Abstract
We extend the Steffensen method for solving the equation \(f\left( x\right)=0\) to the setting of the Banach spaces, \(f:X\rightarrow X,\ X\) a Banach space. Considering another equation \(x-g\left( x\right) =0\), equivalent to the above one and assuming certain conditions on the first and second order divided differences of \(f\) we obtain a semilocal convergence result for the method \[x_{n+1}=x_{n}-\left[ x_{n},g\left( x_{n}\right) ;f\right]^{-1}f\left( x_{n}\right) ,~x_{0}\in X.\]
Authors
Ion Păvăloiu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)
Keywords
Steffensen method in Banach spaces; semilocal convergence
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Cite this paper as:
I. Păvăloiu, Sur une généralisation de la méthode de Steffensen, Rev. Anal. Numér. Théor. Approx., 21 (1992) no. 1, pp. 59-67 (in French).
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Journal
Revue d’Analyse Numérique et de Théorie de l’Approximation
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1222-9024
Online ISSN
2457-8126
References
[1] Balasz M. si Goldner G., Diferente divizate in spatii Banach si unele aplicatii ale lor. St. cerc. mat. 21, 7, (1969), pp. 985–995.
[2] Diaconu A., Interpolation dans les espaces arbitraits. Methodes iteratives pour la resolution des equations operationnelles obtenus par l’interpolations inverse. III. Research Seminar of Functional Analysis and Numerical Methodes, Preprint Nr.1 1985, pp. 21–70.
[3] Lica Dionis, Analiza functionala si rezolvarea aproximativa a ecuatiilor neliniare. Editura Stiintifica, Kisinau, 1975.
[4] Pavaloiu I. Sur la methode de Steffensen pour la resolution des equations operationnelles non lineaires, Revue Roumaine de Mathematiques pures et appliquees. XIII, 1, (1968), pp. 149 158.
[5] Pavaloiu I., Introducere in teoria aproximarii solutiilor ecuatiilor. Ed. Dacia, Cluj-Napoca, 1976.
[6] Ul’m, S., Ob obobscennih razdelennih raznostiah I, Izv. Acad. Nauk. Estonskoi S.S.R. 16, 1, (1967), pp. 13–26.
[7] Ul’m, S. Ob obobscennih razdelennih raznostiah II, Izv. Acad. Nauk. Estonskoi S. S.R. 16, 2, (1967), pp. 146–155
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Sur une généralisation de la méthode de Steffensen
Soit un espace de Banach et
(1) |
une équation, où est une application et est l’élément nul de l’espace .
Désignons par la différence divisées du premier ordre de l’application sur les points et par la différence divisée de deuxième ordre de cette application sur les points . Ces différences ont été introduites dans les travaux [1], [2], [5], [6], [7]. Supposons leur symétrie comme fonctions des points sur lesquels elles sont définies. À côté de l’équation (1) nous considérons une application à l’aide de laquelle nous construisons la suite fournie par le procédé itératif suivant:
(2) |
étant un élément arbitraire de .
Il est bien connu que la différence divisée est une application linéaire de en lui même, la suite sera bien définie dans le cas où cette application admettra une inverse pour chaque .
Nous admettrons le fait que l’applicaiton admet un inverse et nous donnerons des conditions suplémentaires pour que tous les éléments de la suite soient inversables. En même temp nous donnerons des conditions pour la convergence de la suite , fournie par la relation (2).
On remarque que la suite , fournie par la méthode (2), coincide avec la suite donnée par les égalités suivantes:
(3) |
où
Considérons les nombres réels et positifs et .
Désignons par un nombre réel quelconque. Considérons l’ensemble
(4) |
et désignons par la plus petite racine de l’équation:
(5) |
En ce qui concerne la convergence de la suite fournie par (2) on a le théorème suivant:
Théorème 1.
Si les applications et et les nombres réels et vérifient les conditions suivantes:
-
i.
pour chaque
-
ii.
la différence divisée est symétrique comme fonction de et et , pour chaque
-
iii.
pour chaque
-
iv.
il existe l’application et
-
v.
-
vi.
où
-
vii.
alors l’équation (1) a au moins une solution et on a la délimitation suivante:
Démonstration..
Désignons par:
Si nous envisageons les notations ci-dessus, nous déduisons de (2) et (3) les relations suivantes:
(6) |
(7) |
d’où l’on déduit:
(8) |
(9) |
En employant l’identité:
de iii, (6), (7), (8), (5) et de l’hypothèse on déduit.
(10) |
Pour prouver que nous remarquons que la plus petite racine de l’equation (5) vérifie la relation donc .
Par la suit nous prouvons l’existence de l’application .
En employant les propriétés des différences divisées et les et les hypothèses du théorème on a:
(11) | |||
Pour établir la dernière inégalité on emploie le fait que . Démontrons maintenant ces appartenances. En effet on a:
et
De (11) on déduit:
Du fait que et de l’hypothèse (vi) il résulte qu’on peut inverser l’opérateur
où représente l’application identique.
On a:
Remarquons par la suite que:
c’est-à-dire
d’où l’on déduit
et
Si nous désignons par l’expression l’inégalité ci-dessus devient:
(12) |
Prouvons maintenant que:
En effet de (10) et (12) on déduit
La dernière égalité est justifiée du fait que représente la plus petite racine de l’équation (5).
Supposons par la suite que les hypothèses suivantes sont vérifiées:
-
il existe les opérateurs
-
où
-
-
pour
Dans ces hypothèses, en employant une identité analogue à celle de laquelle on a déduit la relaiton (10), on a l’inégalité suivante:
(13) |
c’est-à-dire:
Mais de il résulte l’inégalité suivante:
où
(14) |
Des hypothèses de l’induction il résulte les inégalités suivantes:
En muiltipliant par les termes des dernières inégalités et en désignant par l’expression:
nous obtenons:
Admettons maintenant l’existence des nombres:
tels que:
où et Alors on a:
c’est-à-dire
où et .
Des relations ci-dessus nous déduisons facilement que:
Alors si nous envisageons le fait que , nous déduisons les inégalités suivantes:
(15) |
Démontrons maintenant que l’applicaiton existe.
En effet on a:
et
Par conséquent l’applicaiton
admet une inverse pour laquelle
Des relations ci-dessus nous déduisons que:
c’est-à-dire
ce qui nous conduit à l’inégalité suivante:
(16) |
c’est-à-dire à l’inégalité pour .
Démontrons maintenant qu’on a l’inégalite ) pour c’est-à-dire:
En effet de (15) il résulte et alors de (13) et (16) déduisons:
Démontrons par la suite l’appartenance de et celle de a la sphère .
On démontre facilement que pour , pour chaque ; alors on déduit de (2)
Des relations ci-dessus il résulte les inégalités suivantes:
et
c’est-à-dire et .
Nous étudions par la suite la convergence de la suite .
Des inégalités.
que sont vraies pour chaque , il résulte
(17) | ||||
pour chaque .
En envisageant le fait que et le fait que l’espace est complet, il résulte que la suite est convergente.
Bibliographie
- [1] Balasz M. şi Goldner G., Diferenţe divizate în spaţii Banach şi unele aplicaţii ale lor. St. cerc. mat. 21, 7, (1969), pp. 985–995.
- [2] ††margin: homepage (papers soon) Diaconu A., Interpolation dans les espaces arbitraits. Méthodes itératives pour la résolution des équations opérationnelles obtenus par l’interpolations inverse. III. Research Seminar of Functional Analysis and Numerical Methodes, Preprint Nr.1 1985, pp. 21–70.
- [3] Lică Dionis, Analiza funcţională şi rezolvarea aproximativă a ecuaţiilor neliniare. Editura Ştiinţifică, Kişinău, 1975.
- [4] ††margin: clickable Păvăloiu I. Sur la méthode de Steffensen pour la résolution des équations opérationnelles non linéaires, Revue Roumaine de Mathematiques pures et appliquées. XIII, 1, (1968), pp. 149–158.
- [5] Păvăloiu I., ††margin: clickable Introducere în teoria aproximării soluţiilor ecuaţiilor. Ed. Dacia, Cluj-Napoca, 1976.
- [6] Ul’m, S., Ob obobscennîh razdelennîh raznostiah I, Izv. Acad. Nauk. Estonskoi S.S.R. 16, 1, (1967), pp. 13–26.
- [7] Ul’m, S. Ob obobscennîh razdelennîh raznostiah II, Izv. Acad. Nauk. Estonskoi S. S.R. 16, 2, (1967), pp. 146–155
- [8]
Reçu le 20.XII. 1990
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Str. Republicii, 37
3400 Cluj-Napoca
România