Notes sur les généralisations des fonctions convexes d’ordre supérieur (II)

Abstrait

Traduction en anglais du titre

Notes on generalizations of higher-order convex functions (II)

Auteur(s)

T. Popoviciu

Institutul de Calcul

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Pour citer ce travail

T. Popoviciu, Notes sur les généralisations des fonctions convexes d’ordre supérieur (II), Bull. de la Sect. Sci. de l’Acad. Roum., 22 (1940) no. 10, pp. 473-477 (in French).

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Bulletin de la Section Scientifique de l’Académie Roumaine

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1940 d -Popoviciu- Bull. Sect. Sci. Acad. Roum. - Notes sur les generalisations des fonctions convex

ACADEMIE ROUMAINE

BULLETIN DE LA SECTION SCIENTIFIQUE

NOTES SUR LES GENERALISATIONS DES FONCTIONS CONVEXES D'ORDRE SUPÉRIEUR (II)

PAR

TIBERIU POPOVICIUNote présentée par Mr. S. Stoïlow, Mc.A.R. dans la séance du 17 mai 1940

LES FONCITONS D'ORDRE n n nnn PAR SEGMENTS

I. Dans la note précédente nous avons considéré les fonctions d'ordre ( n k n k n∣kn \mid knk ), dont les fonctions d'ordre n n nnn sont un cas particulier ( k = 0 k = 0 k=0k=0k=0 ). Nous allons maintenant étudier une autre classe de fonctions, étroitement liées à ces fonctions.
Nous dirons que l'ensemble linéaire E E EEE est décomposé en m m mmm sous-ensembles consécutifs E 1 , E 2 , , E m E 1 , E 2 , , E m E_(1),E_(2),dots,E_(m)E_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m}E1,E2,,Em si: 1 E i E , i = 1 , 2 , , m , 2 1 E i E , i = 1 , 2 , , m , 2 1^(@)E_(i)sube E,i=1,2,dots,m,2^(@)1^{\circ} E_{i} \subseteq E, i=1,2, \ldots, m, 2^{\circ}1EiE,i=1,2,,m,2 tout point de E E EEE appartient à l'un des E i , 3 E i , 3 E_(i),3^(@)E_{i}, 3^{\circ}Ei,3 tout point de E i E i E_(i)E_{i}Ei est à gauche de tout point de E i + 1 , i = 1 , 2 , , m 1 E i + 1 , i = 1 , 2 , , m 1 E_(i+1),i=1,2,dots,m-1E_{i+1}, i=1,2, \ldots, m-1Ei+1,i=1,2,,m1. Les sous-ensembles E i E i E_(i)E_{i}Ei de E E EEE sont donc des sections disjoints de E E EEE et épuisant complètement l'ensemble E E EEE.
Introduisons maintenant la
Définition I. Nous dirons que la fonction f f fff est d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE si on peut décomposer l'ensemble E E EEE en un nombre fini m m mmm de sous-ensembles consécutifs
(I) E 1 , E 2 , , E m , (I) E 1 , E 2 , , E m , {:(I)E_(1)","E_(2)","dots","E_(m)",":}\begin{equation*} E_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m}, \tag{I} \end{equation*}(I)E1,E2,,Em,
tels que sur chacun de ces sous-ensembles la fonction soit d'ordre n n nnn.
En particulier, pour n = 0 n = 0 n=0n=0n=0, on peut dire que f f fff est monotone par segments sur E E EEE. Pour n = 1 n = 1 n=-1n=-1n=1 nous avons les fonctions qui changent de signe au plus un nombre fini de fois.
Nous dirons que la décomposition (1) est une décomposition de E E EEE pour la fonction f f fff, d'ordre n n nnn par segments.
Toute fonction définie sur une ensemble fini est, évidemment, d'ordre n n nnn par segments, quel que soit n n nnn.
Si f f fff est d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE, la fonction c f c f cfc fcf, où c c ccc est une constante, et, en particulier, la fonction - f f fff, est aussi d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE. Il en est ainsi, d'ailleurs, sur tout sous-ensemble de E E EEE.
Si f f fff est d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE, toute fonction f + P f + P f+Pf+Pf+P, où P P PPP est un polynome de degré n n nnn, est aussi d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE. Nous préciserons plus tard cette propriété.
Si on peut décomposer 1'ensemble E E EEE en un nombre fini de sous-ensembles consécutifs, tels que sur chacun de ces sous-ensembles la fonctions soit d'ordre n n nnn par segments, cette fonction est d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE.
2. Nous dirons qu'une décomposition (I) de E E EEE pour la fonction f f fff, d'ordre n n nnn par segments, est une décomposition propre si la fonction n'est d'ordre n n nnn sur aucun des ensembles E i + E i + 1 , i = 1 , 2 , , m 1 E i + E i + 1 , i = 1 , 2 , , m 1 E_(i)+E_(i+1),i=1,2,dots,m-1E_{i}+E_{i+1}, i=1,2, \ldots, m-1Ei+Ei+1,i=1,2,,m1. Dans le cas contraire, nous dirons que (I) est une décomposition impropre. Il existe alors au moins un E i + E i + 1 E i + E i + 1 E_(i)+E_(i+1)E_{i}+E_{i+1}Ei+Ei+1 sur lequel la fonction est d'ordre n n nnn. En groupant convenablement les ensembles E i E i E_(i)E_{i}Ei on peut réduire une décomposition impropre à une décomposition propre. Cette réduction peut s'effectuer en réunissant succesivement deux ensembles consécutifs E i , E i + 1 E i , E i + 1 E_(i),E_(i+1)E_{i}, E_{i+1}Ei,Ei+1 tels que sur E i + E i + 1 E i + E i + 1 E_(i)+E_(i+1)E_{i}+E_{i+1}Ei+Ei+1 la fonction soit d'ordre n n nnn.
En général pour une fonction d'ordre n n nnn par segments il y a plusieurs, et même une infinité (si E E EEE est infini), de décompositions (I) de E E EEE. Le nombre m m mmm des sous-ensembles (I) peut varier même d'une décomposition propre à une autre décomposition propre si n 0 n 0 n >= 0n \geqq 0n0.
Le nombre m m mmm des sous-ensembles de la décomposition (I) pour une fonction d'ordre n n nnn par segments a évidemment un minimum. Nous désignerons ce minimum par h h hhh et nous introduirons 1a
Définition 2. Le nombre h, minimum de m m mmm, sera appelé le nombre caractéristique ou simplement la caractéristique de la fonction f f fff, d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE.
Il existe, évidemment, au moins une décomposition (I) ayant exactement h h hhh termes. Il est clair que toute décomposition (I) ayant h h hhh termes est une décomposition propre. On peut remarquer, en passant, que si la caractéristique de f f fff est h h hhh, l'ensemble E E EEE doit avoir au moins ( n + 2 ) h n 1 ( n + 2 ) h n 1 (n+2)h-n-1(n+2) h-n-1(n+2)hn1 points.
3. Soit (I) une décomposition propre de E E EEE pour la fonction t t ttt, d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE. Soit E 1 E 1 E_(1)^(**)E_{1}^{*}E1 le sous-ensemble de E E EEE formé par les points x E x E x in Ex \in ExE tels que f f fff soit d'ordre n n nnn sur l'intersection de E E EEE avec l'intervalle ( a , x a , x a,xa, xa,x ), a a aaa étant l'extrémité gauche de E E EEE. On voit que E 1 E 1 E_(1)^(**)E_{1}^{*}E1 n'est pas vide puisque E 1 E 1 E 1 E 1 E_(1)subeE_(1)^(**)E_{1} \subseteq E_{1}^{*}E1E1. On a aussi E 1 E 1 + E 2 E 1 E 1 + E 2 E_(1)^(**)subE_(1)+E_(2)E_{1}^{*} \subset E_{1}+E_{2}E1E1+E2, puisque la fonction n'est pas d'ordre n n nnn sur E 1 + E 2 E 1 + E 2 E_(1)+E_(2)E_{1}+E_{2}E1+E2, la décomposition (I) étant, par hypothèse, une décomposition propre. L'ensemble F 2 = ( E 1 + E 2 ) E 1 F 2 = E 1 + E 2 E 1 F_(2)=(E_(1)+E_(2))-E_(1)^(**)F_{2}=\left(E_{1}+E_{2}\right)-E_{1}^{*}F2=(E1+E2)E1 n'est pas vide et on a F 2 E 2 F 2 E 2 F_(2)subeE_(2)F_{2} \subseteq E_{2}F2E2
La fonction f f fff est d'ordre n n nnn par segments sur E E 1 E E 1 E-E_(1)^(**)E-E_{1}^{*}EE1 et nous avons la décomposition
(2) F 2 , E 3 , E 4 , , E m (2) F 2 , E 3 , E 4 , , E m {:(2)F_(2)","E_(3)","E_(4)","dots","E_(m):}\begin{equation*} F_{2}, E_{3}, E_{4}, \ldots, E_{m} \tag{2} \end{equation*}(2)F2,E3,E4,,Em
de cet ensemble pour la fonction f f fff. La décomposition (2) est, d'ailleurs, ou bien une décomposition propre de E E 1 E E 1 E-E_(1)^(**)E-E_{1}^{*}EE1, ou bien alors
F 2 + E 3 , E 4 , , E m , F 2 + E 3 , E 4 , , E m , F_(2)+E_(3),E_(4),dots,E_(m),F_{2}+E_{3}, E_{4}, \ldots, E_{m},F2+E3,E4,,Em,
est une décomposition propre de cet ensemble.
Tout comme nous avons déduit E 1 E 1 E_(1)^(**)E_{1}^{*}E1 de E E EEE, nous pouvons déduire E 2 E 2 E_(2)^(**)\mathrm{E}_{2}^{*}E2 de E E 1 E E 1 E-E_(1)^(**)E-E_{1}^{*}EE1, puis E 3 E 3 E_(3)^(**)E_{3}^{*}E3 de E ( E 1 + E 2 ) , E E 1 + E 2 , E-(E_(1)^(**)+E_(2)^(**)),dotsE-\left(E_{1}^{*}+E_{2}^{*}\right), \ldotsE(E1+E2),, etc.
On voit immédiatement que nous avons le
Lemme I. La suite E 1 , E 2 , E 1 , E 2 , E_(1)^(**),E_(2)^(**),dotsE_{1}^{*}, E_{2}^{*}, \ldotsE1,E2,, est nécessairement finie et a au plus m m mmm termes.
De ce lemme nous déduisons le
Théorème I. La suite E 1 , E 2 E 1 , E 2 E_(1)^(**),E_(2)^(**)dotsE_{1}^{*}, E_{2}^{*} \ldotsE1,E2 a exactement h h hhh termes, h h hhh étant la caractéristique de la fonction f f fff.
Il est clair, en effet, que cette suite s'obtient indépendamment de toute décomposition propre, (I) (et même indépendamment de toute décomposition propre ou impropre). Mais il existe une décomposition propre ayant h h hhh termes, donc la suite a h h h h h^(') <= hh^{\prime} \leqq hhh termes. Il est clair, d'autre part que cette suite est une décomposition propre de E E EEE pour la fonction f f fff don', h h h h h^(') >= hh^{\prime} \geq hhh, d'après la définition du nombre h h hhh. On a lonc montre le théorème.
Definition 3. Nous dirons que
(3) E 1 , E 2 , E h (3) E 1 , E 2 , E h {:(3)E_(1)^(**)","E_(2)^(**)dots","E_(h)^(**):}\begin{equation*} E_{1}^{*}, E_{2}^{*} \ldots, E_{h}^{*} \tag{3} \end{equation*}(3)E1,E2,Eh
est la décomposition canonique de E E EEE pour la fonction f f fff d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE.
Bien entendu, ils peuvent exister d'autres décompositions propres ayant h h hhh termes.
Remarquons que E i , E i + 1 , , E j E i , E i + 1 , , E j E_(i)^(**),E_(i+1)^(**),dots,E_(j)^(**)E_{i}^{*}, E_{i+1}^{*}, \ldots, E_{j}^{*}Ei,Ei+1,,Ej est la décomposition canonique de la somme E i + E i + 1 + + E j , i I , j h E i + E i + 1 + + E j , i I , j h E_(i)^(**)+E_(i+1)^(**)+dots+E_(j)^(**),i >= I,j <= hE_{i}^{*}+E_{i+1}^{*}+\ldots+E_{j}^{*}, i \geqq I, j \leqq hEi+Ei+1++Ej,iI,jh et la fonction f f fff a le nombre caractéristique j i + I j i + I j-i+Ij-i+Iji+I sur cet ensemble.
4. Démonstrons la propriété suivante
Théorème 2. Si h est la caractéristique de la fonction f f fff, d'ordre n n nnn par segments sur E E EEE, le nombre m m mmm des termes d'une décomposition propre de E E EEE pour la fonction f f fff, est toujours compris entre h h hhh et 2 h I , h m 2 h I 2 h I , h m 2 h I 2h-I,h <= m <= 2h-I2 h-\mathrm{I}, h \leqq m \leqq 2 h-\mathrm{I}2hI,hm2hI.
Il suffit de démontrer l'inégalité m 2 h 1 m 2 h 1 m <= 2h-1m \leq 2 h-1m2h1. Nous allons démontrer la propriété par induction sur le nombre h h hhh. Soit (I) une décomposition propre et (3) la décomposition canonique.
La propriété est vraie pour h = 1 h = 1 h=1h=1h=1. Dans ce cas, en effet, la fonction est d'ordre n n nnn sur E E EEE, donc on ne peut avoir que m = 1 m = 1 m=1m=1m=1. Supposons maintenant que la propriété soit vraie pour h I ( h > I ) h I ( h > I ) h-I(h > I)h-\mathrm{I}(h>\mathrm{I})hI(h>I) et démontrons-la pour h h hhh. Considérons les ensembles F = E E m , F = E E h F = E E m , F = E E h F=E-E_(m),F^(**)=E-E_(h)^(**)F=E-E_{m}, F^{*}=E-E_{h}^{*}F=EEm,F=EEh. La décomposition canonique de F F F^(**)F^{*}F est E 1 , E 2 , , E h 1 E 1 , E 2 , , E h 1 E_(1)^(**),E_(2)^(**),dots,E_(h-1)^(**)E_{1}^{*}, E_{2}^{*}, \ldots, E_{h-1}^{*}E1,E2,,Eh1. Trois cas peuvent se présenter:
I F F , alors I F F ,  alors  I^(@)F subF^(**)," alors "I^{\circ} F \subset F^{*}, \text { alors }IFF, alors 
(4)
E 1 , E 2 , , E m 1 , F F E 1 , E 2 , , E m 1 , F F E_(1),E_(2),dots,E_(m-1),F^(**)-FE_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m-1}, F^{*}-FE1,E2,,Em1,FF
est une décomposition de F F F^(**)F^{*}F pour la fonction f f fff. Si (4) est une décomposition propre nous avons m 2 h 3 m 2 h 3 m <= 2h-3m \leqq 2 h-3m2h3, donc à fortiori m 2 h m 2 h m <= 2h-m \leqq 2 h-m2h I. Si (4) est une décompostion impropre, la décomposition
(5) E 1 , E 2 , , E m 2 , E m 1 + ( F F ) (5) E 1 , E 2 , , E m 2 , E m 1 + F F {:(5)E_(1)","E_(2)","dots","E_(m-2)","E_(m-1)+(F^(**)-F):}\begin{equation*} E_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m-2}, E_{m-1}+\left(F^{*}-F\right) \tag{5} \end{equation*}(5)E1,E2,,Em2,Em1+(FF)
est une décomposition propre, donc m I 2 h 3 m I 2 h 3 m-I <= 2h-3m-\mathrm{I} \leqq 2 h-3mI2h3 et nous avons encore m 2 h m 2 h m <= 2hm \leqq 2 hm2h - I (D'ailleurs, si m = 2 m = 2 m=2m=2m=2, ce qui ne peut arriver que si h = 2 h = 2 h=2h=2h=2, la suite (5) se réduit au seul terme F F F^(**)F^{*}F ).
2 F = F 2 F = F 2^(@)F=F^(**)2^{\circ} F=F^{*}2F=F, alors
E 1 , E 2 , , E m 1 , E 1 , E 2 , , E m 1 , E_(1),E_(2),dots,E_(m-1),E_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m-1},E1,E2,,Em1,
est une décomposition propre de F F F^(**)F^{*}F, donc m I 2 h 3 m I 2 h 3 m-I <= 2h-3m-\mathrm{I} \leqq 2 h-3mI2h3 et m 2 h I m 2 h I m <= 2h-Im \leqq 2 h-\mathrm{I}m2hI. 3 F F 3 F F 3^(@)F^(**)sub F3^{\circ} F^{*} \subset F3FF, alors on ne peut avoir E m 1 E h E m 1 E h E_(m-1)subeE_(h)^(**)E_{m-1} \subseteq E_{h}^{*}Em1Eh, car on aurait E m 1 + E m E h E m 1 + E m E h E_(m-1)+E_(m)subeE_(h)^(**)E_{m-1}+E_{m} \subseteq E_{h}^{*}Em1+EmEh, contrairement à 1'hypothèse que (I) est une décomposition propre. On voit immédiatement que l'une des suites
E 1 , E 2 , , E m 2 , F i = 1 m 2 E i E 1 , E 2 , , E m 3 , E m 2 + ( F i = 1 m 2 E i ) E 1 , E 2 , , E m 2 , F i = 1 m 2 E i E 1 , E 2 , , E m 3 , E m 2 + F i = 1 m 2 E i {:[E_(1)","E_(2)","dots","E_(m-2)","F^(**)-sum_(i=1)^(m-2)E_(i)],[E_(1)","E_(2)","dots","E_(m-3)","E_(m-2)+(F^(**)-sum_(i=1)^(m-2)E_(i))]:}\begin{gathered} E_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m-2}, F^{*}-\sum_{i=1}^{m-2} E_{i} \\ E_{1}, E_{2}, \ldots, E_{m-3}, E_{m-2}+\left(F^{*}-\sum_{i=1}^{m-2} E_{i}\right) \end{gathered}E1,E2,,Em2,Fi=1m2EiE1,E2,,Em3,Em2+(Fi=1m2Ei)
est une décomposition propre de F F F^(**)F^{*}F. On a donc m I 2 h 3 m I 2 h 3 m-I <= 2h-3m-\mathrm{I} \leqq 2 h-3mI2h3 ou m 2 2 h 3 m 2 2 h 3 m-2 <= 2h-3m-2 \leqq 2 h-3m22h3, donc toujours m 2 h I m 2 h I m <= 2h-Im \leqq 2 h-\mathrm{I}m2hI (si h = 2 h = 2 h=2h=2h=2 on voit facilement que m 3 m 3 m <= 3m \leqq 3m3 ).
La propriété est donc vraie aussi pour h h hhh et le théorème 2 en résulte.
Le nombre m m mmm peut effectivement prendre toutes les valeurs comprises entre h h hhh et 2 h 1 2 h 1 2h-12 h-12h1. Soit, en effet, la fonction
f ( 3 i ) = 0 i = 1 , 2 , , h 1 f ( 3 i + 1 ) = 1 , i = 0 , 1 , , h 1 f ( 3 i + 2 ) = 2 , i = 0 , 1 , , h 2 f ( 3 i ) = 0      i = 1 , 2 , , h 1 f ( 3 i + 1 ) = 1 ,      i = 0 , 1 , , h 1 f ( 3 i + 2 ) = 2 ,      i = 0 , 1 , , h 2 {:[f(3i)=0,i=1","2","dots","h-1],[f(3i+1)=1",",i=0","1","dots","h-1],[f(3i+2)=2",",i=0","1","dots","h-2]:}\begin{array}{ll} f(3 i)=0 & i=1,2, \ldots, h-1 \\ f(3 i+1)=1, & i=0,1, \ldots, h-1 \\ f(3 i+2)=2, & i=0,1, \ldots, h-2 \end{array}f(3i)=0i=1,2,,h1f(3i+1)=1,i=0,1,,h1f(3i+2)=2,i=0,1,,h2
définie sur l'ensemble E = { 1 , 2 , , 3 h 2 } E = { 1 , 2 , , 3 h 2 } E={1,2,dots,3h-2}E=\{1,2, \ldots, 3 h-2\}E={1,2,,3h2} et monotone par segments sur cet ensemble. Les décompositions
(6) { 1 , 2 } , { 3 , 4 , 5 } , { 6 , 7 , 8 } , , { 3 h 6 , 3 h 5 , 3 h 4 } , { 3 h 3 , 3 h 2 } { 1 , 2 } , { 3 , 4 , 5 } , { 6 , 7 , 8 } , , { 3 h 6 , 3 h 5 , 3 h 4 } , { 3 h 3 , 3 h 2 } {1,2},{3,4,5},{6,7,8},dots,{3h-6,3h-5,3h-4},{3h-3,3h-2}\{1,2\},\{3,4,5\},\{6,7,8\}, \ldots,\{3 h-6,3 h-5,3 h-4\},\{3 h-3,3 h-2\}{1,2},{3,4,5},{6,7,8},,{3h6,3h5,3h4},{3h3,3h2} (6) { I } , { 2 , 3 } , { 4 } , { 5 , 6 } , , { 3 i 2 } , { 3 i I , 3 i } , { 3 i + I , 3 i + 2 } { I } , { 2 , 3 } , { 4 } , { 5 , 6 } , , { 3 i 2 } , { 3 i I , 3 i } , { 3 i + I , 3 i + 2 } {I},{2,3},{4},{5,6},dots,{3i-2},{3i-I,3i},{3i+I,3i+2}\{\mathrm{I}\},\{2,3\},\{4\},\{5,6\}, \ldots,\{3 i-2\},\{3 i-\mathrm{I}, 3 i\},\{3 i+\mathrm{I}, 3 i+2\}{I},{2,3},{4},{5,6},,{3i2},{3iI,3i},{3i+I,3i+2}, { 3 i + 3 , 3 i + 4 , 3 i + 5 } , { 3 i + 6 , 3 i + 7 , 3 i + 8 } , { 3 i + 3 , 3 i + 4 , 3 i + 5 } , { 3 i + 6 , 3 i + 7 , 3 i + 8 } , {3i+3,3i+4,3i+5},{3i+6,3i+7,3i+8},dots\{3 i+3,3 i+4,3 i+5\},\{3 i+6,3 i+7,3 i+8\}, \ldots{3i+3,3i+4,3i+5},{3i+6,3i+7,3i+8},,
{ 3 h 6 , 3 h 5 , 3 h 4 } , { 3 h 3 , 3 h 2 } , { 3 h 6 , 3 h 5 , 3 h 4 } , { 3 h 3 , 3 h 2 } , {3h-6,3h-5,3h-4},{3h-3,3h-2},\{3 h-6,3 h-5,3 h-4\},\{3 h-3,3 h-2\},{3h6,3h5,3h4},{3h3,3h2},
( 6 h 2 ) { I } , { 2 , 3 } , { 4 } { 5 , 6 } , , { 3 h 8 } , { 3 h 7 , 3 h 6 } , { 3 h 5 , 3 h 4 } 6 h 2 { I } , { 2 , 3 } , { 4 } { 5 , 6 } , , { 3 h 8 } , { 3 h 7 , 3 h 6 } , { 3 h 5 , 3 h 4 } (6_(h-2)){I},{2,3},{4}{5,6},dots,{3h-8},{3h-7,3h-6},{3h-5,3h-4}\left(6_{h-2}\right)\{I\},\{2,3\},\{4\}\{5,6\}, \ldots,\{3 h-8\},\{3 h-7,3 h-6\},\{3 h-5,3 h-4\}(6h2){I},{2,3},{4}{5,6},,{3h8},{3h7,3h6},{3h5,3h4}
{ 3 h 3 , 3 h 2 } , { 3 h 3 , 3 h 2 } , {3h-3,3h-2},\{3 h-3,3 h-2\},{3h3,3h2},
( 6 h 1 ) { 1 } , { 2 , 3 } , { 4 } , { 5 , 6 } , , { 3 h 5 } , { 3 h 4 , 3 h 3 } , { 3 h 2 } 6 h 1 { 1 } , { 2 , 3 } , { 4 } , { 5 , 6 } , , { 3 h 5 } , { 3 h 4 , 3 h 3 } , { 3 h 2 } (6_(h-1)){1},{2,3},{4},{5,6},dots,{3h-5},{3h-4,3h-3},{3h-2}\left(6_{h-1}\right)\{1\},\{2,3\},\{4\},\{5,6\}, \ldots,\{3 h-5\},\{3 h-4,3 h-3\},\{3 h-2\}(6h1){1},{2,3},{4},{5,6},,{3h5},{3h4,3h3},{3h2}, sont des décompositions propres de E E EEE. La décompositions (6i) a h + i h + i h+ih+ih+i termes, i = 0 , 1 , , h 1 i = 0 , 1 , , h 1 i=0,1,dots,h-1i=0,1, \ldots, h-1i=0,1,,h1. La décomposition ( 6 0 6 0 6_(0)6_{0}60 ) est précisément la décomposition canonique.
Le nombre h h hhh est toujours compris entre m + I 2 m + I 2 (m+I)/(2)\frac{m+I}{2}m+I2 et m m mmm. Il en résulte que si m = 2 m = 2 m=2m=2m=2, on doit avoir h = 2 h = 2 h=2h=2h=2. Si m > 2 , h m > 2 , h m > 2,hm>2, hm>2,h peut être plus petit que m m mmm sauf si n = I n = I n=-In=-\mathrm{I}n=I, lorsque nous avons le
Théorème 3. Si n = 1 n = 1 n=-1n=-1n=1, toute décomposition propre de E E EEE a h h hhh termes. En effet, si (I) est une décomposition propre de E E EEE, on peut trouver les points x i E i , i = 1 , 2 , , m x i E i , i = 1 , 2 , , m x_(i)inE_(i),i=1,2,dots,mx_{i} \in E_{i}, i=1,2, \ldots, mxiEi,i=1,2,,m, tels que f ( x i ) f ( x i + 1 ) < 0 , i = 1 , 2 f x i f x i + 1 < 0 , i = 1 , 2 f(x_(i))f(x_(i+1)) < 0,i=1,2f\left(x_{i}\right) f\left(x_{i+1}\right)<0, i=1,2f(xi)f(xi+1)<0,i=1,2, , m I , m I cdots,m-I\cdots, m-I,mI. Deux points consécutifs x i , x i + 1 x i , x i + 1 x_(i),x_(i+1)x_{i}, x_{i+1}xi,xi+1 ne peuvent donc appartenir à un même E j E j E_(j)^(**)E_{j}^{*}Ej. On a donc m h m h m <= hm \leqq hmh. D'autre part, m h m h m >= hm \geq hmh, d'après la défidu nombre h h hhh. Done m = h m = h m=hm=hm=h.
Cernăuți, le 22 avril 1940.
1940

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