si NN est impair. Nous utiliserons constamment cette remarque dans la suite.
Mais avant d'aborder la résolution de l'équation (1) il faut examiner si elle est possible ou non. Il est évident que si A est impair différent de 1 l'équation est impossible, mais il est facile de voir qu'elle peut être impossible, même si A est pair. Par exemple la relation:
varphi(N)=14\varphi(\mathrm{N})=14
est impossible.
Plus généralement on pourrait se proposer la résolution de l'équation:
A étant donné. Il est évident que si l'équation (2) est possible pour i=mi=m, toutes les équations (2), où i=1,2,dots m-1i=1,2, \ldots m-1 seront possibles et si l'équation avec i=mi=m est impossible, toutes les équations avec i=m+1i=m+1, m+2,dotsm+2, \ldots seront impossibles.
est impossible nous dirons que, A peut être indicateur d'ordre i.
Si l'équation (2) est possible quelque soit ii, A peut être indicateur de n'importe quel ordre.
varphi_(1)(N)=varphi(N),quadvarphi_(2)(N)=varphi(varphi_(1)((N))),quadvarphi_(3)(N)=varphi(varphi_(2)((N))),quad" etc. "\varphi_{1}(\mathrm{~N})=\varphi(\mathrm{N}), \quad \varphi_{2}(\mathrm{~N})=\varphi\left(\varphi_{1}(\mathrm{~N})\right), \quad \varphi_{3}(\mathrm{~N})=\varphi\left(\varphi_{2}(\mathrm{~N})\right), \quad \text { etc. }
varphi_(i)(N)\varphi_{i}(\mathrm{~N}) sera l'indicateur itéré ou simplement l'indicateur d'ordre i de N .
De 1^(0)1^{0} et 2^(0)2^{0} résulte qu'il existe un nombre nn dépendant de N tel que:
varphi_(n)(N)\varphi_{n}(\mathrm{~N}) est alors le dernier indicateur de N .
nous montre que les puissances de 2 peuvent être indicateurs de n'importe quel ordre. De même l'égalité: {:(4)varphi(2^(alpha)3^(beta-1-1))=2^(alpha)3^(beta):}\begin{equation*}
\varphi\left(2^{\alpha} 3^{\beta-1-1}\right)=2^{\alpha} 3^{\beta} \tag{4}
\end{equation*}
nous prouve que les nombres de la forme 2^(alpha)3^(beta)(a!=0)2^{\alpha} 3^{\beta}(a \neq 0) peuvent être indicateurs de n'importe quel ordre.
Nous nous proposons de démontrer que:
Les seuls nombres pouvant être indicateurs de n'importe quel ordre sont les nombres de la forme:
{:(5)2^(alpha)","quad" ou "2^(alpha)3^(beta)","quad" avec "quad a!=0:}\begin{equation*}
2^{\alpha}, \quad \text { ou } 2^{\alpha} 3^{\beta}, \quad \text { avec } \quad a \neq 0 \tag{5}
\end{equation*}
Il suffit d'examiner les nombres pairs qui ne sont pas de la forme (5). Avant de continuer remarquons que si:
A étant impair non puissance de 3 ( A=1=3^(0)\mathrm{A}=1=3^{0} est puissance de 3 ), le nombre N ne peut pas être de l'une des formes (5). Nous auront toujours en vue cette remarque.
3. Lemme. p étant un nombre entier positif, dans la suite:
donc p_(varphi(k_(1)))p_{\varphi\left(k_{1}\right)} est divisible par k_(1)k_{1} qui est certainement plus petit que lui. Le raisonnement est en défaut si k_(1)=1k_{1}=1. Dans ce cas:
3k-1=2^(m)=2^(2n+1)3 k-1=2^{m}=2^{2 n+1}
et on a :
{:[2^(2n)*3k-=1,(mod5),n" impair "],[2^(2n+5)*3k-=1,(mod5),n" pair "]:}\begin{array}{lll}
2^{2 n} \cdot 3 k \equiv 1 & (\bmod 5) & n \text { impair } \\
2^{2 n+5} \cdot 3 k \equiv 1 & (\bmod 5) & n \text { pair }
\end{array}
Le lemme est donc démontré.
4. Nous allons démontrer la propriété en vue d'abord pour le cas d'un nombre de la forme :
2 A
(A impair !=3^(p)\neq 3^{p} ).
Nous divisons la démonstration en trois parties.
I. Un nombre de la forme:
2p2 p
p étant premier > 3>3 ne peut pas être indicateur de n'importe quel ordre.
De l'équation:
varphi(N)=2p\varphi(\mathrm{N})=2 p
on déduit:
N=2q^(m)\mathrm{N}=2 q^{m}
( qq premier)
d'où:
varphi(2q^(m))=q^(m-1)(q-1)=2p\varphi\left(2 q^{m}\right)=q^{m-1}(q-1)=2 p
donc: 1^(0).quad m=2,quad q=p=3quad1^{0} . \quad m=2, \quad q=p=3 \quad impossible par hypothèse. 2^(@).quad m=1,quad q=2p+1=p_(1)2^{\circ} . \quad m=1, \quad q=2 p+1=p_{1}.
Si p_(1)p_{1} n'est pas premier, 2p2 p ne peut pas être indicateur. Dans le cas contraire :
varphi(2p_(1))=2p\varphi\left(2 p_{1}\right)=2 p
Si p_(2)=2p_(1)+1p_{2}=2 p_{1}+1 n'est pas premier, 2p_(1)2 p_{1} ne peut pas être indicateur donc 2p2 p peut pas être indicateur d'ordre 2 . Dans le cas contraire.
varphi_(2)(2p_(2))=varphi_(1)(2p_(1))=2p\varphi_{2}\left(2 p_{2}\right)=\varphi_{1}\left(2 p_{1}\right)=2 p
On voit finalement que pour que 2p2 p soit un indicateur d'ordre ii et non pas d'ordre i+1i+1 il faut que les nombres:
donc. 1^(0)m=a+1,quad q=p=31^{0} m=a+1, \quad q=p=3 impossible par hypothèse. 2^(0)quad m=1,quad q=2p^('')+1=p_(1)2^{0} \quad m=1, \quad q=2 p^{\prime \prime}+1=p_{1}.
Si p_(1)p_{1} n'est pas premier, 2p^(alpha)2 p^{\alpha} ne peut être indicateur. Dans le cas contraire:
f(2p_(1))=2p^(a)f\left(2 p_{1}\right)=2 p^{a}
et le nombre 2p_(1)2 p_{1} est d'une forme déjà étudiée. La propriété II résulte alors de la propriété I.
et la propriété III résulte alors de la propriété 1.
Nous pouvons donc énoncer la proposition suivante :
Un nombre de la forme:
A étant impair non puissance de 3, ne peut pas être indicateur de n'importe quel ordre.
5. Nous allons montrer maintenant que les nombres :
2^(a)Aquad(" A impair "!=3^(3))2^{a} \mathrm{~A} \quad\left(\text { A impair } \neq 3^{3}\right)
jouissent de la même propriété. La proposition a été démontrée pour a=1a=1. il suffit donc de prouver qu'elle reste vraie pour a=ka=k en la suposant vraie pour u=1,2,dots k-1u=1,2, \ldots k-1. Nous décomposons la démonstration comme tout à l'heure pour le cas a=1a=1.
IV. Un nombre de la forme:
2^(k)p2^{k} p
(p premier >3)
ne peut pas être indicateur de n'importe quel ordre.
L'équation:
On ne peut pas avoir i > ki>k. Si i < ki<k le nombre N obtenu entre dans le cas a < ka<k pour lequel la propriété est vraie par hypothèse. Si i < ki<k, on doit avoir:
varphi(2^(h)(2p+1))=2^(h)p\varphi\left(2^{h}(2 p+1)\right)=2^{h} p
Si p_(1)=2p+1p_{1}=2 p+1 n'est pas premier l'égalité est impossible. Dans le cas contraire 2^(k)(2p+1)=2^(k)p_(1)2^{k}(2 p+1)=2^{k} p_{1} est de même forme que 2^(k)p2^{k} p. On voit facilement que tout revient à montrer que la suite:
contient au moins un nombre non premier, ce qui résulte du lemme démontré.
V. Un nombre de la forme:
2^(h)p^(beta)quad(p" premier " > 3,beta > 3)2^{h} p^{\beta} \quad(p \text { premier }>3, \beta>3)
ne peut pas être indicateur de n'inporte quel ordre.
Nous avons toujours la forme (6) de N avec j=0,1,2,dots beta+1j=0,1,2, \ldots \beta+1. Nous écrirons donc les rélations (7) et (8). 1^(@)1^{\circ}. Si j!=0j \neq 0, on a:
On voit encore que le cas i > ki>k est impossible et que i < ki<k se réduit a un cas supposé démontré. Il reste donc i=ki=k comme dernier cas possible. Mais dans ce cas n=1n=1 et p=3p=3, ce qui est par hypothèse impossible. 2^(0)2^{0}. Si j=0j=0. Le seul cas a considérer est i=ki=k, alors :
en supposant bien entendu que 2p^(c)+12 p^{c}+1 est premier. Mais le nombre 2^(h)(2p^(c)+1)2^{h}\left(2 p^{c}+1\right) pris comme indicateur a été déjà étudié et la propriété V résulte de la propriété IV.
Enfin nous devons démontrer encore que:
VI. Un nombre de la forme:
pour tous les p_(mu)p_{\mu} qui interviennent dans N comme facteurs, et pour q_(mu),mu=1q_{\mu}, \mu=1, 2,dots r,B_(u),B_(u)^(')2, \ldots r, \mathrm{~B}_{u}, \mathrm{~B}_{u}^{\prime} sont des nombres de la forme:
v_(1),v_(2),dotsv_(s)v_{1}, v_{2}, \ldots v_{s} étant ss nombres de la suite 1,2,dots nu1,2, \ldots \nu. 1^('')1^{\prime \prime}. Si j_(1)=j_(2)=dots=j_(s-1)=0,j_(s)!=0,j_(s+1)!=0,dotsj_(v)!=0j_{1}=j_{2}=\ldots=j_{s-1}=0, j_{s} \neq 0, j_{s+1} \neq 0, \ldots j_{v} \neq 0, nous avons :
Si une telle égalité est possible (en intervertissant au besoin l'ordre des facteurs dans 2^(k)p_(1)^(alpha_(1))p_(2)^(alpha_(2))dotsp_(v)^(alpha_(v))2^{k} p_{1}^{\alpha_{1}} p_{2}^{\alpha_{2}} \ldots p_{v}^{\alpha_{v}} ), le nombre N rentre dans une catégorie déjà étudiée et la propriété v_(1)v_{1} résulte de la propriété V : 2^(0)2^{0}. Si j_(1)=j_(2)=dots=j_(v)=0j_{1}=j_{2}=\ldots=j_{v}=0, nous avons :