varphi(y)\varphi(y)φ(y) le premier membre de l'équation, nous avons φ ( 0 ) < 0 φ ( 0 ) < 0 varphi(0) < 0\varphi(0)<0φ(0)<0 et φ ( 1 ) = 12 ( k + 3 ) ( k + 7 ) A ( k + 5 ) B ( k + 3 ) C ( k + 1 ) D φ ( 1 ) = 12 ( k + 3 ) ( k + 7 ) A ( k + 5 ) B ( k + 3 ) C ( k + 1 ) D varphi^(')(1)=12(k+3)-(k+7)A-(k+5)B-(k+3)C-(k+1)D-\varphi^{\prime}(1)=12(k+3)-(k+7) A-(k+5) B-(k+3) C-(k+1) D-φ(1)=12(k+3)(k+7)A(k+5)B(k+3)C(k+1)D - ( k 1 ) E < 0 ( k 1 ) E < 0 (k-1)E < 0(k-1) E<0(k1)E<0. La règle des signes de Descartes nous montre alors que l'équation réciproque (11) a exactement 3 racines réelles et positives qui sont distinctes, dont l'une est égale à 1 .
De l'orthogonalité et du lemme 1 il résulte que pour un z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 déterminé le polynome ( x z 2 ) ( x z 3 ) x z 2 x z 3 (x-z_(2))(x-z_(3))\left(x-z_{2}\right)\left(x-z_{3}\right)(xz2)(xz3) est déterminé complètement, z 2 , z 3 z 2 , z 3 z_(2),z_(3)z_{2}, z_{3}z2,z3 étant distincts, compris strictement entre -1 et 1 et étant différents de z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1.
Dans ce cas nous avons donc exactement 3 formules du type Gauss. Si k = 1 k = 1 k=1k=1k=1 ces trois formules sont confondues avec la formule classique de Gauss avec 3 noeuds. Mais si k > 1 k > 1 k > 1k>1k>1 les trois formules sont distinctes. L'une correspond à la valeur 0 de z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 et les deux autres à deux valeurs de z 1 z 1 z_(1)z_{1}z1 symétriques par rapport à l'origine.
Remarquons que, dans ce cas, le nombre des permutations distinctes des nombres k 1 , k 2 , k 3 k 1 , k 2 , k 3 k_(1),k_(2),k_(3)k_{1}, k_{2}, k_{3}k1,k2,k3 est bien égale à 3 .
10. Toujours dans le cas particulier considéré, la formule du type Gauss correspondant au noeud z 1 = 0 z 1 = 0 z_(1)=0z_{1}=0z1=0 peut être obtenue explicitement sous une forme assez simple.
En posant z 1 = 0 z 1 = 0 z_(1)=0z_{1}=0z1=0 dans le système (10) on obtient ( x z 2 ) ( x z 3 ) = x 2 λ 2 x z 2 x z 3 = x 2 λ 2 (x-z_(2))(x-z_(3))=x^(2)-lambda^(2)\left(x-z_{2}\right)\left(x-z_{3}\right)=x^{2}-\lambda^{2}(xz2)(xz3)=x2λ2, où λ = ( k + 2 ) / ( k + 4 ) λ = ( k + 2 ) / ( k + 4 ) lambda=sqrt((k+2)//(k+4))\lambda=\sqrt{(k+2) /(k+4)}λ=(k+2)/(k+4). Nous avons donc z 2 = ( k + 2 ) / ( k + 4 ) , z 3 == ( k + 2 ) / ( k + 4 ) z 2 = ( k + 2 ) / ( k + 4 ) , z 3 == ( k + 2 ) / ( k + 4 ) quadz_(2)=sqrt((k+2)//(k+4)),quadz_(3)==-sqrt((k+2)//(k+4))\quad z_{2}=\sqrt{(k+2) /(k+4)}, \quad z_{3}= =-\sqrt{(k+2) /(k+4)}z2=(k+2)/(k+4),z3==(k+2)/(k+4).
Écrivons la formule de quadrature sous la forme
1 1 f ( x ) d x = j = 0 k 1 c j f ( j ) ( 0 ) + c f ( λ ) + d f ( λ ) + R ( f ) . 1 1 f ( x ) d x = j = 0 k 1 c j f ( j ) ( 0 ) + c f ( λ ) + d f ( λ ) + R ( f ) . int_(-1)^(1)f(x)dx=sum_(j=0)^(k-1)c_(j)f^((j))(0)+cf(lambda)+df(-lambda)+R(f).\int_{-1}^{1} f(x) d x=\sum_{j=0}^{k-1} c_{j} f^{(j)}(0)+c f(\lambda)+d f(-\lambda)+R(f) .11f(x)dx=j=0k1cjf(j)(0)+cf(λ)+df(λ)+R(f).
La formule est de degré k + 4 k + 4 k+4k+4k+4 d'exactitude.
Pour trouver les coefficients c c ccc, d d ddd prenons successivement f = x k , f = x k + 1 f = x k , f = x k + 1 f=x^(k),f=x^(k+1)f=x^{k}, f=x^{k+1}f=xk,f=xk+1. Compte tenu du fait que k ¯ k ¯ bar(k)\bar{k}k¯ est impair, nous en déduisons
(12) c = d = 1 ( k + 2 ) λ k + 1 . (12) c = d = 1 ( k + 2 ) λ k + 1 . {:(12)c=d=(1)/((k+2)lambda^(k+1)).:}\begin{equation*} c=d=\frac{1}{(k+2) \lambda^{k+1}} . \tag{12} \end{equation*}(12)c=d=1(k+2)λk+1.
En prenant f = x i f = x i f=x^(i)f=x^{i}f=xi i i iii est impair nous trouvons ( k > 1 k > 1 k > 1k>1k>1 )
(13) c 1 = c 3 = = c k 2 = 0 . (13) c 1 = c 3 = = c k 2 = 0 . {:(13)c_(1)=c_(3)=dots=c_(k-2)=0.:}\begin{equation*} c_{1}=c_{3}=\ldots=c_{k-2}=0 . \tag{13} \end{equation*}(13)c1=c3==ck2=0.
Enfin si nous prenons f = x 2 j ( x k 2 j + 1 λ k 2 j + 1 ) , j = 0 , 1 , , k 1 2 f = x 2 j x k 2 j + 1 λ k 2 j + 1 , j = 0 , 1 , , k 1 2 f=x^(2j)(x^(k-2j+1)-lambda^(k-2j+1)),j=0,1,dots,(k-1)/(2)f=x^{2 j}\left(x^{k-2 j+1}-\lambda^{k-2 j+1}\right), j=0,1, \ldots, \frac{k-1}{2}f=x2j(xk2j+1λk2j+1),j=0,1,,k12, nous obtenons
(14) c 2 j = 2 ( 2 j + 1 ) ! 2 ( 2 j ) ! ( k + 2 ) λ k 2 j + 1 , j = 0 , 1 , , k 1 2 . (14) c 2 j = 2 ( 2 j + 1 ) ! 2 ( 2 j ) ! ( k + 2 ) λ k 2 j + 1 , j = 0 , 1 , , k 1 2 . {:(14)c_(2j)=(2)/((2j+1)!)-(2)/((2j)!(k+2)lambda^(k-2j+1))","quad j=0","1","dots","(k-1)/(2).:}\begin{equation*} c_{2 j}=\frac{2}{(2 j+1)!}-\frac{2}{(2 j)!(k+2) \lambda^{k-2 j+1}}, \quad j=0,1, \ldots, \frac{k-1}{2} . \tag{14} \end{equation*}(14)c2j=2(2j+1)!2(2j)!(k+2)λk2j+1,j=0,1,,k12.
La formule de quadrature cherchée s'écrit donc
(15) 1 1 f ( x ) d x = j = 0 k 1 2 ( 2 ( 2 j + 1 ) ! 2 ( 2 j ) ! ( k + 2 ) λ k 2 j + 1 ) f ( 2 j ) ( 0 ) + + 1 ( k + 2 ) λ k + 1 ( f ( λ ) + f ( λ ) ) + R ( f ) (15) 1 1 f ( x ) d x = j = 0 k 1 2 2 ( 2 j + 1 ) ! 2 ( 2 j ) ! ( k + 2 ) λ k 2 j + 1 f ( 2 j ) ( 0 ) + + 1 ( k + 2 ) λ k + 1 ( f ( λ ) + f ( λ ) ) + R ( f ) {:[(15)int_(-1)^(1)f(x)dx=sum_(j=0)^((k-1)/(2))((2)/((2j+1)!)-(2)/((2j)!(k+2)lambda^(k-2j+1)))f^((2j))(0)+],[quad+(1)/((k+2)lambda^(k+1))(f(lambda)+f(-lambda))+R(f)]:}\begin{align*} & \int_{-1}^{1} f(x) d x=\sum_{j=0}^{\frac{k-1}{2}}\left(\frac{2}{(2 j+1)!}-\frac{2}{(2 j)!(k+2) \lambda^{k-2 j+1}}\right) f^{(2 j)}(0)+ \tag{15}\\ & \quad+\frac{1}{(k+2) \lambda^{k+1}}(f(\lambda)+f(-\lambda))+R(f) \end{align*}(15)11f(x)dx=j=0k12(2(2j+1)!2(2j)!(k+2)λk2j+1)f(2j)(0)++1(k+2)λk+1(f(λ)+f(λ))+R(f)
Le reste R ( f ) R ( f ) R(f)R(f)R(f) est donné par la formule (voir [3]),
R ( f ) = R ( x k + 5 ) [ ξ 1 , ξ 2 , , ξ k + f ; f ] R ( f ) = R x k + 5 ξ 1 , ξ 2 , , ξ k + f ; f R(f)=R(x^(k+5))[xi_(1),xi_(2),dots,xi_(k+f);f]R(f)=R\left(x^{k+5}\right)\left[\xi_{1}, \xi_{2}, \ldots, \xi_{k+\mathrm{f}} ; f\right]R(f)=R(xk+5)[ξ1,ξ2,,ξk+f;f]
ou ξ 1 , ξ 2 , , ξ k + 6 ξ 1 , ξ 2 , , ξ k + 6 xi_(1),xi_(2),dots,xi_(k+6)\xi_{1}, \xi_{2}, \ldots, \xi_{k+6}ξ1,ξ2,,ξk+6 sont k + 6 k + 6 k+6k+6k+6 points distincts de l'intérieur de l'intervalle [ 1 , 1 ] [ 1 , 1 ] [-1,1][-1,1][1,1] et qui dépendent, en général, de la fonction (continue) f ( x ) . [ ξ 1 , ξ 2 , , ξ k + 6 ; f ] f ( x ) . ξ 1 , ξ 2 , , ξ k + 6 ; f f(x).[xi_(1),xi_(2),dots:}{: dots,xi_(k+6);f]f(x) .\left[\xi_{1}, \xi_{2}, \ldots\right. \left.\ldots, \xi_{k+6} ; f\right]f(x).[ξ1,ξ2,,ξk+6;f] est la différence divisée de la fonction f f fff sur les noeuds ξ i , i == 1 , 2 , , k + 6 ξ i , i == 1 , 2 , , k + 6 xi_(i),i==1,2,dots,k+6\xi_{i}, i= =1,2, \ldots, k+6ξi,i==1,2,,k+6.
On peut obtenir le coefficient R ( x k + 5 ) R x k + 5 R(x^(k+5))R\left(x^{k+5}\right)R(xk+5) en prenant dans la formule (15) f = x k + 3 ( x 2 λ 2 ) f = x k + 3 x 2 λ 2 f=x^(k+3)(x^(2)-lambda^(2))f=x^{k+3}\left(x^{2}-\lambda^{2}\right)f=xk+3(x2λ2). On obtient ainsi
R ( x k + 5 ) = R ( x k + 3 ( x 2 λ 2 ) ) = 2 ( 1 k + 6 λ 2 k + 4 ) = 8 ( k + 4 ) 2 ( k + 6 ) . R x k + 5 = R x k + 3 x 2 λ 2 = 2 1 k + 6 λ 2 k + 4 = 8 ( k + 4 ) 2 ( k + 6 ) . R(x^(k+5))=R(x^(k+3)(x^(2)-lambda^(2)))=2((1)/(k+6)-(lambda^(2))/(k+4))=(8)/((k+4)^(2)(k+6)).R\left(x^{k+5}\right)=R\left(x^{k+3}\left(x^{2}-\lambda^{2}\right)\right)=2\left(\frac{1}{k+6}-\frac{\lambda^{2}}{k+4}\right)=\frac{8}{(k+4)^{2}(k+6)} .R(xk+5)=R(xk+3(x2λ2))=2(1k+6λ2k+4)=8(k+4)2(k+6).

BIBLIOGRAPHIE

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  2. A. Ossicini. Le funzioni di influenza nel problema di Gauss sulle formule di quadratura. Le Mathematiche, 1968, 23, 7-30.
  3. T. Popoviciu. Asupra unei generalizări a formulei de integrare numerică a lui Gauss. Studii și Cercetări ştiinţ. Iaşi. Anul 6 (1955), 29-57.
  4. T. Popoviciu. La simplicité du reste dans certaines formules de quadrature. - Mathematica, 1964, 6 (29), 157-184.
  5. L. Tchakaloff. Über eine allgemeine Quadraturformel. - Compt. rend. Acad. Bulgare sci, 1948, t. 1, 9-12.
  6. P. Turàn. On the theory of the mechanical quadrature. - Acta Sci. Math., 1950, 12, 29-37.

    • Un polynome de dégré g g ggg est un polynome de degré effectif g g <= g\leqslant gg. Le polynome unique de degré - 1 est le polynome nul.
1975

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