On some interpolation iterative methods with optimal convergence speed

Abstract

We consider nonlinear equations in \(\mathbb{R}\), and a class of iterative methods obtained by inverse interpolation of Hermite type. We determine the methods with the highest convergence order among the methods in the considered class.

Authors

Ion Păvăloiu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)

Ioan Şerb
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)

Title

Original title (in French)

Sur quelques méthodes itératives de type intérpolatoire à vitèsse de convergence optimale

English translation of the title

On some inverse interpolation iterative methods with optimal convergence speed

Keywords

Keywords: inverse interpolation; Hermite polynomial; inverse Hermite interpolation; iterative method; convergence order

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Cite this paper as:

I. Păvăloiu, I. Şerb, Sur quelques méthodes itératives de type intérpolatoire à vitèsse de convergence optimale, Anal. Numér. Théor. Approx., 12 (1983) no. 1, pp. 83-88 (in French).

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Journal

Mathematica – Revue d’Analyse Numérique et de Théorie de l’Approximation
L’Analyse Numérique et la Théorie de l’Approximation

Publisher Name

Academia R.S. Romania

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Print ISSN

1010-3376

Online ISSN

2457-8118

References

[1] Ostrowski, M. A., Solution of Equations and Systems of Equations, Academic Press, New-York and London, 1960.

[2] Pavaloiu, I., Rezolvarea ecuatiilor prin interpolare, Ed. Dacia, 1981.

[3] Pavaloiu, I., Iancu, C., La resolution des equations par interpolation inverse de type Hermite, Seminar of functional analysis and Numerical methods, ”Babes-Bolyai” University, Research Seminaries, Preprint Nr. 4, (1981), 72–84. republished in: Mathematica (Cluj), 26(49) (1984), no. 2, pp. 115–123.

Paper (preprint) in HTML form

Sur Quelques Méthodes itératives de type Interpolatoire à vitesse de Convergence Optimale

 
 
 
 
 
 Sur Quelques Méthodes itératives de type Interpolatoire à vitesse de Convergence Optimale

par
I. Păvăloiu et Ioan Şerb
(Cluj-Napoca)

Dans cet article nous étudions une classe de méthodes iteŕatives pour la résolution des équations de la forme:

(1) f(x)=0,

f:I est une fonction réelle d’une variable réelle et I est un invervalle de l’axe réel.

Désignons par x1,x2,,xn+1,n+1 points distincts de l’intervalle I et par α1,α2,,αn+1,n+1 nombres naturels tels que:

(2) α1+α2++αn+1=m+1,

m.

Il est bien connu que quels que soiient les nombres yij,j=0, 1,,αi1, i=1,2,,n+1, il existe un seul polynôme H1 de degré au plus m qui vérifie les conditions:

(3) H1(j)(xi)=yij,j=0,1,,αi1,i=1,2,,n+1.

Le polynôme H1déterminé par les conditions (3) a la forme:

(4) H1(x)=i=1n+1j=0αi1k=0αij1yij1k!j![(xxi)αiω(x)]x=xi(k)ω(x)(xxi)αijk,

(5) ω(x)=i=1n+1(xxi)αi.

Si on suppose que la fonction f admet une dérivée d’ordre m+1 sur l’intervalle I et si yij=f(j)(xi),j=0,1,,αi1,i=1,2,,n+1, alors H1, le polynôme d’Hermite de la fonction f, relativement aux noeuds xi, aux ordres de mutiplicité αi, vérifie l’égalité:

(6) f(x)H1(x)=f(m+1)(ξ)(m+1)!ω(x),

ξI.

Dans ce qui suit on suppose que f(x)0 quelque soit xI et on désigne par F=f(I). Il résulte que f:IF est une fonction bijective et il existe f1:FI. La fonction inverse f1 admet une dérivée d’ordre m+1, pour tout xF.

La dérivée d’ordre k,km+1 sur un point y0=f(x0),y0F peut se calculer par la formule:

(7) (f1)(k)(y0)=(2ki12)!(1)k+i11i2!ik!(f(x0))2k1(f(x0)1!)i1(f′′(x0)2!)i2(f(k)(x0)k!)ik,

où la somme ci-dessus est étendue à toutes les solutions entières et nonnégatives du système:

(8) {i2+2i3++(k1)ik=k1i1+i2++ik=k1.

Si on suppose que l’équation (1) a une racine dans l’intervalle I, cette racine est unique parce que f(x)0 quel que soit xI et nous la désignerons par x¯. Alors de f(x¯)=0 il résulte que x¯=f1(0).

Dans ce qui suit, dans l’expression du polynôme d’interpolation donnée par (4) on prendra comme noeuds d’interpolation les valeurs yi=f(xi),i=1,2,,n+1 et comme valeurs yij les valeurs des dérivées (f1)(j)(yi),i=1,2,,n=1,j=0,1,, αi1. Par conséquent on obtient le polynôme d’interpolation d’Hermite pour la fonction inverse f1. Ce polynôme a alors la forme suivante:

(9) H(y)=i=1n+1j=0αi1k=0αij1(f1)(j)(yi)1k!j![(yyi)αiω(y)]y=yi(k)ω(y)(yyi)αijk,

(10) ω(y)=i=1n+1(yyi)αi.

De (6) il résulte l’égalité

f1(y)H(y)=(f1)(m+1)(η)(m+1)!ω(y),

ηF.

Si y=0, alors x¯=f1(0) et

(11) x¯H(0)=(f1)(m+1)(η1)(m+1)!ω(0),

η1est un point du plus petit intervalle contenant les points:

0,f(x1),,f(xn+1).

Si on désigne par F1 cet intervalle et par

Mm+1=supyF1|(f1)(m+1)(y)|,

alors

|x¯H(0)|Mm+1(m+1)!|ω(0)|.

De (10) et du fait que yi=f(xi),i=1,2,,n+1  on déduit

(12) |x¯H(0)|Mm+1(m+1)!|f(x1)|α1|f(x2)|α2|f(xn+1)|αn+1.

De l’inégalité (12) il résulte que si x1,x2,,xn+1 sont dans un voisinage suffisamment petit de x¯, alors i=1n+1|f(xi)|αi se trouvera dans un voisinage donné d’avance de 0. En conséquence, nous pouvons supposer que H(0) est un approximant de la racine x¯ de l’équation (1).

Si |x¯H(0)| n’est pas suffisamment petit, alors, par des itérations successives on peut obtenir des approximations meilleures. Désignons par x1,x2,,xn+1, n+1 approximations initiales de la racine x¯ de (1). Soit xn+2=H(0)=H(y1,α1;;yn+1,αn+1;0),H(y1,α1;y2,α2;; yn+1,αn+1;y) est le polynôme d’interpolation d’Hermite (9) de la fonction f1 relatif aux noeuds y1,y2,,yn+1 aux ordres de multiplicité respectifs α1,α2,,αn+1 et yi=f(xi),i=1,2,,n+1. Si nous considérons maintenant le nouveau système de noeuds x2,x3,,xn+1,xn+2 an obtient une nouvelle approximation xn+3=H(y2,α1;y3,α2;;yn+2,αn+1;0) et ainsi de suite.

Mais, si nous rangeons les noeuds x1,x2,,xn+1 dans l’ordre xi1,xi2,, xin+1 on obtient une nouvelle suite d’approximations de x¯, donnée par les formules

(13) {xn+2=H(yi1,αi1;yi2,αi2;;yin+1;αin+1;0)=H(0)xn+s+2=H(yis+1,αi1;;yin+1,αn+1s;yn+2,αin+2s;;yn+s+1,αin+1;0),s=1,2,,n,xn+s+2=H(ys+1,αi1;ys+2,αi2;;yn+s+1,αin+1;0),s=n+1,n+2,

yi=f(xi),i=1,2,

Pour chaque permutation des nombres 1,2,,n+1 on obtient une suite d’approximations de x¯ donnée par (13). En tout, il y a (n+1)! suites d’approximations de x¯.

On pose la question de choisir parmi ces (n+1)! suites, celle qui assure la vitesse de convergence maximale.

Pour résoudre ce problème, on considère les équations suivantes

(14) P(t)= tn+1an+1tnantn1a2ta1=0,
(15) Q(t)= tn+1a1tna2tn1antan+1=0,
(16) R(t)= tn+1ai1tnaintain+1=0,

a1,a2,,an+1R vérifient les relations

(17) a1+a2++an+1> 1,ai0,i=1,2,,n+1,
(18) an+1 ana2a1,

et i1,i2,,in+1 est une permutation quelconque de 1,2,,n+1.

Lemme 1.

Si a1,a2,,an+1 vérifient la relation (17), alors chaque équation de la forme (16) a une seule racine plus grande que l’unité. Si, de plus, a1,a2,,an+1 vérifient la condition (18) et si a,b,c sont respectivement les racine positives des équaitons (14), (15) ou (16), alors on a les inégalités

(19) 1<bca
Démonstration..

On désigne par s le plus grand nombre pour lequel ais0. Alors ais+1=ais+2==ain=ain+1=0,ais0. Désignons par ψ la fonction définie par ψ(t)=R(t)/tns+1. On a ψ(1)=1ai1ais<0 et limtψ(t)=, donc l’équation ψ(t)=0 admet une racine plus grande que l’unité. Alors, l’équation R(t)=0 a une racine  plus grande que 1. L’unicité de cette racine résulte immédiatement en considérant la fonction f(t)=tn+1R(1\t) qui vérifie la condition f(t)>0 pour t>0.

Pour prouver les inégalites (19) il suffit de montrer que R(b)0 et R(a)0. En effet

R(b)= R(b)Q(b)
= (a1ai1)bn+(a2ai2)bn1++(anain)b+an+1ain+1
= (b1)[(a1ai1)bn1+(a1+a2ai1ai2)bn2+
+(a1+a2++an1ai1ai2ain1)b
+a1++anai1ai2ain]0

parce que b>1 et de (18) il résulte

a1+a2++asai1ai2ais0,pour s=1,2,,n.

De manière analogue on montre que R(a)0.

Soit maintenant i1,i2,,in+1 une permutation des nombres 1,2,,n+1, pour laquelle les nombres naturels α1,α2,,αn+1 qui vérifient la relation (2) peuvent se ranger en ordre croissant

(20) αi1αi2αinαin+1.

Le suite correspondante des noeuds est xi1,xi2,,xin+1 et la suite correspondante des approximations successive de x¯ est donnée par (13). Si nous désignons par

(21) as=αis,s=1,2,,n+1

et par

(22) us=xis,s=1,2,,n+1,

alors la suite d’approximations (13) devient (un)n=1

(23) xn+s+2=H(ys+1,a1;ys+2,a2;;ys+n+1,an+1;0),

s=0,1,,yi=f(ui),i=1,2,.

L’inégalité (12) devient

(24) |x¯H(0)|=|x¯un+2|M(m+1)!|f(u1)|a1|f(un+1)|an+1,

M=supyF|(f1)(m+1)(y)|. Si nous désignons par β=supxI|f(x)| alors de (23) et (24) on obtient

(25) |x¯un+2|Mβm+1(m+1)!|x¯u1|a1|x¯un+1|an+1.

En général, is les éléments de la suite (un)n=1 sont dans l’intervalle I, alors

(26) |x¯un+s+1|Mβm+1(m+1)!|x¯us|a1|x¯us+n|an+1

s=1,2,. Si nous écrivons ρi=ββM(m+1)!|x¯ui|,i=1,2,, alors de (26) on obtient

(27) ρn+s+1ρn+san+1ρn+s1anρs+1a2ρsa1,

s=1,2, .

Nous supposons maintenant qu’il existe un nombre d,0<d<1 tel que

(28) ρidωi,i=1,2,,n+1,

ω est l’unique racine positive de l’équation

(29) tn+1an+1tnantn1a2ta1=0.

Si on suppose que pour un s fixé s2 nous avons

(30) ρn+sdx+s,

alors de (27), (28) et (29) il résulte immédiatement que

(31) ρn+s+1 dan+1ωn+sdanωn+s1da2ωs+1da1ωs
=dan+1ωn+s+anωn+s1++a2ωs+1+a1ωs=dωn+s+1,

et par induction il résulte que

(32) ρndωn,n=1,2,

La solution ω de l’équation (29) s’appelle l’ordre de convergence de la méthode itérative (23). On a

(33) |x¯un|1βMβ(m+1)!mdωn,n=1,2,,

d’où il résulte que limnun=x¯. ∎

On remarque que l’ordre de convergence des méthodes (13) dépend de la racine positive ω de l’equation (29).

En tenant compte du lemme et des considérations ci-dessus on obtient le théorème suivant:

Théorème 1.

Soit i1,i2,,in+1 une permutation de 1,2,,n+1 et M(i1,i2,,in+1) la méthode itérative (13) correspondante. Si αi1αi2αin+1αijest l’ordre de multiplicité du noeud yij=f(xij), j=1,2,,n+1, alors dans les conditions (20) méthode (23) assure l’ordre de convergence ω maximal, parmi les (n+1)! méthodes itératives de la forme (13).

Bibliographie

Recu le 5.III.1983

Institutul de Calcul al Universităţii Babeş-Bolyai

Str. Republicii 37

3400 Cluj-Napoca

1983

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