On a Steffensen type method for solving nonlinear operator equations

Abstract

Let \(X\) be a Banach space, \(Y\) a normed space and the nonlinear operator equation \(P\left( x\right) =0\), where \(P:X\rightarrow Y\). We consider two operators \(Q_{1},Q_{2}:X\rightarrow X\) attached to \(P\) and we study the convergence of the Steffensen type method \[x_{n+1}=Q_1(x_n)-[Q_1( x_n), Q_2( x_n);P]^{-1}P(Q_1(x_n)). \] We give some conditions ensuring the convergence of this sequence to the solution and we obtain the convergence order of the sequence in terms of the convergence orders of \(Q_{1}\) and \(Q_{2}\).

Authors

Ion Păvăloiu
(Tiberiu Popoviciu Institute of Numerical Analysis)

Title

Original title (in French)

Sur une méthode de type Steffensen utilisée pour la résolution des equations operationnelles non-linéaires

English translation of the title

On a Steffensen type method for solving nonlinear operator equations

Keywords

Steffensen type method; Banach space; iterative method; convergence order

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Cite this paper as:

I. Păvăloiu, Sur une méthode de type Steffensen utilisée pour la résolution des equations operationnelles non-linéaires, Seminar on functional analysis and numerical methods, Preprint no. 1 (1989), pp. 105-110 (in French).

About this paper

Journal

Seminar on functional analysis and numerical methods,
Preprint

Publisher Name

“Babes-Bolyai” University,
Faculty of Mathematics,
Research Seminars

DOI

Not available yet.

References

[1] Pavaloiu, I., Asupra operatorilor iterativi, Studii si Cercetari Matematice, 23 (1971), 10, 1537–1544.

[2] Pavaloiu, I., Introducere in teoria aproximarii solutiilor ecuatiilor, Ed. Dacia, 1976.

[3] Ul’m, S., Ob oboboscennyh rezdelennih reznostiak I, Izv. Akad. Nauk Estonskoi SSR 16 (1867), 1, 13–36.

Paper (preprint) in HTML form

Sur une Méthode de type Steffensen utilisée pour la résolution des équations opérationnelles non-linéaires

"Babeş-Bolyai" University

Faculty of Mathematics and Physics

Research Seminars

Seminar on Functional Analysis and Numerical Methods

Preprint Nr.1, 1989, pp.105-110



Sur une Méthode de type Steffensen utilisée pour la résolution des équations opérationnelles non-linéaires

par
Ion Păvăloiu

Soit X un espace de Banach et Y un espace linéaire normé. Pour la résolution de l’équation

(1) P(x)=θ

P:XY est un opérateur, et θ est l’élément nul de l’espace Y, nous considérons les méthodes itératives suivantes:

(2) xn+1=Q1(xn)[Q1(xn),Q2(xn);P]1P(Q1(xn))

ou

(3) xn+1=Q2(xn)[Q1(xn),Q2(xn);P]1P(Q2(xn))

Dans les relations (2) et (3) Q1et Q2 sont deux opérateurs itératifs attachés à l’équation (1) et par [x,y:P] nous avons désigné la différence divisée de l’opérateur P sur les noeuds x,yX, [2], [3].

Pour préciser nous imposerons aux opérateurs Q1 et  Q2 les conditions  suivantes:

  • a)

    Si x¯ est une solution de l’équation (1) alors on a x¯=Q1(x¯) et x¯=Q2(x¯) et réciproquement, si x¯ est un point fixe pour les opérateurs Q1 et Q2 alors x¯ est une solution de l’équation (1);

  • b)

    il existe les nombres β1>0,β2>0 tels que pour chaque xX on a les inéqualités suivantes:

    Q1(x)xβ1P(x),Q2(x)xβ2P(x);
  • c)

    il existe les nombres réels et positifs α1<α2 et aussi les nombres naturels k1,k2 tels que pour chaque xX on a les inégalités suivantes:

    P(Q1(x))α1P(x)k1,P(Q2(x))α2P(x)k2.

On constate facilement que dans le cas où l’on part du même élément initial x0X, les méthodes itératives (2) et (3) fournissent la même suite d’approximations de la solution de l’équation (1).

Par la suite nous étudierons la convergence de la suite (xn)n=0 obtenu à l’aide de la méthode (2) ou (3).

Théorème 1.

Soit x0 X,δ>0 et S={xX:xx0δ}

Si on peut choisir l’élément initial x0, le nombre réel δ et les applications Q1et Q2 tels que:

  • i)

    les applications Q1 et Q2 remplissent la condition a);

  • ii)

    Q1(S)S,Q2(S)S;

  • iii)

    les applications Q1,Q2 et P remplissent les conditions b) et c) pour chaque xS;

  • iv)

    pour chaque x,yS il existe [x,y;P]1 et il existe le nombre B>0, tel que pour chaque x,yS on ait [x,y;P]1B;

  • v)

    il existe le nombre M>0, tel que pour chaque x,y,zS on a [x,y,z;P]M;

  • vi)

    ε0=(MB2α1α2)1/(q1)P(x0)<1q=k1+k2;

  • vii)

    ρ1q1i=1ε0qi1(Bα1ρk111qε0qi1(k11)+β1)δρ=MB2α1α2,

alors on a les propriétés suivantes:

  • j)

    la suite (xn)nN obtenue à l’aide de la méthode (2) ou a l’aide de la méthode (3) est convergente et si nous désignons par x¯ la limite de la suite (xn)n=0, alors on a P(x¯)=θ;

  • jj)

    si nous désignons par εn-l’expression ρ1q1P(xn), alors on a εnε0qn pour chaque n=0,1,;

  • jjj)

    on a l’inégalité suivante:

    x¯xnBε0qnρ11q,

    pour chaque n=0,1,2,

Démonstration.

Prouvons d’abord que dans les hypothèses du théorème les éléments de la suite (xn)nN appartiennent à l’ensemble S.

En effet, de (2) nous déduisons:

x1x0 x1Q1(x0)+Q1(x0)x0
β1P(x0)+BP(Q1(x0))
(β1+Bα1P(x0)k11)P(x0)
=ε0ρ11q(β1+Bα1ε0k11ρk111q)δ

d’où il résulte que x1S.

En tenant compte de l’identité

P(x1)= P(Q1(x0))+[Q1(x0),Q2(x0);P](x1Q1(x0))
+[Q1(x0),Q2(x0),x;P](x1Q1(x0))(x1Q2(x0))

et de (2), il résulte:

P(x1) Mx1Q1(x0)x1Q2(x0)
MB2α1α2P(x0)qρρq1qε0q
=ρ11qε0q

d’où il résulte:

ρ11qP(x1)ε0q

c’est-à-dire

ε1ε0q.

Supposons que les éléments x1,x2,,xnS,

εiε0qi

et démontrons que xn+1S  et εn+1ε0qn+1.

En effet on a:

xn+1x0i=1n+1xixi1.

Mais

xixi1 xiQ1(xi1)+Q1(xi1)xi1
Bα1P(xi1)k1+β1P(xi1)
εi1ρ11q(β1+Bα1εi1k11ρk111q)
ε0qi1ρ11q(β1+Bα1ε0qi1(k11)ρk111q)

d’où nous déduisons que

xn+1x0δ

c’est-à-dire que xn+1S.

Par suite on a:

P(xn+1)MB2α1α2P(xn)qρρq1qεnq

d’où il résulte l’inégalité

εn+1εnq

c’est-à-dire

εn+1ε0qn+1

ce qu’il fallait démontrer.

Nous démontrerons maintenant que la suite (xn)n=0fournie par la relation (2) est fondamentale.

En effet pour chaque k on a:

xn+kxn i=n+1n+kxixi1
ε0qnρ11qi=n+1n+kε0qi1qn(Bα1ρk111qε0qi1(k11)+β1)

ce qui exprime que la suite (xn)n=0 est fondamental.

Soit x¯=limnxn; alors de l’inégalité ci-dessus où nous posons n=0 et faisons k, il résulte que

x¯x0δ

c’est-à-dire x¯S.

De l’inégalité

εnε0qn

il résulte

limnP(xn)=0

c’est-à-dire P(x¯)=θ, égalité qui exprime le fait que x¯ est une solution de l’équation (1).

De l’identité

P(x¯)P(xn)=[x¯,xn;P](x¯xn)

il résulte que

x¯xnBP(xn)Bρ11qε0qn.

Le théorème est donc démontré. ∎∎

Bibliographie

Institutul de Calcul

Oficiul Poştal 1

C.P. 68

3400 Cluj-Napoca

Romania


This paper is in final form and no version of it is or will be submitted for publication elsewhere.

1989

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